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Droits des femmes – Grève le 8 Mars

Le 8 mars, c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Une journée de grève de toutes et tous pour revendiquer et gagner l’égalité. C’est aussi une journée de solidarité avec les femmes du monde entier et de lutte contre les idées d’extrême droite sexistes et patriarcales. Rejoignons les manifestations partout en France et soyons toutes et tous mobilisé·es pour l’égalité au travail et dans la vie !

ET SI ON ARRÊTAIT TOUTES ET TOUS DE TRAVAILLER ?

INCLUSION EXCLUSION

La règle voulant que le masculin l’emporte sur le féminin aurait été introduite au 17e siècle pour contrer l’influence grandissante des femmes sur la scène intellectuelle. Depuis,des générations d’écolières et d’écoliers répètent inlassablement que « le masculin l’emporte sur le féminin », se préparant ainsi à occuper des places différentes et hiérarchisées dans la société.

On peut changer cette vision masculiniste de la langue et de la société, en effet, ne plus  exclure les femmes permet de les inclure et chez Capgemini, si on veut inciter les femmes à se sentir à l’aise, la moindre des choses serait de ne pas les invisibiliser, il suffit de s’adresser à toutes et tous, sans hiérarchiser ou prioriser un genre.

LE TRAITEMENT DES VIOLENCES CHEZ CAP

La situation, souvent compliquée, fait que systématiquement la victime est isolée. Ce qui peut paraître urgent et protecteur, cette solution ne peut être viable, car c’est la double peine pour la victime ! Par ce choix Capgemini impose ainsi à la victime à porter le poids de toute la situation. L’isolement renforce la culpabilité et empêche toute reconstruction, ajoutons à cela la mise en doute de la parole de la victime. La quasi totalité des cas, sont des jeunes femmes victimes de propos et d’agissements sexuels et sexistes sur le lieu de travail. Pourquoi ne pas isoler le présumé harceleur le temps de l’enquête ? L’entreprise a mis en place des formations et une alerte
HSAS… mais est ce suffisant ? Le 8 mars c’est l’occasion de sortir du silence !

L’ÉGALITÉ SALARIALE

dans nos entreprises. Depuis 2006, l’obligation de négocier un accord égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, astreint nos directions successives de palier avec des mesurettes incapables de régler cette injustice. Le problème de cette obligation est que la contrainte non respectée n’est pas associée à une sanction à la hauteur du préjudice. Nos dirigeants sont donc dans le discours : “on veut bien, la preuve on négocie, mais on peut point, la preuve les écarts continuent”. Alors 18 ans plus tard, après la première obligation de négocier, où en sommes nous ?

L’égalité commence par l’égalité salariale : “Même travail, même salaire”. Cette phrase pourtant simple est très compliquée à réaliser

LES PERLES DE CAPGEMINI

Nous avons illustré cet article avec des “perles” récoltées sur ce site interne à Capgemini.

“Tu as été absente 4 mois”

“Accord égalité en vigueur chez Capgemini : article 4.7.3 REMUNERER LES SALARIES SANS TENIR COMPTE DES CONGES POUR MATERNITE OU ADOPTION L’UES Capgemini adopte un principe de non-discrimination et une non-proratisation lors de la validation des augmentations de salaires et des calculs de la part variable pour les salariés absents pour des congés maternité/adoption.”

Il semble que les RH ne prennent pas connaissance du code du travail ni des accords chez Capgemini ….

 

“ça a bien été prouvé scentifiquement que les hommes…”

C’est sexiste, méprisant, rabaissant, humiliant envers la moitié de la population, il faut que ça cesse !

“Ne te plains pas de ton salaire, tu es une femme”

Article L140-2 du Code du Travail : Tout employeur est tenu d’assurer, pour un même travail ou pour un travail de valeur égale, l’égalité de rémunération entre les hommes et les femmes.

C’est plus qu’affligeant c’est illégal et c’est chez Capgemini.

“Ah voilà ma blonde préférée”

Les auteurs d’agissements sexistes peuvent faire l’objet d’une sanction disciplinaire allant du simple avertissement jusqu’au licenciement, tandis que les employeurs peuvent être condamnés à réparer le préjudice subi par les victimes.

Peine applicable. L’outrage sexiste ou sexuel aggravé est un délit. : Acte interdit par la loi et puni d’une amende et/ou d’une peine d’emprisonnement inférieure à 10 ans Il est puni d’une amende de 3750 €.

 

Dessin humoristique de Kurt. Egalité salariale : Même travail, même salaire ! Une femme devant le directeur dit : "Les comptes sont pas bons, Kevin !"

