#Capgemini

Droit à la déconnexion

Silence, ça tourne !

La négociation groupe sur le droit à la déconnexion est en cours. Malheureusement côté scénario la direction a déjà tué l’intrigue.
Allez, on vous spoile …

Plantons le décor :

Alors qu’il y a moins de 10 ans la porosité entre travail et vie privée était quasi nulle, aujourd’hui l’arrivée du télétravail a précipité les choses. Cependant dans le champ de la Loi Travail, une séquence prévoit d’instaurer des mesures sur le droit à la déconnexion. La direction a pris le rôle du scénariste martelant son leitmotiv :
« Les salarié·es sont acteurs actrices de leur déconnexion »
Tu parles d’un suspens ! Le cadrage est hyper restreint. On ne peut pas laisser dérouler cette interprétation.
Alors, la CGT propose quelques plans rapprochés : Les salarié·es sont en surcharge, en surmenage, relancé·es par des mails, harcelé·es par des demandes, en dépassement d’horaires…etc
Quelles sont leurs alternatives, comment dire Stop ?

Revisionnons les Flashbacks de notre messagerie :
Avez-vous répondu au mail ?
Le CV est-il rempli ?
Les pointages sont-ils à jour ?
La réponse au client a-t-elle été envoyée ?
Avez-vous participé à l’enquête de satisfaction ?
Quelle activité vous propose la Happiness Team ?
Avez-vous lu les dernières recommandations de votre établissement ?
De quelles manières peut-on intégrer une personne en situation de handicap dans l’équipe ?
Saviez-vous qui co-dirige votre entité ?
Connaissez-vous les derniers chiffres de votre activité ?
Allez-vous vous connecter à la prochaine réunion ?

Et n’oubliez pas de vous déconnecter.
Ah Non pas cette dernière ! ! Rien ne sera mis en place pour vous le rappeler ….

Alors pensez à vous déconnecter et pour le reste…
N’oubliez pas de répondre aux sollicitations !

La direction reste apathique et contraint les élu·es à faire de la figuration en réitérant :
« c’est simple, la solution est dans les mains des salarié·es. Il leurs suffit de lire les bonnes pratiques et de suivre une sensibilisation en modules de e-learning ! »
« Les salarié·es sont autonomes et libres de se déconnecter » et voilà c’est tout… C’est magique !
Partant de ce principe démagogique, la direction se dédouane ainsi de ses responsabilités.

Pas d’outils de mesure du temps de travail , car ce n’est pas le sujet !
Pas d’outils de mesure de la charge de travail, car ce n’est pas le sujet !
Pas d’accord sur les temps de déplacement, car ce n’est pas le sujet !
Rien, pas même un petit warning, une pop-up rappelant à la vigilance sur le temps de repos ou rappelant la plage de déconnexion ou autre…

HORS-SUJET !

A l’image de Scapin, la direction joue les fourbes puisqu’il est convenu que toute récompense ,notation favorable ou augmentation salariale, ne peut faire suite qu’à un surpassement d’objectif ou à un franchissement de sa « zone de confort », poussant ainsi le·la salarié·e à dépasser des limites, en outre-passant parfois le code du travail, le code de la route…etc.
L’unique responsable est le·la salarié·e. Donc toute prévention est inutile, il suffit d’être raisonnable !

La direction ne nous responsabilise pas,
elle nous culpabilise.

Fin du court-métrage. The end ! Générique ! Quel cinéma !

