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Flash CSE INFRA Capgemini – FIN – Août 2025

VICTOIRE DES SALARIÉES EN CE JOUR DE RENTRÉE !

La direction avait pour projet la modification du planning d’astreinte et des horaires de travail. Ce projet prévoyait d’effectuer la semaine de travail sur 4 jours au lieu de 5, et ce sans réduction du temps de travail. En imposant le mercredi comme jour de repos lorsque le ou la salariéE est d’astreinte le week-end, la durée quotidienne de travail prévue par la direction était étendue jusqu’à 9 h10 avec une amplitude de 10h10. Le projet ne modifiait rien sur les astreintes elles-mêmes par rapport à l’existant, si ce n’est un démarrage le vendredi au lieu du lundi. L’objectif principal était donc de modifier la durée de travail quotidienne des salariéEs, les obligeant à travailler 1h50 de plus chaque jour !

 

Le bulldozer Capgemini !

La direction a tenté, coûte que coûte, de s’affranchir de ses obligations, en remettant en cause les droits de la représentation du personnel. Ce sont les actions de la CGT qui ont permis de contrer le projet de la direction. En effet, le projet pilote n’a pas pu démarrer le 1er août, comme elle l’avait prévu en raison de la convocation du CSE le 27 août qui faisait suite à la demande motivée de la CGT. Nous sommes parvenuEs, grâce au travail de la CGT Capgemini, à obtenir, dans un premier temps, l’unité du CSE. En effet, celui-ci a voté une expertise à une large majorité et a exigé de rendre un avis sur ce projet.

La direction fortement contrariée !
Le recours à l’expertise a, de fait, modifié le calendrier. En raison de l’information en vue de consultation du CSE sur ce projet, il était impossible pour la direction de le mettre en œuvre dans les équipes au 4 septembre comme elle l’avait prévu dans un second temps. Le management a dû revenir vers les équipes pour expliquer que le projet n’est pas validé.

Cette obligation est d’ordre public, c’est-à-dire que nul ne peut y déroger (Article L2312-14 du Code du travail). La direction n’a donc pas eu le choix !

Retour à la niche !
La direction a vraiment très mal vécu cette unité du CSE. Elle a alors tout mis en œuvre pour ramener dans son giron les organisations syndicales habituellement complaisantes avec elle. Nous avons assisté à deux autres réunions, consacrées à la poursuite de ce CSE, particulièrement difficiles, à la limite du supportable. Les éluEs de l’alliance majoritaire CFDT, CFTC, FO, UNSA, n’ont cessé, par leurs manœuvres et leurs choix de vote, de donner des gages à la direction. L’apothéose a été atteinte lors de la dernière réunion, le lundi 1er septembre, lorsqu’ils ont insisté pour voter une motion pour se dédire de leurs engagements sur l’expertise. Cette démarche était complètement inutile, mais cela a visiblement ravi la direction.

La direction range son projet dans les cartons !
Avant cette dernière réunion du CSE, la direction avait envoyé un mail laconique expliquant la « décision d’abandonner le projet dans la forme qui [vous] a été présentée ». Il s’agit évidemment une grande victoire pour les salariéEs qui refusaient de voir leurs conditions d’astreinte encore davantage dégradées. Il existe déjà de nombreux problèmes concernant les astreintes, en particulier de nombreuses infractions à la Loi commises par Capgemini.

Restons méfiantEs, restons mobiliséEs !
Nous ne sommes pas dupes : si la direction a remballé son projet, c’est bien parce qu’elle était en difficulté face à la CGT qui a su réunir le CSE sur cette question primordiale. Elle a déjà annoncé son intention de ressortir ce projet d’ici la fin de l’année. Nous redoutons qu’elle bénéficie alors du soutien de la majorité du CSE, à nouveau rentrée dans son giron, pour tenter de le faire passer. Une modification des horaires ne peut se faire qu’à travers la négociation collective. Nous vous sollicitons dès à présent pour construire ensemble nos revendications sur le sujet. Nous ne manquerons pas d’aller à votre rencontre. Faites-nous part de vos attentes, contactez-nous, syndiquez-vous à la CGT Capgemini.

 

 

Vous pouvez retrouver les flashs traitant des 2 premières réunions sur ce sujet ici :

🔗 Flash CSE INFRA Capgemini – Août 2025

🔗 Flash CSE INFRA Capgemini – Episode 2 – Août 2025 

Vous pouvez aussi retrouver notre déclaration lue au démarrage du CSE ici :

🔗 Déclaration CGT Capgemini CSE Extraordinaire Infra 27 août 2025

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Lire aussi...

Flash CSE INFRA Capgemini – Episode 2 – Août 2025

Après vos vacances, Capgemini veut absolument augmenter votre temps de travail quotidien !

Vendredi 29 août 2025 de 15h à 16h30, la direction a poursuivi la réunion extraordinaire du CSE, exigée par la CGT, car celle-ci était suspendue depuis mercredi. Le CSE avait pris ses responsabilités en décidant une expertise qui implique la suspension du projet de modification du planning d’astreinte et des horaires de travail voulu par la direction.  (Voir Flash CSE INFRA Capgemini – Août 2025)

La CFDT s’est révélée être la grande complice de la direction. Plusieurs faits le démontrent, on vous explique avec ces morceaux choisis.

