#Grève

Appel à la grève le 27 Juin ! !

Contre l’extrême droite et les politiques régressives de Macron, toutes et tous mobilisé·es, en action jusqu’au 7 juillet 2024

A l’appel de la CGT Capgemini pour des augmentations de salaire, toutes et tous mobilisé·es, en grève et dans la rue le 27 juin 

  
La CGT revendique des augmentations générales de salaire
 
Les salaires ont encaissé la réapparition d’une inflation massive en 2021 en baissant de 2,5 % en valeur constante en 2022 et 2025 à cause des prix importés et des super profits des entreprises, et malgré le mécanisme du Smic pour les basses rémunérations. 
En outre, la gestion budgétaire des entreprises, notamment dans les secteurs d’activités des Bureaux d’études, est très gourmande en financement de la part de l’Etat pour pallier à leurs difficultés de recrutement, à travers l’apprentissage plutôt qu’en améliorant les conditions de travail et salaires dans leurs secteurs.
Nous demandons des hausses de salaire et pas des exonérations des cotisations sociales ou d’un énième dispositif visant à appauvrir les ressources des services publics et de notre sécurité sociale.
 

Les revendications de la CGT : des augmentations générales de salaire, le retour à l’indexation des salaires sur l’inflation, l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes

– Des hausses générales de salaire de 4 %
– Le retour à l’indexation des salaires sur l’inflation préalable à toute augmentation pour que les hausses de salaire ne se limitent pas à rattraper uniquement l’inflation mais rémunèrent aussi la productivité et l’évolution des compétences, de telle sorte que les salaires évoluent plus vite que les prix dans ce cas de figure.
– L’égalité salariale entre les femmes et les hommes tout de suite 
 

La CGT revendique l’abrogation de la contre-réforme des retraites et la retraite à 60 ans

La CGT s’est battue contre la contre-réforme de retraites déployée par les gouvernements Macron en 2023, avec une forte mobilisation de l’ensemble des travailleuses et des travailleurs.
La retraite subit depuis de nombreuses années les velléités des différents gouvernements de faire reculer l’âge de départ à la retraite, de maintenir les travailleuses et travailleurs plus longtemps sur le marché du travail quitte à ce qu’ielles soient privé·es d’emploi, et des pensions sous revalorisées.
La réforme de l’AGIRC ARRCO en 2017 a pesé lourdement sur la situation des retraité.e.s et chaque réforme qui a suivi a aggravé la situation au nom d’allégements de cotisations qui ne sont rien d’autre qu’une bascule plus importante de la valeur vers le capital plutôt que vers le travail. 
En outre, qu’il s’agisse des retraites, de la Sécurité Sociale, de l’Assurance-chômage ou encore de la formation professionnelle, tous ces dispositifs gérés paritairement c’est-à-dire par le patronat et les syndicats, sont à l’équilibre. 
La gestion paritaire a toujours permis une gestion équilibrée, systématiquement mise à mal par l’intervention de l’Etat, qui, dès qu’il prend la main, n’a de cesse de dégrader les comptes de ces dispositifs… sûrement pour mieux justifier du transfert de certains marchés vers le privé. 
Les employeurs financent de moins en moins le système social, de plus en plus à la charge des travailleuses et travailleurs, contraint·es de surcroît de passer par des contrats privés pour maintenir leur couverture sociale.

Les revendications de la CGT : abrogation de la réforme des retraites 2023, retour à la retraite à 60 ans, fin des exonérations de cotisations pour les entreprises et financement à travers les cotisations

– Abrogation immédiate de la réforme Macron
– Retour à la retraite à 60 ans pour toutes et tous et fin des mesures d’austérité sur les retraites issues de la réforme 2017 de l’AGIRC ARRCO, c’est-à-dire toutes les mesures visant à décaler le bénéfice de la retraite à taux plein même lorsque les droits sont acquis et sous revalorisation régulière des pensions, 
– Abrogation des réformes ayant conduit au financement par l’impôt de la retraite et non par les cotisations sociales 
– Fin des exonérations de cotisations qui dégradent les comptes publics par l’absence de financement des employeurs afin de soutenir la sécurité sociale et les retraites

La CGT revendique le blocage des prix de l’énergie et des produits de première nécessité

 
L’inflation massive observée ces dernières années est liée à une politique de prix des distributeurs bien plus que des producteurs et à des jeux sur les marchés financiers sans aucune réalité économique.
Le blocage des prix n’est pas nécessairement de la dette mais un choix politique que d’autres pays ont pu faire avant nous, en limitant les marges des entreprises et à travers le choix d’une politique énergétique indépendante des marchés financiers.