STOP ! STOP !  STOP ! STOP ! STOP !  STOP ! STOP ! STOP !  STOP !
Engagement ZéRO ! ça c’est de la négo ! La direction doit revoir son synopsis !
C’est pourquoi la CGT revendique :

  1. L’employeur, garant de l’organisation du travail et de la santé des salarié·es doit mettre en œuvre un droit à la déconnexion, sans faire basculer sa responsabilité sur les salarié·es en invoquant un devoir de déconnexion.Par définition, les salarié·es demeurent en situation de subordination par rapport à l’employeur. En aucun cas il ne doit s’agir de rendre les salarié·es responsables, à la place de son employeur, de son impossibilité de se déconnecter, que ce soit à cause de sa charge de travail et/ou d’une organisation du travail défaillante par exemple, situations sur lesquelles les salarié·es n’ont pas de prise en tant que subordonné·es.
  2. Le/la manager ne doit pas contacter le/la salarié·e en dehors de ses heures habituelles de travail ; c’est de la responsabilité du manager de connaitre ses horaires.Les salarié·es sont réputé·es avoir un droit à la déconnexion en dehors de leurs heures habituelles de travail définies avec le manager. Le respect de ces heures garantit le respect de la vie privée du/de la salarié·e.
  3. La direction doit mettre en place, au retour de congés (maladie, congés payés, …), un temps durant lequel le/la salarié.e est libéré.e, pour pouvoir se mettre à jour des changements intervenus durant son absence. Cela de façon à éviter que les salarié.e.s ne se sentent obligé·es de recommencer à travailler durant leurs congés, ou surchargés à leur retour.
  4. Les ressources du système d’information, définies par la Charte informatique annexée au règlement intérieur de l’entreprise, ne doivent pas, en principe, être utilisées en dehors des heures habituelles de travail. Leur utilisation ne peut pas être imposée aux salarié·es sauf astreintes dûment formalisées et organisées par le management, ou impératifs exceptionnels d’activité.
  5. Concernant plus particulièrement l’usage de la messagerie électronique professionnelle, le/la salarié·e n’est jamais tenu·e de prendre connaissance des courriels qui lui sont adressés ou d’y répondre en dehors de ses heures habituelles de travail. Il en est de même des appels ou messages téléphoniques professionnels reçus pendant les temps de repos ou de congé ; en aucun cas on ne peut lui en tenir rigueur. Les appels sur le téléphone personnel sont à proscrire sauf accord express du/de la salarié·e. Les managers se doivent d’être exemplaires et ne sollicitent par leurs équipiers pendant leurs temps de repos.
  6. Skype, Teams et autres outils de communication ne doivent pas avoir de connexion automatique activée par défaut.
  7. Les managers doivent avoir dans leurs mails, en signature par exemple, un message du type « Si vous recevez ce courriel pendant vos temps non travaillés, il ne requiert ni prise de connaissance ni réponse immédiate de votre part ».
  8. Les managers et les RH doivent obligatoirement être formé·es sur le droit à la déconnexion et sur les leviers à utiliser pour réduire et optimiser le nombre de mails envoyés.
  9. La direction doit donner le droit à tous/toutes les salarié·es ayant un travail autonome nécessitant de la concentration, d’être non joignable durant un temps de travail déterminé (sauf urgence ou astreinte).
  10. L’entreprise doit respecter l’obligation d’un décompte horaire.
  11. Le temps de travail des salarié·es, y compris les cadres au forfait, doit être maîtrisé de telle sorte que leur durée quotidienne maximale soit limitée à 10 h.
  12. L’entreprise doit assurer l’obligation de respecter les durées maximales de travail journalières et hebdomadaires, avec la mise en place d’un système d’alerte en cas de dépassement.
  13. La direction doit mettre en place un système de suivi collectif de la charge de travail, avec des critères objectifs, servant de base aux entretiens individuels.
  14. Le nombre de jours maximum travaillés doit être baissé à 200 jours par an, sans dérogation possible.
  15. Un bilan annuel du temps de travail de l’ensemble des salarié.e.s, par catégorie socioprofessionnelle et secteur (y compris les salariés au forfait) doit être présenté au CSE. Cette évaluation peut par exemple être intégrée au bilan social.
  16. Le temps de transport doit être comptabilisé comme du temps de travail (70 % des cadres disent travailler pendant leurs trajets).
  17. La direction doit compenser la sujétion que représente le déplacement et le découchage, par du temps de repos équivalent et/ou une rémunération.

