#salaires

Avance sur salaire : la réponse de la direction

Suite à plusieurs remontées de salarié·es, nous avons alerté la direction des ressources humaines sur les difficultés rencontrées lors de demandes d’avances sur salaire.

 Voici la réponse de la direction :

 Nous vous remercions pour votre email d’alerte quant à l’existence de difficultés en matière de traitement des demandes d’acompte sur salaire.

 Après en avoir échangé avec nos interlocuteurs du CSP Paie, il en ressort que l’UES Capgemini met en œuvre une procédure de traitement automatisé des demandes d’acompte sur salaire au bénéfice des salariés, dans les conditions prévues par l’article L. 3242-1 du Code du travail.

Voici la procédure :

  • Tout salarié de l’UES peut effectuer cette demande directement auprès de son Responsable RH.
  • Le RRH est chargé d’ouvrir, par la suite, une requête « Demande d’acompte » via MyConnect ; cette dernière comporte le montant net du salaire mensuel versé partiellement et par anticipation, ainsi que le mois calendaire concerné.
  • Les demandes d’acompte sur salaire sont traitées par les services Paie chaque semaine (le mercredi), au titre des trois premières semaines du mois avant même que la première quinzaine de jours calendaires ne soit échue.
  • Le montant de l’acompte sur salaire est versé au salarié bénéficiaire le vendredi qui suit la date de traitement de la demande, c’est-à-dire la même semaine.

 Il s’agit donc d’une procédure à la fois rapide et plus favorable aux salarié·es bénéficiaires que la stricte application des dispositions légales.

 S’agissant des éventuelles difficultés rencontrées par certain·es salarié·es, sur la période de mai à juillet 2022 :

  • 226 requêtes MyConnect ont été émises ;
  • 189 ont été exécutées par le CSP Paie ;
  • 3 ont été rétractées par leurs auteurs ;
  • 34 n’ont pas été exécutées.

Les raisons qui permettent d’expliquer que certaines requêtes n’aient pas abouti sont les suivantes :

  • La demande concerne un nouvel embauché dont les éléments constitutifs du bulletin de paie n’ont pas été tous rassemblés : la demande est alors traitée puis exécutée au début du mois qui suit celui de l’embauche, directement par la Paie et sans passer par MyConnect.
  • La demande est incohérente : le montant net de la partie de salaire à verser par anticipation ne correspond pas à la période travaillée au cours du mois concerné.
  • La demande est réceptionnée après la dernière date buttoir (3ème mercredi du mois) : le versement de l’acompte interviendrait en même temps que celui de l’ensemble du salaire mensuel, ce qui lui ferait perdre sa qualification d’acompte.

 

 

En résumé :

  • La demande d’avance sur salaire est un droit que l’employeur ne peut refuser.
  • Il faut en faire la demande auprès de son/sa RRH.
  • Le traitement des demandes est effectué tous les mercredis et la somme est versée le vendredi suivant.
  • Vous n’avez pas besoin d’en justifier la raison.

 

En cas de difficultés contactez la CGT Capgemini : contact@cgt-capgemini.fr

two Euro banknotes

À propos

Publié le :
9 novembre 2022

APPEL A LA GRÈVE JEUDI 10 NOVEMBRE 2022

À propos

Publié le :
8 novembre 2022
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Toutes tous en grève !

Grève les 27 octobre et 10 novembre 2022

La CGT avec l’intersyndicale revendique une augmentation générale des salaires de 2 500 euros annuels. Elle est plus que jamais d’actualité.

Exigeons l’ouverture immédiate des Négociations !

La CGT Capgemini appelle à rejoindre les mobilisations nationales interprofessionnelles pour l’augmentation des salaires et contre la “réforme” des retraites.

Toutes et tous en grève

les 27 octobre et 10 novembre 2022

Guide pour se mettre en grève

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À propos

Publié le :
26 octobre 2022
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Salaires : quelles conséquences après la décision unilatérale de la direction ?

La direction annonce qu’elle appliquera unilatéralement les mesures qu’elle a proposées dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire sur les salaires (NAO).