Dès le départ, la direction a cherché à bâillonner les éluEs en restreignant la durée de la réunion. Objectif : nous empêcher de poser des questions.

Habituellement, les éluEs peuvent poser leurs questions après chaque diapositive présentée. Allez savoir pourquoi, le secrétaire (élu CFDT) a particulièrement insisté pour que la direction puisse terminer complètement sa présentation et a cherché à imposer que les éluEs posent les questions à la fin. S’agissait-il de venir en soutien de la direction ? En tout cas c’est le résultat, puisqu’après avoir balayé des diapositives de la direction, il ne restait plus que quelques minutes avant la fin de la séance.

Dans un premier temps, nous avons réussi à poser quelques questions, les plus pertinentes, pour qu’elles soient inscrites au procès-verbal. Mais comme nous sommes plutôt tenaces, nous n’avons pas laissé tomber et nous avons réussi à faire entendre l’ensemble de nos questions et remarques sur le sujet.

Et là, à nouveau, un élu de la même organisation suit le scénario de la direction pour éviter l’expertise sur le projet pilote en passant par une inter-ICRP.  Or, il n’y a aucun intérêt sur ce projet que la direction ne peut mettre en place, qu’après avoir négocié avec les organisations syndicales représentatives.

Comme par hasard, sans tergiverser, la direction y répond favorablement.

Puis c’est au tour de parole d’autres éluEs qui posent des questions sur le projet. Vient alors la pièce maitresse du scénario. Environ 10 minutes avant la fin, un Représentant Syndical (on vous laisse deviner de quelle Organisation Syndicale) exprime un satisfecit du fait que la direction a repoussé son projet. (Ce qui est normal, c’est la Loi, les actions de la CGT ont permis ce respect.) Avec une grande ignominie, il vient alors expliquer au CSE ce qu’il faut faire. Selon lui, il serait nécessaire de démarrer le projet pour pouvoir l’étudier, travailler le sujet en inter-ICRP et surtout ne pas lancer l’expertise dès maintenant. Ils veulent pouvoir étudier les impacts sur des journées de 9h10 avec des cas concrets.  Après avoir demandé à avoir plus de cobayes dans ce projet, ce RS insiste pour les étudier en conditions réelles. Complètement hors-sol et illégal.

C’est alors que le secrétaire intervient. Il a préparé un vote pour abandonner l’expertise décidée à 97 % par le CSE à peine deux jours plus tôt… La blague ! Personne, pas même le bureau du CSE, n’était au courant de ce vote.

Le CSE, à la demande de la CGT, a été suspendu, il doit reprendre lundi, encore une fois, même si le sujet est important, la direction n’a prévu que 30 minutes, manière d’écourter les débats.  Le fameux sacrosaint Dialogue Social !

La direction rêve toujours de passer son projet au « bulldozer » et peut compter sur le syndicat majoritaire pour l’aider.

 

Ce projet mérite l’attention de tous les éluEs. L’expertise a été décidée, elle doit pouvoir être menée, aller à son terme et permettre d’envisager les suites à donner sur ce projet.

Énormément de salariéEs concernéEs par ce projet nous font part de leurs inquiétudes. Ces personnes analysent déjà les impacts de ce projet sur leur santé, leur vie personnelle et familiale, leur stress , leur charge mentale, leurs prises de congés… Beaucoup ne supportent pas d’être des rats de laboratoire pour ce “pilote localisé et expérimental“. Cela leur fait penser aux essais de laboratoire pour les nouveaux médicaments :”Ne vous inquiétez pas, le projet sera testé sur des salariéEs de laboratoire avant tout déploiement à grande échelle.”

Pas d’entourloupes ! La CGT ne lâchera rien !

 

 

 

Dessin humoristique de Babouse

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Déclaration CGT Capgemini CSE Extraordinaire Infra 27 août 2025.

Le comité est réuni à la demande des élu·es CGT Capgemini, en date du 25 juillet 2025, pour  la tenue d’une réunion extraordinaire du CSEE Capgemini Infra ayant pour Ordre du Jour une « Information en vue de consultation sur le projet pilote concernant le planning d’astreinte et les horaires de travail sur le LDC Alpes et MS Aquitaine ».

Si cette organisation venait à se généraliser à un périmètre plus large que ce pilote, il sera nécessaire, évidemment, de prévoir un nouveau processus d’information en vue de consultation. En effet ce pilote n’intègre pas toutes les contraintes du périmètre final envisagé par la direction.

La tenue tardive de cette séance plénière pose des problèmes. La direction a fixé la date de la réunion extraordinaire du CSEE Capgemini Infra le 27 août 2025, soit plus d’un mois après la demande. De plus, le document d’information a été joint à l’envoi de la convocation le 30 juillet 2025, démarrant de fait le délai préfix imposé par l’article R2312-6 du code du travail de cette consultation.