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À propos

Publié le :
19 avril 2022
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Augmentation record pour les actionnaires et les dirigeants

De grosses augmentations pour les actionnaires et dirigeants

De l’argent dans le groupe, il y en a. Il y en a même comme jamais. Simplement les dirigeants on fait le choix de le garder pour eux et de s’augmenter confortablement…

Il n’y a qu’a regarder les informations que la loi oblige encore le groupe à publier :

Les administrateurs se sont augmentés de 33 % ! (*)

+33 % d’augmentation de la rémunération…pour eux visiblement il n’est pas question de crise…

Parmi les administrateurs on trouve des PDGs de grands groupes (Total, Pernod Ricard…) qui ne sont pas vraiment dans le besoin et deux représentants de salarié·es, supposés porter la voix des salarié·es au conseil d’administration. Ils appartiennent au deux principaux “partenaires sociaux” dans le “dialogue social” du groupe Capgemini. Ceux qui signent les accords impossibles à signer. Vu le résultat de la négociation sur les salaires, on ne peut qu’être sceptiques sur leur rôle…

L’ESOP pour Aiman EZZAT : 2 M€ en actions (*)

Quant au nouveau directeur général, depuis sa promotion, il n’en finit plus de recevoir des actions gratuites… 25 000 en octobre dernier (soit environ 2 M€) et 16 000 de plus en novembre…  Sympa l’ESOP pour les dirigeants !

 

Les actionnaires s’augmentent les dividendes de 44 % (*)

Le dividende passe donc de 1,35€ à 1,95€ soit une augmentation de 44 %.

Visiblement ça n’est pas la crise pour les actionnaires… Etonnamment ces informations n’apparaissent pas dans la “lettre aux actionnaires” qui a été envoyée aux salarié·es actionnaires par le groupe le 8 juillet .

(*) Toutes les données sont issues des documents annuels publiés par Capgemini, plus précisément du Document d’Enregistrement Universel 2020 : pages 82, 116 et 287

Le système cautionné par les “partenaires sociaux”.

Accord inacceptable d’un côté. Rétributions plus que confortables de l’autre. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes chez Capgemini. Les salarié·es font les efforts pendant que les dirigeants et actionnaires encaissent le fruit de leurs efforts ! Quel que soit le salaire, cela s’appelle de l’exploitation.

Pour cautionner ce système vis-à-vis des salarié·es, la direction a besoin de ses “partenaires sociaux” qui font accepter l’inacceptable aux salarié·es. On comprend mieux la “promotion” de la signature de l’accord faite par la direction du groupe (reçue par mail le 7 mai 2021). Le service rendu à la direction vaut bien ce petit coup de pub…

Tant que les syndicats majoritaires signeront de tels accords sur les salaires, il n’y aura rien à en attendre.

Combien de temps allons-nous accepter cette situation ? Exigeons un juste retour de notre travail.

C’est possible.

stack of books on table

Le télétravail selon la direction… Ses pistes de réflexion tant attendues

Notre bien-être avant tout…

Ce qui importe à Eman Ezzat PDG de notre belle entreprise dans une vidéo que nous avons certainement tou·te·s vue en primeur sur les réseaux c’est le plus beau et le mieux pour ses salarié·es. 
Oui, notre PDG nous explique pendant quelques minutes que la priorité de Capgemini est de nous installer correctement lorsque nous sommes en télétravail, quelle que soit notre situation. 
Bon ben le suspens qui durait depuis la deuxième réunion de négociation (nous en sommes à la quatrième) vient d’être dévoilé au grand jour et pour nous, cela valait vraiment la peine d’attendre ! 

Que du neuf !