De concert, un syndicat, en profite pour se faire un coup de pub, vantant les “résultats concrets” qu’ils auraient obtenus.
Qu’en est-il réellement ?

Voici les 4 enseignements principaux 

Des mesures que la direction avait prévu de mettre en place

La CGT l’a dit dès le début de la négociation : ces mesures ne sont pas un cadeau de la direction. Elle a prévu de les mettre en place de toute façon. Pourquoi ?

Uniformisation avec Altran

  • L’augmentation de la valeur des Tickets Restaurant et des IKs correspond à une uniformisation avec Altran. Leurs tickets restos et leur IKs sont plus élevés que les nôtres, on voit mal la direction les baisser pour les mettre à notre niveau. 
  • Les (minimes) revalorisations du travail de nuit et des primes d’astreintes sont déjà prévues par les accords qui concernent ces sujets.

Des mesures de rétention

  • L’ enveloppe de rattrapage pour celles et ceux qui n’ont pas eu d’augmentation depuis 3 ans (et non 2 comme on peut l’entendre à tort, le texte dit · “comparaison du SAT au 31 décembre 2019 et au 30 avril 2022“, cela veut donc dire que la dernière augmentation remonte à l’année 2019, cela fait donc 3 ans) est une mesure de rétention qui existe depuis des années.
  • C’est même pire que les années précédentes car normalement, la période sans augmentation aurait dû être : “comparaison du SAT au 31 décembre 2019 et au 31 décembre 2021“. En élargissant l’intervalle au 30 avril 2022, sont exclu·es de fait toutes celles et ceux qui ont bénéficié du saupoudrage des Entretiens De Restitution cette année. 
  • La mesure phare selon la direction réduit ainsi le nombre de salarié·es concerné·es de 4 539 à 3 468 (sur 28 000 salarié·es), soit un bon millier de salarié·es en moins  ! Pour savoir si vous êtes concerné·e par cette mesure, cliquer ici.
  • Il en est de même pour l’enveloppe “égalité pro” : depuis qu’elle est ouverte aux hommes, elle sert à rattraper des salarié·es qui voudraient partir et dont le groupe a encore besoin. 
  • C’est astucieux : cela permet à la direction de faire de la rétention sur le budget social et permettre aux syndicats signataires de se faire de la publicité à bon compte. 
  • Problème : les deux tiers de cette enveloppe sont donnés aux hommes et donc seulement un tiers aux femmes, cela contribue donc à aggraver l’écart de salaires entre les femmes et les hommes. Cela n’a pas l’air de déranger tout ce beau monde !
La CGT l’affirme depuis des années : en signant pour des mesures que de toute façon la direction a prévu de mettre en place, les syndicats accompagnent la régression sociale et légitiment le pillage des richesses que nous produisons à destination des actionnaires.
Nous avons la preuve aujourd’hui que la direction avait prévu de mettre en œuvre les mesures qu’elle a proposées lors de la négociation.

L’échec de la direction

La direction s’est toujours réfugiée derrière la signature des syndicats pour affirmer que les salarié·es sont satisfait·es de la politique salariale du groupe (Voir cette déclaration de Paul Hermelin lors d’une AG d’actionnaires).
Aujourd’hui cela n’est plus possible. Par cette décision, elle ne peut plus dire : les syndicats signent les accords donc les salarié·es sont satisfait·es.
Au contraire, nous pouvons dire aujourd’hui que : 
Les syndicats majoritaires n’ayant pas signé la proposition d’accord, cela veut dire que les salarié·es sont mécontent·es de la politique salariale du groupe.
Cela explique sûrement la décision de ne pas recourir à un référendum d’entreprise.
Malgré les consignes qui sont données aux managers, un résultat négatif serait bien mal venu.
La direction ne peut courir ce risque et décide d’appliquer les mesures qu’elle a de toute façon prévu de mettre en œuvre. 
Voilà pourquoi elle essaye de se réfugier derrière un mur de précautions (mais qui évite soigneusement de citer les profits records)  :
eu égard :
  • au contexte spécifique, différent de celui des années précédentes, avec un taux d’inflation en forte progression lié au contexte international qui reste incertain,  
  • à la volonté de la Direction de maintenir le pouvoir d’achat des salariés ayant les rémunérations les moins élevées,
la Direction a décidé d’appliquer, à titre exceptionnel et de manière unilatérale, l’ensemble des mesures contenues dans cet accord“. 
Ce faisant, elle avoue sa crainte de voir la négociation et la mobilisation continuer.