La CGT Capgemini propose que le CSEE puisse recourir à une expertise financée à 100 % par la direction, afin de pallier les problèmes qui découlent de ce délai préfix.

C’est en effet la seule option possible permettant au CSEE de rendre un avis éclairé sur ce projet.

S’il n’y a pas d’expertise, ni de recueil d’avis, au plus tard le 30 août, le délai sera forclos et sera donc considéré comme un avis négatif. Ce principe est effectivement déjà validé par la direction puisque les plannings d’astreintes sont d’ores et déjà établis pour démarrer cette phase pilote dès le 04 septembre 2025. La direction a visiblement déjà prévu qu’il n’y aurait pas d’expertise !

La CGT Capgemini n’accepte pas la méthode utilisée par la direction sur ce projet pilote modifiant les horaires de travail des salarié·es. La direction a tenté, coûte que coûte, de s’affranchir de la consultation du CSEE. Elle s’est contentée d’une simple information aux ICRP, remettant ainsi en cause les prérogatives de la représentation du personnel au CSEE Infra.

La CGT Capgemini a dû faire une demande de CSEE Extraordinaire face aux manœuvres particulièrement déloyales de la direction pouvant caractériser le délit d’entrave au fonctionnement de l’instance.  La date a été fixée sans aucune concertation avec la CGT qui a initié la demande. Nous regrettons également que notre proposition raisonnable de reporter cette réunion au 3 septembre 2025 n’ait pas été retenue.

Rappelons aussi que l’aspect « horaires de travail » a été initialement évincé du point à l’ordre du jour tel qu’il avait été demandé, mais il s’agit bien de traiter ce sujet de manière pleine et entière.

La CGT Capgemini déplore que la direction se permette de s’affranchir d’une négociation avec les Organisations Syndicales Représentatives sur un sujet aussi important. Nous faisons le constat, réitéré, de profondes modifications pour le personnel soumis aux astreintes, allant jusqu’à mettre en place un système complètement illégal.

Les salarié·es nous remontent leurs vives inquiétudes face à ce projet et la pénibilité des astreintes. La CGT Capgemini enjoint la direction à prendre en considération toutes nos propositions et rappelle la direction à ses obligations en matière de conditions de travail et de santé des salarié·es. Dans cette perspective, soyez assurés que la CGT Capgemini mettra en œuvre tous les moyens à sa disposition.

Logo CGT Capgemini

Entretiens annuels

L’entretien annuel

La saga annuelle des entretiens d’évaluation a démarré. En journalisme on appelle cela un marronnier.

Une innovation a suscité notre attention dans cette saga, il y a maintenant un préquel consistant en une séance de coaching : “Préparer mon entretien annuel d’appréciation avec gratitude et objectivité”.

(suite…)

Dessin humoristique de Kurt : Un salarié sort du bureau de la DRH hébété répétant en boucle "Gratitude et objectivité"

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Publié le :
25 octobre 2024

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Appel à la grève le 16 mai, jour de l’AG des actionnaires

Les salarié·es de Capgemini réuni·es en Assemblée Générale ce lundi 13 mai ont décidé de se mettre en grève la journée du 16 mai -jour de l’assemblée générale des actionnaires- pour exiger des augmentations de salaires.

Les salarié·es ont décidé de faire des rassemblements sur tous les sites Capgemini.

La CGT Capgemini appelle donc tous·tes les salarié·es à se mettre en grève et à se rassembler devant leur site le 16 mai toute la journée, avec banderoles, drapeaux, et tout autre objet sonore ou visuel.

Salarié·es travailant en clientèle, sur site ou en télétravail, lâchons les claviers et retrouvons nous TOUTES ET TOUS DEVANT NOS LOCAUX.

La CGT Capgemini invite également les autres syndicats de Capgemini à se joindre au mouvement et à appeler à la grève le 16.

Toutes et tous uni·es, tout est possible ! Sortons les banderoles !

CAPGEMINI EN GRÈVE POUR UNE AUGMENTATION GENERALE DE 2 800€ 

À propos

Publié le :
14 mai 2024

Un syndicat pour quoi faire ?

Vous avez peut être vu le document de la direction concernant le bilan des accords signés durant les 4 dernières années. Il s’agit, dans les faits,  d’un classement des “bonnes” et “mauvaises” organisations syndicales du seul point de vue de la direction. Sans doute une manière de vous aider à bien voter !

En premier lieu, ce classement reflète une vision subjective, partielle et orientée de l’activité syndicale. En effet l’utilité d’un syndicat ne se résume pas au nombre d’accords (et avenants) qu’il signe (ou pas). Si la direction avait choisi le parti pris de classifier les organisations syndicales en fonction de la défense des salarié·es ou de la présence à leurs côtés pour les aider, le résultat aurait été tout autre !

Mais examinons le parti pris de la direction.