À propos

Publié le :
4 mars 2024

25 janvier, journée nationale contre le sexisme

Parce que ça commence par une blague, 

parce que les témoins ont laissé faire,
parce que le sexisme ordinaire est présent partout,
parce que le dominant au travail est doublement protégé,
parce que la première fois c’est jamais très grave,
parce que qu’on nous a habitué à nous taire,
parce que faire comme si de rien n’était, est le plus simple pour passer à autre chose, 
parce qu’on se sent seul·e,
parce que c’est violent,
parce que c’est toujours la victime qui subit aussi les conséquences 
parce que nos préjugés nous bloquent… 

Pourtant

il suffirait de parler,
il suffirait de l’entendre,
 il suffirait de soutenir la victime,
il suffirait de prendre le parti de lutter contre ces agissements,
il suffirait de témoigner,
il suffirait de se former,
il suffirait d’intervenir…

Mais c’est encore insuffisant

Au travail, dans notre entreprise les situations perdurent. Les femmes victimes de sexisme sont invitées à changer de mission ou de site. Elle vivent avec la crainte de retomber dans le même schéma, et de se retrouver face à leur(s) agresseur(s), allors que la peur devrait changer de camp.
C’est bien pourquoi, cette journée est l’occasion d’en parler pour réveiller les consciences
Allez lire “Les perles” sur Talent, vous verrez que c’est malheureusement toujours d’actualité !
C’est cette violence que subissent encore trop de salarié·es dans le groupe Capgemini qui doit être combattue.

Alors le 25 janvier mobilisons nous toutes et tous ensemble contre le sexisme !

À propos

Publié le :
25 janvier 2024

8 MARS – JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE POUR LES DROITS DES FEMMES

c’est le moment de se mobiliser pour gagner enfin l’égalité !

Dans le monde du travail cela passe par l’égalité salariale. Chez Capgemini les chiffres démontrent que nous sommes encore bien loin du compte !
Si au niveau des bas salaires , les réajustements sont quasi systématiques, le problème se pose dans l’évolution de carrière et de salaire.
En effet, les derniers rapports de « comparaison femmes-hommes » reçus, relèvent une nette différence entre les femmes et les hommes quand le coefficient devient plus important, cadre ou Etam. C’est à dire que, plus on monte dans les coefficients plus la différence des salaires est flagrante pour chaque échelon, et moins il y a de femmes.
C’est une triste réalité surtout pour une entreprise du CAC40 qui se vante d’avoir une excellente « réputation RSE », Responsabilité Sociétale des Entreprises.

Le 8 mars, nous appelons à la grève pour réclamer l’égalité des droits dans l’entreprise et dans la vie.

Cette égalité que nous réclamons dans l’entreprise passe par la lutte contre les stéréotypes et les violences faites aux femmes. Dans le groupe Capgemini, la situation patriarcale n’a pas beaucoup évolué. « Les perles » en sont la preuve écrite. (voir document sur le site CGT, Les Perles, via syndicoop la plateforme syndicale et coopérative, et aussi sur Talent).

Nous pouvons encore vivre ou être témoins de situations intolérables (humiliations, gestes, agressions sexuelles, paroles blessantes, rabaissantes, dégradantes…) perpétrées par des personnes se sentant « surpuissantes et intouchables ». C’est pourquoi, par nos actions, nous souhaitons sortir du silence pour mieux protéger et défendre les salarié·es dans ces situations.

Même si le législateur a réduit nos moyens d’action, la loi continue de donner quelques prérogatives aux élu.es du CSE. Il nous reste donc un droit, que tout·e élu·e au CSE peut appliquer : le droit d’alerte.

DROIT D’ALERTE

Extrait « Article L2312-59 du code du travail » (https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000035610983/)
« Si un membre de la délégati on du personnel au comité social et économique constate, notamment par l’intermédiaire d’un travailleur, qu’il existe une atteinte aux droits des personnes, à leur santé physique et
mentale ou aux libertés individuelles dans l’entreprise qui ne serait pas justifiée par la nature de la tâche à accomplir, ni proportionnée au but recherché, il
en saisit immédiatement l’employeur. Cette atteinte peut notamment résulter de faits de harcèlement sexuel ou moral ou de toute mesure discriminatoire en
matière d’embauche, de rémunération, de formation, de reclassement, d’affectation, de classification, de qualification, de promotion professionnelle, de mutation,
de renouvellement de contrat, de sanction ou de licenciement.
L’employeur procède alors sans délai à une enquête avec le membre du CSE. Il prend les mesures nécessaires pour remédier à la situation. »

Seul levier réel pour la prise en compte efficace et la prise de mesures contre les violences sexistes et sexuelles au travail.
Ne reste pas dans le silence, ne t’isole pas.
Tu es victime ou témoin d’un mot ou d’un geste déplacé, ne reste pas seul·e avec ça. Le harcèlement n’est pas une fatalité pour les salarié·es ni un droit pour celui qui le pratique. Souvent le harceleur est dans l’entourage proche au sein de l’entreprise. Il faut agir pour ta santé et pour protéger celle de ton collègue. L’article du code du travail, L2312-59, le définit très bien.

Comment ?
La première chose à faire c’est de ne pas se refermer sur soi-même mais au contraire de chercher de l’aide auprès des collègues les plus proches et de surtout contacter un·e élu·e CGT le plus rapidement possible. Des camarades sont formé·es sur les questions de violences sexistes et sexuelles.

#8MARS : ALORS AGISSONS !

 

Chiffres

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À propos

Publié le :
21 février 2022