Les revendications de la CGT : sortie du marché de l’énergie européen et blocage des prix des produits de première nécessité

– Comme d’autres pays Européens, sortir du marché de l’énergie pour que le prix de l’énergie ne soit pas fixé au travers des spéculations qui ont cours sur les marchés financiers sans fondement économique
– Contrôle des prix d’une liste de produits de première nécessité avec un blocage imposant un plafond au-delà duquel la vente est interdite. 
 

L’annulation des lois Travail I et II, de la réforme de l’Assurance chômage et de la loi Asile Immigration

Les gouvernements successifs depuis plusieurs décennies n’ont cessé de détricoter le code du travail pour permettre des licenciements facilités, une moindre réparation des préjudices subis par les salarié·es, une inversion des normes permettant aux entreprises de ne pas avoir à respecter les dispositions conventionnelles à l’exception de quelques sujets comme les rémunérations. 
Elles ont favorisé la variabilisation des rémunérations au détriment du salaire et en même temps, la fragilisation des instances représentatives du personnel. La création des Comités Sociaux et Economiques a conduit à un traitement moindre de la sécurité et de la santé au travail avec la disparition des CHSCT en tant qu’instance plénière.
Dans la même logique, l’Assurance-chômage subit les offensives gouvernementales et patronales contre les privé·es d’emploi alors même que leur précarisation accrue n’a jamais permis d’aider au retour à l’emploi. Par contre, la paupérisation d’une partie du salariat, en emploi ou non est bien réelle.
La loi Asile et Immigration créé le contexte idéal pour l’exploitation des salarié·es sans papier, davantage précarisé·es encore sans jamais remettre en cause les modèles économiques de ceux qui grossissent leurs bénéfices sur l’autel du sacrifice de cette partie de la population. 

Les revendications de la CGT : abrogation des lois Travail I et II et de la réforme de l’Assurance-chômage

– Abrogation des lois Travail I et II et restauration immédiate des CHSCT
– Abrogation de la réforme de l’Assurance-chômage 2023 et à venir
– Abrogation de la loi Asile et Immigration et régularisation des tou·t·es les travailleu.r.euses sans papiers

La lutte contre les violences sexistes et sexuelles

Soi-disant grande cause des autorités gouvernementales, force est de constater qu’au-delà des opérations de communication, obtenir les garanties, les droits et les moyens d’y parvenir reste un vœu pieu.
Les discriminations envers les femmes, comme envers les LGBT+ doivent être combattues et de vrais droits sont encore à combattre, notamment à travers la loi, pour imposer de traiter ces sujets en entreprise comme ailleurs et allouer des moyens significatifs sur ce sujet.

Les revendications de la CGT : imposer de négocier partout des accords contre les violences sexistes et sexuelles et plus particulièrement la protection des victimes, la formation de toutes et tous en entreprise, des aménagements et organisations de travail en ce sens

– Rendre obligatoire la formation de tous les managers et des salarié·es
– Mise à disposition des travailleuses et travailleurs de support leur permettant d’identifier les comportements et d’intervenir 
– Imposer la protection de celles et ceux qui interviennent en interdisant tout licenciement, rupture conventionnelle ou sanction dans un délai de 6 mois minimum
– Imposer les aménagements dans l’organisation du travail pour les victimes
– Imposer que les victimes n’aient pas à subir de situation de coprésence avec le harceleur sans que ce soit la victime qui soit écartée des lieux de travail

À propos

Publié le :
25 juin 2024

Appel à la grève le 16 mai, jour de l’AG des actionnaires

Les salarié·es de Capgemini réuni·es en Assemblée Générale ce lundi 13 mai ont décidé de se mettre en grève la journée du 16 mai -jour de l’assemblée générale des actionnaires- pour exiger des augmentations de salaires.