Un nombre artificiellement gonflé

D’un point de vue purement quantitatif, on constate qu’il y a 38 accords (et avenants) en seulement 4 ans, soit à peu près 10 accords (ou avenants) par an. Sachant qu’un accord est souvent un document de plusieurs dizaines de pages nécessitant plusieurs mois de négociations, on se rend rapidement compte que le temps matériel pour négocier 10 accords par an ne suffit pas, la vérité est donc ailleurs.
À titre d’exemple, l’accord télétravail (signé par la CGT)  compte près de 30 pages et a nécessité environ 6 mois de négociation. Et la CGT l’a signé car il avait nécessité d’encadrer cette pratique qui a un impact direct sur notre travail. 
La clef du mystère réside dans l’amalgame que choisit de faire la direction entre accords et avenants. En effet, un avenant ne fait souvent qu’apporter des modifications mineures à un accord existant. Ces modifications n’ont pas toujours un intérêt majeur pour les salarié·es. Pour vraiment refléter  la réalité il aurait fallu dire qu’il y a eu 10 accords et 28 avenants, ce qui est très différent vous l’aurez compris.  D’autant qu’un syndicat ne peut signer un avenant concernant un accord qu’elle n’a pas signé. 

 Signer un accord oui mais pourquoi ?

Tout d’abord une précision : Négocier n’est pas signer ! 

D’un point de vue qualitatif, la CGT Capgemini met un point d’honneur à signer un accord uniquement s’il apporte un véritable progrès social pour les salarié·es et surtout s’il ne contient aucune  régression, ce qui est désormais autorisé depuis la loi travail de 2017. 

En ce qui concerne l’accord portant sur la participation et l’intéressement cela pourrait de prime abord être considéré comme favorable aux salarié·es, cependant :

  1. la participation relève d’une obligation légale d’une entreprise privée dès lors qu’elle réalise des bénéfices. Que l’accord soit signé ou pas, les salarié·es perçoivent la participation.
  2. Au final, seul l’intéressement relève de la négociation. Depuis des années l’intéressement chez Capgemini s’élève à une centaine d’euros BRUTS par an, soit environ 8€ BRUTS par mois. Cette somme est plafonnée de façon unilatérale par la direction à 5.5 % de la masse salariale (somme participation+intéressement). La CGT Capgemini tente depuis des années de faire pression pendant les négociations pour élever ce plafond, mais la direction nous répond invariablement que cela ne rentre pas dans le champ de la négociation. Circulez y a rien à voir !
  3.  La CGT Capgemini préfère  privilégier les augmentations de salaires plus pérennes et soumises à cotisations sociales, ce qui permet de financer la sécurité sociale, l’assurance chômage et bien sûr les caisses de retraite. Question de cohérence avec notre engagement à défendre le système de retraite. L”intéressement & la participation ne sont pas du salaire ! 

Vous comprendrez donc aisément pourquoi la CGT Capgemini n’a pas signé cet accord qui octroie généreusement 8€ BRUTS par mois aux salarié·es.

Néanmoins nous avons signé l’accord précédent car il a permis d’étendre le champ de ce dispositif à Capgemini ER&D et  CIS Infra oubliés depuis presque 20 ans.

La direction mobilise pour ses intérêts

Ce parti pris choisi par la direction ne vise donc qu’à influencer notre vote aux élections professionnelles en classant les bonnes et les mauvaises organisations syndicales. Capgemini sort clairement de sont obligation de neutralité, la question est pourquoi ?
La réponse semble évidente : la direction a tout intérêt à favoriser par sa communication des syndicats qui accompagnent sa stratégie de groupe. 
38 accords signés pour quel bilan ? Depuis 4 ans qu’est-ce qui a progressé à Capgemini :
    • La mise en place du télétravail est désormais encadrée 
    • L’intéressement est élargi à toutes les filiales du groupe 
    • L’accord sur l’égalité professionnelle apporte des jours enfants malades enfin payés. 

Des accords que la CGT a signé. Le reste, et en particulier l’accord sur les salaires, n’apporte rien et permet de cautionner un système qui ponctionne les bénéfices pour Blackrock, Amundi, le Crédit agricole et les dirigeants.

Dirigeants qui depuis cette année (et c’est encore un nouveauté offerte par E. Macron), ont le droit de voter même s’ils représentent la direction.  Ainsi c’est une centaine de nouveaux électeurs qui vont voter “comme il faut” pour préserver les intérêts de la direction. Les managers sont même invités à lire attentivement cette fameuse note.
Garderont ils leur libre arbitre ? Si le vote électronique est réellement sans risque de manipulation et garantit le secret du vote, alors les managers n’ont pas de crainte à avoir et peuvent voter CGT…

Pourquoi nous soutenir ?

On le voit donc, la direction use des  moyens dont elle dispose pour organiser une élection qui lui permettra pendant 4 ans de faire décrocher nos salaires par rapport au coût de la vie, et réduire les dépenses d’ordre social en faisant valoir que les salarié·es sont content·es puisque les syndicats signent des accords. 

Enfin, la CGT Capgemini est un syndicat démocratique qui soumet toutes ses décisions de signature ou non signature d’un accord d’entreprise ou d’un avenant à un vote de l’ensemble de ses syndiqué·es.