Quelle nouveauté, quelle superbe aubaine, quelle originalité, quelle …. Enfin quelle est la valeur ajoutée de ce qui nous est présenté en séance de négociation sur le télétravail ?
Pour notre direction, le fait que nous soyons en télétravail à 100 % depuis un an n’a eu aucun effet sur ses propositions. 
Nous allons donc passer maintenant en détail ce qu’elle nous propose, dans sa grande bonté, de mettre en place pour que nos conditions de télétravail soient beaucoup plus agréables et confortables. 
Alors, pour ceux qui font moins de 6 jours de télétravail ça sera RIEN, nada, kedalle, juste un pc portable mais ça tout le monde l’a déjà !
  
En revanche pour celles et ceux qui ont plus de 6 jours de télétravail, dans sa très grande générosité, ça sera le Nirvana, oui pour vous chèr·es collègues vous aurez droit à une chaise et un écran déporté, mais attention seulement si vous le demandez, d’accord ? 
Pour le reste ben vous aurez, une indemnité télétravail qui, toujours pour la direction, couvre les frais liés notamment à la connexion internet, que vous avez déjà d’ailleurs. 
Alors, si vous aviez pour ambition de vous faire rembourser une chaise que vous vous êtes offerte parce que la chaise de cuisine commençait à être inconfortable, oui au bout d’un an quand même, on essaie de rechercher un “p’tit confort” ! 
Bon ben c’est raté, votre chaise ne fera l’objet d’aucun remboursement… fallait pas vouloir le confort aussi vous êtes rigolos…  

Merci patron !

Mais victoire, Capgemini consent dans un élan de générosité à ce que les salarié·es souffrant de TMS aient la possibilité d’acquérir une chaise de bureau auprès d’un fournisseur professionnel de leur choix oh merci grand manitou, franchement nous allons vraiment nous délecter d’avoir enfin droit à une chaise conforme à nos maux…mais au fait, une chaise adaptée c’est une mesure préventive, pas curative, alors quand on souffre déjà de TMS c’est un peu trop tard !
Mais ça a ses limites les budgets, donc faites attention au prix car le remboursement sera soumis à conditions : pas plus de 200 euros, frais de livraison inclus… trop trop bien. 
Il faudra bien entendu y joindre une facture et une attestation de suivi individuel de votre état de santé délivrée par le médecin du travail avec une préconisation d’équipement… 
Après, si vous dépendez d’un site qui va bientôt fermer (pour réunification sur un seul site) vous pourrez bénéficier, si vous courrez assez vite car il n’y en aura pas pour tout le monde, d’un siège de récupération sur le site qui va fermer.
La liste n’est pas très longue pour l’instant, il y a Strasbourg, Nantes bientôt et si nous avons bien compris il y aura aussi Toulouse… Il y a eu aussi Canéjan, mais là c’est trop tard, dommage ! !  Les salarié·es concerné·es doivent contacter le Responsable Environnement Travail. 
Bien entendu si vous bénéficiez de ce dispositif, vous n’aurez pas droit à une chaise neuve… 

Cerise sur le gâteau…

Pour les chaises, le choix sera limité, catalogue proposé par la direction avec livraison par un géant du secteur, celui qui vous fait un grand sourire sur les cartons et qui ne paie pas trop d’impôts en France,  nous n’avons pour l’instant pas plus de détails sur cette partie obscure de la force…
Normalement, le matériel n’impactera pas les finances des projets sur lesquels vous travaillez, affirmation de la direction, mais comme disait nos grand-mères “je ne crois que ce que je vois” écrit noir sur blanc.

La CGT s’insurge contre ce modèle discriminant les salarié·es vis-à-vis du télétravail ! 

Nous réclamons, pour tou·te·s  : 

. Un siège de bureau adapté à chacun·e, 
. Un bureau  
. Un écran déporté 
. Un casque 
. Une souris sans fil 
. Un clavier déporté 
. Un rehausseur
. Etc… 
 
Nous demandons aussi une révision des indemnités afin qu’elles soient en adéquation avec le coût de la vie. 
 
La suite au prochain numéro ! 
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À propos

Publié le :
6 mai 2021

Comment forcer le pouvoir à gouverner pour l’intérêt général ?

Un président qui renvoie l’ascenseur aux copains qui l’ont mis en place…

Pour qui roule Macron ?

