Consultation salaires 2024
![Dessin humoristique de Babouse : "Alors soit on se bouge, on se mobilise pour que ça change,… Soit on compte sur la canicule pour enfin dégeler les salaires !"](https://lacgtcap.org/wp-content/uploads/2024/12/babouse-Canicule.png)
À propos
2 décembre 2024
Jeudi 16 Mai pendant que des salarié·es sacrifiaient une journée de salaire pour protester contre la politique d’augmentation de salaire de Capgemini (+45 cts sur la valeur des tickets resto) l’assemblée générale des actionnaires à voté à 90 % des voix pour l’augmentation du salaire fixe de notre PDG : désormais il passe de 1 Millions € à 1.3 Million € annuel.
Ce vote révèle un profond mépris envers tou·te·s les salarié·es de Capgemini à qui l’on a dit que cette année qu’iels ne pourraient pas être augmenté·es en raison d’un contexte économique morose, mais pas suffisamment morose pour tout le monde apparemment.
Il révèle aussi un manque total de considération envers celles et ceux qui créent la richesse de Capgemini, malgré tous les discours lénifiants de notre direction
Si vous aussi êtes révolté·es, choqué·es par l’attitude de notre direction, la CGT Capgemini organisera une nouvelle Assemblée Générale ce vendredi 24 mai à partir de 12h.
Pour amplifier la mobilisation, nous avons convié les autres organisations syndicales à participer à cette AG,
L’AG se tiendra une nouvelle fois sur Discord.
Rejoignez les centaines de collègues déjà inscrit·es au serveur en cliquant sur le lien ou en scannant le QR-code reçu dans vos boites mail professionnelles
L’AG commencera à midi. Le salon vocal sera ouvert 15 minutes avant.
L’inscription est totalement anonyme, vous pourrez vous y exprimer en toute confiance.
En 2023 la direction a racheté et détruit l’équivalent de 883 millions d’€ d’actions. Elle préfère détruire que de redistribuer c’est un choix dans une logique capitaliste pour augmenter le prix de l’action, et enrichir les plus riches !
Et si cette somme était distribuée à toutes et tous les salarié·es de Capgemini dans le monde…
Depuis 2019, les rémunérations de la direction générale augmentent. La plus forte augmentation se situe entre 2022 et 2023, de 30,6 %, atteignant un total de 3,4 millions d’euros pour 38 personnes en 2023.
Et nos salaires de combien ont-ils augmenté ?
Depuis la mobilisation contre la réforme des retraites, passée de manière autoritaire par le gouvernement, l’intêret pour les actions syndicales a bondi.
76 % des cadres sont prêt·es à se mobiliser collectivement pour les salaires.
40 % des cadres et des professions techniciennes et intermédiaires se disent prêt·es à se syndiquer pour obtenir des augmentations
(sources : baromètre ViaVoice/Ugict 2023)
Soit une hausse de 5 % de la masse salariale, 2800€ sur 96000€ de richesses produites, c’est légitime !
Soit une hausse de 0,4 % de la masse salariale.
Mise en place des Tranches Exceptionnelles d’Activité (TEA) au sein des équipes CEA Cadarache et Marcoules !
C’est avec une grande satisfaction que nous vous annonçons aujourd’hui une victoire longtemps attendue : la concrétisation des Tranches Exceptionnelles d’Activité (TEA) au sein des équipes de CEA Cadarache et Marcoules. Cet accord, datant pourtant de 2001, est enfin appliqué, grâce à la mobilisation des salarié·es CIS INFRA Capgemini, soutenu·es par la CGT Capgemini depuis plusieurs mois.
Les TEA permettront désormais de mieux prendre en compte les situations de travail exceptionnelles, tout en garantissant une juste compensation pour les efforts consentis.
À partir de maintenant, comme l’a annoncé le management aux équipes, toute opération réalisée un samedi se fera exclusivement en TEA. Cela signifie que chaque heure travaillée dans ces conditions exceptionnelles sera rétribuée à sa juste valeur. De plus, nous avons obtenu que les repas et les trajets soient également pris en compte, afin de garantir des conditions de travail dignes et respectueuses de chacun·e.
Cette victoire est le fruit de la solidarité et de la détermination de toutes et tous. Elle démontre qu’en nous unissant et en nous mobilisant, nous avons le pouvoir de faire valoir nos droits et de faire évoluer les conditions de travail.