Pour conclure si vous voulez avoir votre mot à dire en ce qui concerne les accords Capgemini et faire progresser vos droits  : rejoignez la CGT Capgemini !

Et en tout état de cause : votez CGT Capgemini pour nous donner les moyens de continuer nos actions en faveur de tous·tes les salarié·es !

À propos

Publié le :
23 octobre 2023

FLASH CSE Central – Mai 2023

Les projets immobiliers présentés par la direction en CSEC se suivent et malheureusement se ressemblent.
A chaque fois, la logique est la même : mise en place du flex-office, diminution drastique du nombre de m² de
bureau et du nombre de postes de travail, avec à la clé des gains énormes sur les coûts immobiliers. La
direction, sans surprise, sacrifie les conditions de travail des salarié·es et privilégie les profits de l’entreprise,
qu’elle redistribue ensuite à elle-même et aux actionnaires.

UN PROJET IMMOBILIER TRÈS RENTABLE À BORDEAUX

La direction veut fermer le site de Pessac et regrouper l’ensemble des salarié·es de l’agglomération bordelaise sur le site Capgemini de Mérignac. Le site de Mérignac se situe, comme aime le rappeler la direction, à 8’ en voiture de l’aéroport de Bordeaux. Comme nous l’anticipions dans le flash CGT du CSEC de janvier 2023, l’atterrissage à Mérignac s’annonce périlleux pour les salarié·es.

La réduction de la surface de bureau prévue par la direction est énorme : 36 %. La direction veut remplacer le site de Pessac, qui a une surface de l’ordre de 4580 m², par une extension sur le site de Mérignac de l’ordre de 1165m2. Cela permettra de substantielles économies sur les coûts immobiliers, de l’ordre de 1 million d’euros annuel.

La réduction du nombre de postes de travail sera encore plus élevée, de l’ordre de 44 % : hors Altran (qui occupe une petite partie du site de Mérignac), le nombre de postes de travail passerait de 914 à 517.

Pour les 892 salarié·es de l’UES Capgemini qui sont présent·es sur site, 1245 avec les collègues qui sont chez les clients, et qui peuvent de façon temporaire ou permanente venir sur site, cela représente environ 1 poste de travail pour 2, voire 1 pour 3 dans les
zones non sécurisées. Comme d’habitude, la direction répond sans rire qu’il n’y a pas de problèmes, les sites sont peu occupés, et qu’elle a même anticipé une croissance des effectifs de 5 % en 2024. Mais même en prenant les chiffres de la direction, qui
bizarrement s’arrêtent en janvier, alors qu’on observe une augmentation sur les derniers mois de l’année 2022, le taux de fréquentation monte certains jours à 50 % pour chaque site, ce qui signifie qu’il y aura une pénurie de postes de travail lors d’un pic.

La solution est simple. Il suffirait de louer un peu plus de m² sur le site de Mérignac que l’extension projetée, et c’est possible, puisqu’il y a le R+4 du bâtiment A et le R+1 du bâtiment B qui sont libres, ce qui représente environ 1500 m². Mais bien sûr, la location d’une surface supplémentaire amputerait un peu le gain réalisé sur les coûts immobiliers.

Les problèmes pour les salarié·es sur le site de Mérignac ne porteront pas seulement sur la recherche (désespérée ?) d’un poste de travail. Cela inclut aussi le manque de salles de réunion et de bubbles, le manque de places de parking, la faiblesse des
possibilités de restauration dans les environs immédiats (surtout depuis la fermeture du restaurant au rdc du bâtiment D), etc.

 

UN PROJET IMMOBILIER TRÈS RENTABLE À RENNES

La direction veut regrouper l’ensemble des salarié·es de l’agglomération Rennaise sur le site existant du Spiréa, en fermant les 4 autres sites : La Hublais, Cap Courrouze, Papyrus et Elios 4. L’idée peut paraître louable sur le papier : le Spiréa est de loin le plus grand site, il est relativement moderne, les sites sont pour la plupart distants les uns des autres, les salarié·es Sogeti sont éparpillé·es sur 3 sites, etc. Sauf que c’est sans compter avec la rapacité de la direction…

En plus d’augmenter le nombre de salarié·es sur le site du Spiréa, la direction veut en réduire la surface, en fermant le bâtiment A.

Le nombre de postes de travail sur le Spiréa passerait ainsi de 1141 à 854, soit une baisse de 25 %, alors que le nombre de salarié·es passerait de 1097 à 1484, soit une hausse de 35 %. De plus, il faut aussi tenir compte, d’une part des 235 salarié·es qui sont actuellement en clientèle mais qui peuvent revenir ponctuellement ou de façon permanente sur site, d’autre part de la croissance prévue de l’effectif qui sera présent sur site, 1636 salarié·es fin 2024, 1800 fin 2026.