Les salarié·es ont décidé de faire des rassemblements sur tous les sites Capgemini.

La CGT Capgemini appelle donc tous·tes les salarié·es à se mettre en grève et à se rassembler devant leur site le 16 mai toute la journée, avec banderoles, drapeaux, et tout autre objet sonore ou visuel.

Salarié·es travailant en clientèle, sur site ou en télétravail, lâchons les claviers et retrouvons nous TOUTES ET TOUS DEVANT NOS LOCAUX.

La CGT Capgemini invite également les autres syndicats de Capgemini à se joindre au mouvement et à appeler à la grève le 16.

Toutes et tous uni·es, tout est possible ! Sortons les banderoles !

CAPGEMINI EN GRÈVE POUR UNE AUGMENTATION GENERALE DE 2 800€ 

À propos

Publié le :
14 mai 2024

Droits des femmes – Grève le 8 Mars

Le 8 mars, c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Une journée de grève de toutes et tous pour revendiquer et gagner l’égalité. C’est aussi une journée de solidarité avec les femmes du monde entier et de lutte contre les idées d’extrême droite sexistes et patriarcales. Rejoignons les manifestations partout en France et soyons toutes et tous mobilisé·es pour l’égalité au travail et dans la vie !

ET SI ON ARRÊTAIT TOUTES ET TOUS DE TRAVAILLER ?

INCLUSION EXCLUSION

La règle voulant que le masculin l’emporte sur le féminin aurait été introduite au 17e siècle pour contrer l’influence grandissante des femmes sur la scène intellectuelle. Depuis,des générations d’écolières et d’écoliers répètent inlassablement que « le masculin l’emporte sur le féminin », se préparant ainsi à occuper des places différentes et hiérarchisées dans la société.

On peut changer cette vision masculiniste de la langue et de la société, en effet, ne plus  exclure les femmes permet de les inclure et chez Capgemini, si on veut inciter les femmes à se sentir à l’aise, la moindre des choses serait de ne pas les invisibiliser, il suffit de s’adresser à toutes et tous, sans hiérarchiser ou prioriser un genre.

LE TRAITEMENT DES VIOLENCES CHEZ CAP

La situation, souvent compliquée, fait que systématiquement la victime est isolée. Ce qui peut paraître urgent et protecteur, cette solution ne peut être viable, car c’est la double peine pour la victime ! Par ce choix Capgemini impose ainsi à la victime à porter le poids de toute la situation. L’isolement renforce la culpabilité et empêche toute reconstruction, ajoutons à cela la mise en doute de la parole de la victime. La quasi totalité des cas, sont des jeunes femmes victimes de propos et d’agissements sexuels et sexistes sur le lieu de travail. Pourquoi ne pas isoler le présumé harceleur le temps de l’enquête ? L’entreprise a mis en place des formations et une alerte
HSAS… mais est ce suffisant ? Le 8 mars c’est l’occasion de sortir du silence !

L’ÉGALITÉ SALARIALE

dans nos entreprises. Depuis 2006, l’obligation de négocier un accord égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, astreint nos directions successives de palier avec des mesurettes incapables de régler cette injustice. Le problème de cette obligation est que la contrainte non respectée n’est pas associée à une sanction à la hauteur du préjudice. Nos dirigeants sont donc dans le discours : “on veut bien, la preuve on négocie, mais on peut point, la preuve les écarts continuent”. Alors 18 ans plus tard, après la première obligation de négocier, où en sommes nous ?

L’égalité commence par l’égalité salariale : “Même travail, même salaire”. Cette phrase pourtant simple est très compliquée à réaliser

LES PERLES DE CAPGEMINI

Nous avons illustré cet article avec des “perles” récoltées sur ce site interne à Capgemini.

“Tu as été absente 4 mois”

“Accord égalité en vigueur chez Capgemini : article 4.7.3 REMUNERER LES SALARIES SANS TENIR COMPTE DES CONGES POUR MATERNITE OU ADOPTION L’UES Capgemini adopte un principe de non-discrimination et une non-proratisation lors de la validation des augmentations de salaires et des calculs de la part variable pour les salariés absents pour des congés maternité/adoption.”