Cependant, cette avancée ne doit pas nous faire relâcher notre vigilance. La lutte pour le respect des droits des salarié·es doit continuer, et la CGT Capgemini restera toujours à vos côtés pour défendre vos intérêts et vos revendications.
Une TEA représente une période de travail de 3 heures et 30 minutes contiguës, se situant en dehors des horaires normalement travaillés et en dehors d’une continuité directe avec ceux-ci, c’est-à-dire la nuit (à partir de 21 heures les jours ouvrés) pour les collaborateurs travaillant normalement de jour, ou, pendant le repos hebdomadaire, habituellement le samedi ou le dimanche, ou un jour férié.
Les TEA sont récupérées ou rémunérées au choix des salarié·es. Dans les deux cas, les coefficients de majoration suivants s’appliquent :
En d’autres termes, si vous travaillez pendant une heure, vous êtes rémunéréꞏe pour trois heures et trente minutes.
Après « la tendance baissière » de la première réunion arrive le temps du TASSEMENT !
Comme annoncé à la première réunion, le ton est donné, la tendance est à la baisse. Et la direction le confirme en affirmant : “ce que les salarié·es ont eu l’année précédente ne sera pas possible cette année.” Les raisons avancées : Le tassement !
Le tassement de l’embauche en 2023 et le tassement des résultats… Les résultats pour 2023 seront moins bons que ceux de 2022, le 1er trimestre 2024 sera “mauvais”, etc.
On nous expose un contexte morose, de crise, avec des résultats mauvais. Nous demandons d’attendre février 2024 pour connaître le montant du dividende. Nous verrons bien si le conseil d’administration a les mêmes craintes…
Pourtant les chiffres du CAC 40 n’ont jamais été aussi bons. Les dividendes augmentent et les actionnaires s’enrichissent…
Rappelons “la règle des tiers” pour le partage des profits : un tiers pour les actionnaires, un tiers pour le réinvestissement et un tiers pour les salarié·es. Dans le groupe monde Capgemini, 2 milliards 8 de bénéfices, 1/3 ça fait 900 millions environ – la
France c’est 1/6 du business donc pour la France on devrait avoir 150 Millions sur la table pour nos salaires en France.
La direction argue qu’elle redistribue 150 millions pour 2023 en mélangeant tout : Négociation sur les salaires, Enveloppe égalité pro, Techniques de management (variables, primes augmentations discrétionnaires), Promotion financées par le
client (augmentation du prix de vente), Participation et Intéressement (auto-financés par des seuils déclenchement liés à la productivité).
En conclusion, encore une fois, une présentation avantageuse qui laisse à penser que le groupe pratique la redistribution de bénéfices, alors qu’en réalité, ce sont des sommes qui permettent d’accroître les gains pour le groupe et les actionnaires, avec des plafonds pour s’assurer encore plus de profits !
Cette redistribution est donc injuste. Et toujours des miettes de miettes pour les salarié·es
Quelles que soient les revendications des organisations syndicales, la direction répond : NON !
La CGT, avec la majorité des syndicats, demande des augmentations générales. C’est un refus dogmatique de la part de notre direction. Elle ne veut que des augmentations individuelles et, en même temps, elle est prête à augmenter le fond
social pour les salarié·es en difficulté ! Mais ce n’est pas ce que nous demandons. Nous ne voulons pas de pitié, de générosité ou autre … Nous réclamons une juste redistribution des richesses créées par notre travail.
Et pour finir, le dernier argument trouvé par la direction à chaque syndicat : la boite va couler si on applique vos revendications, ou bien on va parler de choses plus dramatiques en termes d’emploi !
Gros chantage de la part de la direction, si on augmente les salaires, on devra licencier.
La négociation est inexistante. Enfin, la direction présente ses propositions (ou ses miettes) :
• Pour le SAT inférieur à 35K en fonction de l’ancienneté : 1 an = 2 % – 2 ans = 3 % – 4 ans et plus = 4 %
• Pour le SAT inférieur à 70K et non augmenté depuis 3 ans = 3 %, depuis 4 ans = 4 %
Donc, au total, une enveloppe de 3 millions au lieu de 9 millions (l’année dernière), soit 3 fois moins, et c’est tout !
Pour résumer, à un syndicat qui parle de mesures que la direction nous impose, Capgemini répond : “Ah mais pas du tout c’est négocié avec les
syndicats. C’est à prendre ou à laisser.” Tout est dit sur la négociation à Capgemini !
Une enveloppe avec des mesures pour 3 961 salarié·es augmenté·es sur 32 000 salarié·es !