Pour la direction, il n’y a pas de problème, elle va mettre en œuvre le flex-office sur le Spiréa. Elle prévoit même sur un certain nombre de projets un taux de flex-office de 0,3 (3 salarié·es pour un poste de travail !), le plus bas qu’elle ait jamais projeté pour un
aménagement de site. Rappelons que le télétravail est basé sur le volontariat et qu’imposer du télétravail à un·e salarié·e viole l’accord sur le télétravail en vigueur à Capgemini.

On s’en doutait, ce projet immobilier est très rentable : il permettra de réaliser une économie substantielle sur les coûts immobiliers, de l’ordre de 2,3 millions d’euros par an.

L’expertise estime qu’il manquera au moins 130 postes de travail début 2024, et de l’ordre de 250 fin 2026. Les solutions sont évidentes : il suffit de conserver le bâtiment A du Spiréa avec ses 217 postes de travail et/ou de garder le site de La Hublais qui a été pris par Capgemini en 2020 et qui compte 130 postes de travail. Mais cela amputerait un peu le gain réalisé sur les coûts immobiliers, ce à quoi se refuse la direction.

SOBRIÉTÉ ÉCONOMIQUE OU ENVIRONNEMENTALE ?

Nous avons toutes et tous reçu un mail de la direction avec l’injonction, par souci de sobriété économique et de sobriété environnementale, de réduire nos déplacements professionnels. Notamment, tout voyage non-facturable pour une mission client est proscrit, tout voyage en avion qui peut être fait par le train en moins de 4h est interdit. Cela peut paraître anecdotique, cette note ne concerne que peu de collègues. Mais la symbolique est intéressante : sont visés, d’une part les voyages non facturables auprès du client, donc ceux qui coûtent à Capgemini, d’autre part les voyages en avion, et on sait que l’avion coûte en général beaucoup plus cher que le train. Une illustration que, pour la direction, la réduction des coûts l’emporte largement sur la réduction de l’empreinte carbone.

D’ailleurs, quand est posée en CSEC la question de quels sont les objectifs de l’entreprise en manière environnementale, la direction botte en touche.

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Publié le :
25 juillet 2023

Greve reconductible a partir du 7 mars

La bataille doit être gagnée

La direction a choisi de priver les salarié·es d’une augmentation générale des salaires, et use de la méthode Coué en gardant l’espoir que les salarié·es du groupe n’utilisent pas leur moyen de pression qui consiste à arrêter le travail ; se mettre en grève.  Comment peut-on avoir 0€ d’augmentation avec un EDP satisfaisant et une inflation des produits alimentaires de 14 % ? C’est pourtant l’accord NAO, qu’ont signé trois syndicats de Capgemini “Sinon, on aurait rien eu !” disent-ils. Faux : En l’absence d’accord majoritaire, la direction avait quand même appliqué sa proposition l’année dernière. De plus, en ne signant pas, en restant dans l’union syndicale et en appelant à lutter, jusqu’à la grève, on met la direction en difficulté et on gagne. Un salaire plus bas c’est aussi une retraite plus faible. Ne faisons pas la même erreur dans la lutte pour les retraites et les droits defemmes !

Engageons nous dans la lutte pour les droits des femmes et la défense des retraites.

La grève est puissante

Chaque journée de grève est une journée de facturation perdue pour Capgemini, soit entre 3,5 à 4 fois le salaire net. Pour chaque salarié·e c’est un investissement de 80 % d’un ou un demi jour de salaire net (impôts déduits) pour deux ans de retraite en plus. C’est donc un impact fort sur les dirigeants, les actionnaires et l’Etat.
Facturé ou pas facturé, tout travail qui n’est pas réalisé impacte directement la production, la marge et contraint l’employeur à entendre les revendications des salarié·es.

Faire grève, c’est facile 

Il suffit d’arrêter de (télé)travailler et d’envoyer un message à son responsable

La retraite à 60 ans !

Le seul progrès qui vaille c’est le progrès social. La seule croissance qui vaille, c’est celle du bien être.
Pourquoi travailler plus si c’est pour être malade ? Si c’est pour être encore plus stressé·e ? Si c’est pour produire et polluer plus ? Si c’est pour manger mal faute de temps ? Si c’est pour avoir moins de temps pour nos proches ? Si c’est pour gagner moins ?

Les femmes (sous)mises à l’index !

Avec le projet de retraite à 64 ans qui pénalise encore plus les femmes, cette année aucune femme ni aucun homme ne devrait travailler la journée du 8 mars. L’index égalité F/H n’a eu aucun effet sur les écarts de salaires et de conditions de travail. Cet index a servi à protéger les entreprises contre les recours juridiques pour discrimination. Et le gouvernement veut remettre ça avec l’index senior ! Et pourquoi pas un index “femme seniore” ?

Et 7 et 8 et 9 mars… et on continue pour gagner.

Les fortes mobilisations depuis le début de l’année n’ont pas suffi. Lobstination du gouvernement Macron est grande. Mais l’utilisation du 47.1 pour la retraite à 64 ans est la preuve de sa faiblesse. Si on annonce par avance qu’on s’arrête après 1 jour ou deux, ce sera inutile. Pour gagner, on doit se mobiliser jusqu’au retrait de ce projet et continuer pour gagner l’égalité femme/homme et la retraite à 60 ans.
A partir du 7 mars, on bloque tout pour se faire entendre !