Il semble que les RH ne prennent pas connaissance du code du travail ni des accords chez Capgemini ….

 

“ça a bien été prouvé scentifiquement que les hommes…”

C’est sexiste, méprisant, rabaissant, humiliant envers la moitié de la population, il faut que ça cesse !

“Ne te plains pas de ton salaire, tu es une femme”

Article L140-2 du Code du Travail : Tout employeur est tenu d’assurer, pour un même travail ou pour un travail de valeur égale, l’égalité de rémunération entre les hommes et les femmes.

C’est plus qu’affligeant c’est illégal et c’est chez Capgemini.

“Ah voilà ma blonde préférée”

Les auteurs d’agissements sexistes peuvent faire l’objet d’une sanction disciplinaire allant du simple avertissement jusqu’au licenciement, tandis que les employeurs peuvent être condamnés à réparer le préjudice subi par les victimes.

Peine applicable. L’outrage sexiste ou sexuel aggravé est un délit. : Acte interdit par la loi et puni d’une amende et/ou d’une peine d’emprisonnement inférieure à 10 ans Il est puni d’une amende de 3750 €.

 

Dessin humoristique de Kurt. Egalité salariale : Même travail, même salaire ! Une femme devant le directeur dit : "Les comptes sont pas bons, Kevin !"

À propos

Publié le :
4 mars 2024

Mobilisation nationale du 13 octobre

Partout en Europe mobilisé·es pour le progrès social

À l’initiative de la Confédération européenne 
des syndicats (CES) l’ensemble des travailleurs 
et des travailleuses d’Europe sont appelé·es 
à se mobiliser le 13 octobre 2023.

À la rentrée 2023 seront discutés au Parlement les budgets des services publics et de la Sécurité sociale. Ces deux projets de loi sont soumis 
aux règles européennes d’austérité qui sont systémati­quement appliquées en défaveur des travailleurs·ses et 
des citoyen·nes. Le projet de budget 2023 du gouvernement l’écrivait d’ailleurs noir sur blanc : c’est pour respecter les engagements budgétaires européens qu’il fallait faire des économies sur les retraites, et ce afin de justifier des baisses d’impôts sur les grandes entreprises.

Cela ne peut plus durer. En 2022 ce sont déjà 200 milliards d’euros de nos impôts qui ont été versés aux entreprises sans contrôle ni contrepartie. Dans le même temps, nos salaires reculent sous l’effet de l’inflation, et nos services publics et nos prestations sociales régressent faute de financement suffisant.

Aujourd’hui la donne a changé. Dans la première moitié de l’année 2023 le Président de la République a fait face à la plus puissante mobilisation depuis trente ans. Sa majorité relative à l’Assemblée nationale ne tient désormais que par l’utilisation des outils antidémocratiques de la Constitution.

Le budget de l’Union européenne sera également discuté au Parlement européen à la rentrée 2023. Ce texte doit répondre aux aspirations des travailleurs·ses d’Europe : la protection des plus fragiles, des hausses de salaires, et des impôts sur les bénéfices excédentaires réalisés par les grandes entreprises dans tous les pays de l’UE et des mesures de lutte contre l’enrichissement.

Ces débats budgétaires ne peuvent avoir lieu sans que la parole des travailleurs·ses soit entendue !

Pour nos retraites et notre sécurité sociale

Le débat au Parlement du budget de la sécurité sociale doit décider de la hausse des ressources allouées à notre système de retraite. 100 milliards d’euros de financements supplémentaires permettraient d’appliquer la retraite à partir de 60 ans avec 75 % du dernier salaire.

Les retraites complémentaires représentent environ 50 % de la pension des cadres. Les négociations Agirc-Arrco qui s’ouvriront à la rentrée doivent redistribuer les réserves de ce régime pour permettre aux travailleurs·ses de partir plus tôt à la retraite, sans décote !