Macron a été élu “par le peuple, pour le peuple”. En théorie du moins.

On n’en reviendra pas sur la partie “par le peuple” tant le choix au second tour de l’élection présidentielle de 2017 a montré une parodie de démocratie…Macron a été élu par défaut sans une réelle adhésion du peuple. Il serait bon qu’il s’en souvienne.

“Pour le peuple” : le moins que l’on puisse dire est que la période actuelle prouve le contraire :

Macron donne des milliards aux entreprises, pas pour les emplois mais pour les entreprises, (la nuance est de taille) : le meilleur exemple est celui de l’aéronautique. L’état délègue aux donneurs d’ordre la gestion des milliards d’euros qu’il mobilise pour le secteur. Charge à ces entreprises de gérer la distribution de l’aide publique en fonction de leurs intérêts privés.  Le tout bien entendu sans la moindre contrepartie.

Aucune politique sociale.

Cette crise n’est pas du fait de la population. Pourtant la précarité explose et un désastre social s’installe.  Le gouvernement devrait donc proposer une véritable politique sociale pour aider la population dans cette situation face à la crise, prendre des décisions dans le sens de l’intérêt général.
Il en profite au contraire pour réduire les droits des salarié·es – à grands coups d’ordonnances-, réduire les indemnités chômage,  réduire nos libertés, remettre en route son projet pour faire exploser le système de retraites.
Plutôt que de renforcer les services publics, dans cette période où l’hôpital public a besoin de moyens, le gouvernement réduit le nombre de lits dans les hôpitaux, asphyxie les soignant·es et réduit les moyens des services publics.
Même pour les “entrepreneurs”, que Macron a flatté durant sa campagne électorale, les masques tombent :
Des milliards donnés sans contrepartie et sans obligation de rembourser pour les amis du pouvoir quand les “petits patrons” bénéficient uniquement de prêts garantis qu’ils devront rembourser.
Etc. etc.
La liste des décisions gouvernementales est longue et nous n’avons encore pas tout vu car, il va bientôt nous reparler de la dette pour rembourser les milliards du chômage partiel, profitant de l’occasion pour démanteler les services publics.
En un mot, ce gouvernement sacrifie l’intérêt général sur l’autel de quelques intérêts privés. Personne ne peut ignorer aujourd’hui pour qui roule Macron.

Comment faire pour que Macron s’occupe enfin de l’intérêt général ?

Devons nous attendre 2022 et la prochaine élection présidentielle pour faire changer sa politique ? A l’évidence non. Ce sera trop tard. Et le scenario promet d’être au moins aussi pénible qu’en 2017.
Macron changera-t-il spontanément de politique pour s’occuper enfin de l’intérêt général ? Quand bien même il serait pris d’une révélation sur sa fonction, ce qui semble déjà fort peu probable tant il est imbibé du dogme libéral, il ne fait aucun doute que les tenants de cet ordre financier, qui ont sponsorisé son élection, sauront le lui rappeler et le remettre dans le droit chemin.
Alors comment faire ?
Il n’y a pas 50 solutions. Il n’y en a qu’une et elle est aussi vieille que notre démocratie : c’est dans la rue que le peuple doit montrer son refus de cette situation et imposer une politique enfin sociale.
C’est bien pour cela qu’il se donne tant de mal pour nous rabâcher que manifester c’est ringard, qu’il tente de ramener les manifestations à du folklore, ou qu’il n’hésite pas à utiliser ses relais pour dissuader le peuple de manifester car les manifestations sont dangereuses : il y règne la violence avec de dangereux casseurs, etc, etc..
Le pouvoir ne sait que trop bien que :
Pour stopper la précarité ;

Pour défendre les emplois et les services publics ;

Pour imposer une politique qui réponde aux besoins de la population et pas à ceux de la finance : c’est dans la rue que ça se passe !

selective focus photography of man holding loudspeaker beside building

À propos

Publié le :
18 mars 2021