Rendez-vous :

Le 8 mars, plusieurs actions sont prévues sur des sites Capgemini, notamment à Toulouse, Nantes, Aix et Issy les Moulineaux.
person wearing black and red hoodie holding smoke bomb

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Publié le :
4 mars 2023

Salaires 2022 – Nos augmentations oubliées

L’action de l’intersyndicale continue, pour un juste partage des bénéfices et le maintien de notre pouvoir d’achat en cette période de forte inflation !

Une augmentation générale annuelle pour TOUTES et TOUS de 2.500 €

La direction de Capgemini n’en démord pas, des augmentations individuelles « au mérite », mais pas d’augmentation collective pour un partage équitable des bénéfices, ni  pour maintenir le pouvoir d’achat de toutes et tous les salarié·es en cette période de très forte inflation !

Vendredi 17 juin, la direction a invité une nouvelle fois les organisations syndicales représentatives pour présenter un nouvel accord salaire, avec un relèvement des plafonds pour le rattrapage, dont pourraient bénéficier les salariés concernés (salaires inférieurs à 60K€), ce qui finalement se traduirait par seulement 164 K€ distribués en plus, pour arriver à un total de 2,3 M€. Pour rappel, en 2021, Capgemini a réalisé un bénéfice record en France de 240 M€.

Cette nouvelle proposition de rattrapage prendrait en compte les augmentations individuelles de ce début d’année. Un tour de passe-passe qui ferait que la mesure ne concernerait plus que 3 468 salarié·es sur les 28 000 de l’UES Capgemini, soit 1 071 de moins que la version précédente !

CFDT, CGT, FO, Lien-UNSA, Solidaires, USAPIE appellent à une GRÈVE le jeudi 23 juin

Rassemblement à Issy-Les-Moulineaux – 147 Quai du Président Roosevelt à partir de 11h00

C’est dans l’union que les salarié·es seront plus fort·es.

La grève est un droit pour toutes et tous les salarié·es. Pour se mettre en grève, suivez le guide

 

 

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À propos

Publié le :
22 juin 2022

Droit à la déconnexion

Silence, ça tourne !

La négociation groupe sur le droit à la déconnexion est en cours. Malheureusement côté scénario la direction a déjà tué l’intrigue.
Allez, on vous spoile …

Plantons le décor :

Alors qu’il y a moins de 10 ans la porosité entre travail et vie privée était quasi nulle, aujourd’hui l’arrivée du télétravail a précipité les choses. Cependant dans le champ de la Loi Travail, une séquence prévoit d’instaurer des mesures sur le droit à la déconnexion. La direction a pris le rôle du scénariste martelant son leitmotiv :
« Les salarié·es sont acteurs actrices de leur déconnexion »
Tu parles d’un suspens ! Le cadrage est hyper restreint. On ne peut pas laisser dérouler cette interprétation.
Alors, la CGT propose quelques plans rapprochés : Les salarié·es sont en surcharge, en surmenage, relancé·es par des mails, harcelé·es par des demandes, en dépassement d’horaires…etc
Quelles sont leurs alternatives, comment dire Stop ?

Revisionnons les Flashbacks de notre messagerie :
Avez-vous répondu au mail ?
Le CV est-il rempli ?
Les pointages sont-ils à jour ?
La réponse au client a-t-elle été envoyée ?
Avez-vous participé à l’enquête de satisfaction ?
Quelle activité vous propose la Happiness Team ?
Avez-vous lu les dernières recommandations de votre établissement ?
De quelles manières peut-on intégrer une personne en situation de handicap dans l’équipe ?
Saviez-vous qui co-dirige votre entité ?
Connaissez-vous les derniers chiffres de votre activité ?
Allez-vous vous connecter à la prochaine réunion ?

Et n’oubliez pas de vous déconnecter.
Ah Non pas cette dernière ! ! Rien ne sera mis en place pour vous le rappeler ….

Alors pensez à vous déconnecter et pour le reste…
N’oubliez pas de répondre aux sollicitations !

La direction reste apathique et contraint les élu·es à faire de la figuration en réitérant :
« c’est simple, la solution est dans les mains des salarié·es. Il leurs suffit de lire les bonnes pratiques et de suivre une sensibilisation en modules de e-learning ! »
« Les salarié·es sont autonomes et libres de se déconnecter » et voilà c’est tout… C’est magique !
Partant de ce principe démagogique, la direction se dédouane ainsi de ses responsabilités.

Pas d’outils de mesure du temps de travail , car ce n’est pas le sujet !
Pas d’outils de mesure de la charge de travail, car ce n’est pas le sujet !
Pas d’accord sur les temps de déplacement, car ce n’est pas le sujet !
Rien, pas même un petit warning, une pop-up rappelant à la vigilance sur le temps de repos ou rappelant la plage de déconnexion ou autre…

HORS-SUJET !