Pour nos salaires

Un an et demi d’inflation ont fait baisser le pouvoir d’achat des professions intermédiaires (-1,5 %) et des cadres (-2,1 %) (Dares, 2023). Partout en Europe des grèves ont éclaté pour réclamer des hausses de salaire. En France les professions intermédiaires et les cadres sont bien souvent renvoyé·es à des hausses individuelles et discrétionnaires de salaire, et les hausses – insuffisantes – du Smic ne se répercutent pas sur l’ensemble des grilles salariales.

Il faut des hausses générales de salaire et l’indexation automatique de tous les salaires sur les prix avec « l’échelle mobile des salaires ».

Pour la réduction du temps de travail

Les cadres et les professions intermédiaires travaillent bien au-delà des 35 heures légales hebdomadaires (plus de 38 et 42 heures par semaine) (Insee, 2021).

Pour protéger la santé des travailleurs·ses qualifié·es il faut s’appuyer sur les expérimentations de la semaine de 4 jours menées partout en Europe et imposer la réduction du temps de travail et l’encadrement strict du forfait-jours.

Pour l’égalité femme-hommes

En France, les écarts de salaire entre femmes et hommes atteignent 28,5 % (Insee, 2020) et augmentent avec le niveau de qualification.

Il faut des sanctions pour les entreprises qui discriminent, la mise en place d’un indicateur pour suivre les discriminations de déroulement de carrière, la revalorisation des métiers féminisés et la reconnaissance des qualifications, pour permettre à chacun·e d’avoir une carrière et une vie de famille.

Pour nos services publics

Les services publics (école, hôpital, collectivités, etc.) se dégradent sous l’effet des politiques austéritaires. Or dans le même temps, nos impôts servent à financer des aides massives aux entreprises.

Il faut réinvestir massivement dans les services publics et conditionner les aides publiques aux entreprises à des engagements stratégiques en matière de salaire, d’emploi, d’environnement, etc.

Pour nos droits sociaux

Le droit de grève et les libertés publiques font l’objet d’attaques dans plusieurs pays d’Europe, dont la France où les activités syndicales sont criminalisées. La liberté des cadres et des professions intermédiaires de se mobiliser pour leurs revendications doit être sanctuarisée. Le niveau de responsabilité ne justifie aucunement les discriminations et la répression patronale.

À nous de mettre la pression sur le patronat, les gouvernements et les parlementaires

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À propos

Publié le :
10 octobre 2023

Grève le 16 février

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Publié le :
3 février 2023
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APPEL A LA GRÈVE JEUDI 10 NOVEMBRE 2022

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Publié le :
8 novembre 2022
Documents joints :

Aux origines de la colère

Depuis presque 4 mois désormais un conflit est en cours chez Capgemini autour des augmentations de salaires. Ce conflit prend la forme d‘actions de grève dites “perlées” tous les Jeudis puis un jeudi sur deux depuis avril.

Si l’on veut comprendre les origines de ce conflit il faut ajouter au contexte national de forte inflation des raisons purement interne au groupe Capgemini.

Des conditions de travail dégradées….

Les années passent et Capgemini mène une politique de chasse aux coûts qui a de nombreuses conséquences néfastes pour les salarié.es :

–         Des salaires toujours plus bas entrainant un turnover important, une perte de compétences et une charge accrue pour les salarié.es

–          Réduction des effectifs qui accentue encore la charge de travail, tout particulièrement pour les équipes soumises à des astreintes.

–          Recrutement axé principalement sur des profils juniors : stagiaires, alternant·es, reconversion professionnelle ou débutant·es fraîchement sorti·es de l’école

–          Mise en concurrence des centres de services français avec l’Inde, la Pologne, la Roumanie…

Pour exemple, en 2020 et 2021 sur Pessac les représentants du personnel CGT ont dénombré près d’une quinzaine d’arrêts maladie pour épuisement professionnel : sur une population d’environ 200 salarié·es, c’est loin d’être négligeable.

… pendant ce temps Capgemini annonce des bénéfices historiques en 2021 : plus de 1,1 Milliards d’euros.

… et une reconnaissance en berne

Hormis les mails vantant notre engagement et nous remerciant pour notre professionnalisme tout spécialement pendant la période de pandémie, aucune action concrète ne vient matérialiser cette reconnaissance.

Un nombre conséquent de salarié.es n’ont pas été augmenté.es depuis des années ou se retrouvent confronté·es à des difficultés de logement et de fin de mois.

Le professionnalisme et l’engagement tant vantés par la direction restent donc lettres mortes.

… pendant ce temps Capgemini augmente les dividendes des actionnaires de 23 % en 2021.

Premières fumerolles

Traditionnellement les périodes d’entretien de performance sont souvent génératrices de frustration et de colère, mais l’année 2022 a été un cru exceptionnel. Les représentants CGT ont accompagné un nombre inédit de salarié·es dans leur démarche de contestation des conclusions de l’entretien.

La direction de Capgemini s’est dans la plupart des cas contentée de clôturer le recours par un refus sans pour autant apporter de justifications.

Cela relève d’un profond mépris pour tous ces salarié·es qui ressentaient que leur travail n’avait pas reçu une juste reconnaissance.

… pendant ce temps les 3 principaux dirigeants de Capgemini se partagent un pactole de 8,7 Millions d’euros.

L’étincelle qui a mis le feu aux poudres

Dans un contexte de bénéfices record en 2021, la proposition d’accord NAO n’apporte pas une réelle reconnaissance du travail des salarié·es qui a permis un tel niveau de profit.

La CGT Capgemini a appelé dès le 17 Mars à une journée de grève à la faveur d’une journée nationale et interprofessionnelle de manifestation. Sur le site Capgemini de Pessac cette journée s’est matérialisée par un rassemblement de salarié·es grévistes.

Le mouvement s’est alors transformé en intersyndicale regroupant la majorité des syndicats du groupe.

Jusqu’à présent la direction de Capgemini a fait la sourde oreille ou s’est contentée de faire des propositions qui relevaient de la provocation. La première proposition se contente d’une « augmentation » de 7,7€ bruts par rapport à l’accord présenté en NAO. Quant à la proposition la plus récente si elle triple cette amélioration (25€ brut/mois), elle ne touche pas à l’enveloppe globale. “Résultat : plus de 1000 salarié·es sont exclus de l’augmentation NAO”.

Pourtant Capgemini avait déclaré fin Avril à la presse “être attentif à avoir un dialogue social de qualité et vouloir porter une attention particulière pour les bas salaires” … 7,7€ brut/mois ! belle attention !

Accord final au rabais

L’accord NAO a finalement été signé par deux OS non majoritaires, ce qui est insuffisant pour qu’il s’applique (pour le peu qu’il contenait). Ces dernières voulaient déclencher un référendum des salarié·es, mais la direction a préféré appliquer unilatéralement ses mesurettes… C’est bien la preuve que la “négociation” n’en était pas une, mais bien un simulacre, et que la direction avait de toute façon tout décidé en amont.

Devant autant de mépris il n’y a pas d’autres solutions que de reprendre et d’intensifier la mobilisation à la rentrée !

La mobilisation continuera jusqu’à ce que nous obtenions satisfaction sur notre revendication : des  augmentations générales !

Le dernier appel à la grève de l’intersyndicale

Mobilisation devant Capgemini Pessac

GUIDE POUR SE METTRE EN GRÈVE

Pour se mettre en grève il suffit de prévenir son manager le matin même en disant je serai en grève 1h ou 2 h ou 1/2 journée ou la journée, en rappelant si besoin l’appel à la grève de la CGT Capgemini …

Tout·e salarié·e d’une entreprise peut utiliser son droit de grève.

Il n’est pas nécessaire que tou·te·s les salarié·es ou la majorité des salarié·es de l’entreprise participent à la grève.

La grève est un droit individuel, mais qui s’exerce collectivement en suivant un appel à la grève.

 

À propos

Publié le :
26 janvier 2022

25 Novembre Toutes et tous en grève !

Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

Le 25 novembre est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Après la journée de lutte pour les droits des femmes, le 8 mars, c’est le deuxième temps fort des mobilisations féministes.

Elle symbolise la persistance de la violence que subissent les femmes à travers le monde. On estime que 70 % d’entre elles sont victimes de violences au cours de leur vie, chiffre sous-estimé par le manque de reconnaissance des violences. (suite…)

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Publié le :
24 novembre 2021