A l’image de Scapin, la direction joue les fourbes puisqu’il est convenu que toute récompense ,notation favorable ou augmentation salariale, ne peut faire suite qu’à un surpassement d’objectif ou à un franchissement de sa « zone de confort », poussant ainsi le·la salarié·e à dépasser des limites, en outre-passant parfois le code du travail, le code de la route…etc.
L’unique responsable est le·la salarié·e. Donc toute prévention est inutile, il suffit d’être raisonnable !

La direction ne nous responsabilise pas,
elle nous culpabilise.

Fin du court-métrage. The end ! Générique ! Quel cinéma !

STOP ! STOP !  STOP ! STOP ! STOP !  STOP ! STOP ! STOP !  STOP !
Engagement ZéRO ! ça c’est de la négo ! La direction doit revoir son synopsis !
C’est pourquoi la CGT revendique :

  1. L’employeur, garant de l’organisation du travail et de la santé des salarié·es doit mettre en œuvre un droit à la déconnexion, sans faire basculer sa responsabilité sur les salarié·es en invoquant un devoir de déconnexion.Par définition, les salarié·es demeurent en situation de subordination par rapport à l’employeur. En aucun cas il ne doit s’agir de rendre les salarié·es responsables, à la place de son employeur, de son impossibilité de se déconnecter, que ce soit à cause de sa charge de travail et/ou d’une organisation du travail défaillante par exemple, situations sur lesquelles les salarié·es n’ont pas de prise en tant que subordonné·es.
  2. Le/la manager ne doit pas contacter le/la salarié·e en dehors de ses heures habituelles de travail ; c’est de la responsabilité du manager de connaitre ses horaires.Les salarié·es sont réputé·es avoir un droit à la déconnexion en dehors de leurs heures habituelles de travail définies avec le manager. Le respect de ces heures garantit le respect de la vie privée du/de la salarié·e.
  3. La direction doit mettre en place, au retour de congés (maladie, congés payés, …), un temps durant lequel le/la salarié.e est libéré.e, pour pouvoir se mettre à jour des changements intervenus durant son absence. Cela de façon à éviter que les salarié.e.s ne se sentent obligé·es de recommencer à travailler durant leurs congés, ou surchargés à leur retour.
  4. Les ressources du système d’information, définies par la Charte informatique annexée au règlement intérieur de l’entreprise, ne doivent pas, en principe, être utilisées en dehors des heures habituelles de travail. Leur utilisation ne peut pas être imposée aux salarié·es sauf astreintes dûment formalisées et organisées par le management, ou impératifs exceptionnels d’activité.
  5. Concernant plus particulièrement l’usage de la messagerie électronique professionnelle, le/la salarié·e n’est jamais tenu·e de prendre connaissance des courriels qui lui sont adressés ou d’y répondre en dehors de ses heures habituelles de travail. Il en est de même des appels ou messages téléphoniques professionnels reçus pendant les temps de repos ou de congé ; en aucun cas on ne peut lui en tenir rigueur. Les appels sur le téléphone personnel sont à proscrire sauf accord express du/de la salarié·e. Les managers se doivent d’être exemplaires et ne sollicitent par leurs équipiers pendant leurs temps de repos.
  6. Skype, Teams et autres outils de communication ne doivent pas avoir de connexion automatique activée par défaut.
  7. Les managers doivent avoir dans leurs mails, en signature par exemple, un message du type « Si vous recevez ce courriel pendant vos temps non travaillés, il ne requiert ni prise de connaissance ni réponse immédiate de votre part ».
  8. Les managers et les RH doivent obligatoirement être formé·es sur le droit à la déconnexion et sur les leviers à utiliser pour réduire et optimiser le nombre de mails envoyés.
  9. La direction doit donner le droit à tous/toutes les salarié·es ayant un travail autonome nécessitant de la concentration, d’être non joignable durant un temps de travail déterminé (sauf urgence ou astreinte).
  10. L’entreprise doit respecter l’obligation d’un décompte horaire.
  11. Le temps de travail des salarié·es, y compris les cadres au forfait, doit être maîtrisé de telle sorte que leur durée quotidienne maximale soit limitée à 10 h.
  12. L’entreprise doit assurer l’obligation de respecter les durées maximales de travail journalières et hebdomadaires, avec la mise en place d’un système d’alerte en cas de dépassement.
  13. La direction doit mettre en place un système de suivi collectif de la charge de travail, avec des critères objectifs, servant de base aux entretiens individuels.
  14. Le nombre de jours maximum travaillés doit être baissé à 200 jours par an, sans dérogation possible.
  15. Un bilan annuel du temps de travail de l’ensemble des salarié.e.s, par catégorie socioprofessionnelle et secteur (y compris les salariés au forfait) doit être présenté au CSE. Cette évaluation peut par exemple être intégrée au bilan social.
  16. Le temps de transport doit être comptabilisé comme du temps de travail (70 % des cadres disent travailler pendant leurs trajets).
  17. La direction doit compenser la sujétion que représente le déplacement et le découchage, par du temps de repos équivalent et/ou une rémunération.

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Publié le :
19 avril 2022
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