Le désaveu de la CFTC et de la CFE-CGC

Un des freins au progrès social dans notre groupe vient d’être levé : combien de fois avons-nous entendu les syndicats signataires dire : Nous savons que les mesures sont insuffisantes mais çc‘est toujours mieux que rien… ?
Dans le mail envoyé le 29 juin la CFTC le dit à nouveau : les salarié·es leur diraient qu’ils sont content·es que “la CFTC leur permette d’obtenir quelque chose de substantiel plutôt que rien.
Ainsi, depuis des années, des syndicats ont accompagné les différents reculs en essayant d’influer à la marge sur certaines dispositions.
C’est cette logique qui a empêché le progrès social et des augmentations de salaire à travers de véritables négociations dans notre groupe depuis des années.
Aujourd’hui, par la décision de la direction d’appliquer ses propositions, c’est cette excuse qui tombe :
Les syndicats n’ont pas à se sentir obligés de signer et cautionner les accords proposés par la direction puisque de toute façon elle a prévu de mettre en œuvre ses propositions.
Pire les deux syndicats qui ont demandé un référendum, comme la loi le permet, se sont vus infliger un camouflet puisque par la décision de la direction cette demande devient caduque. 
Il ne reste donc plus qu’à sauver la face au travers d’un mail envoyé à tout·es les salarié·es (et celui-ci n’a pas connu de problème de censure).

La première victoire de la mobilisation

Par la décision de la direction, se termine le simulacre de négociation que constitue cette négociation annuelle obligatoire.
La direction pensait sûrement s’en sortir avec un saupoudrage lors des Entretiens De Restitution (EDR) couplé à un accord salarial qui reprend juste des mesures entrant dans le cadre de sa stratégie d’entreprise, avec la bénédiction des syndicats qui signent n’importe quoi
Il n’en sera rien !
C’est donc une victoire pour la mobilisation des salarié·es et des syndicats de l’intersyndicale, qui ont su instiller cette unité en toutes circonstances.
C’était un préalable.
Aujourd’hui la véritable négociation peut commencer : à partir d’une contestation que la direction ne peut plus ignorer et sur la base de notre revendication : une augmentation générale des salaires  de 2 500 euros annuels. 

Désormais il est possible d’obtenir du concret mais à une condition : la mobilisation doit continuer.

À propos

Publié le :
7 juillet 2022

Aux origines de la colère

Depuis presque 4 mois désormais un conflit est en cours chez Capgemini autour des augmentations de salaires. Ce conflit prend la forme d‘actions de grève dites “perlées” tous les Jeudis puis un jeudi sur deux depuis avril.

Si l’on veut comprendre les origines de ce conflit il faut ajouter au contexte national de forte inflation des raisons purement interne au groupe Capgemini.

Des conditions de travail dégradées….

Les années passent et Capgemini mène une politique de chasse aux coûts qui a de nombreuses conséquences néfastes pour les salarié.es :

–         Des salaires toujours plus bas entrainant un turnover important, une perte de compétences et une charge accrue pour les salarié.es

–          Réduction des effectifs qui accentue encore la charge de travail, tout particulièrement pour les équipes soumises à des astreintes.

–          Recrutement axé principalement sur des profils juniors : stagiaires, alternant·es, reconversion professionnelle ou débutant·es fraîchement sorti·es de l’école

–          Mise en concurrence des centres de services français avec l’Inde, la Pologne, la Roumanie…

Pour exemple, en 2020 et 2021 sur Pessac les représentants du personnel CGT ont dénombré près d’une quinzaine d’arrêts maladie pour épuisement professionnel : sur une population d’environ 200 salarié·es, c’est loin d’être négligeable.

… pendant ce temps Capgemini annonce des bénéfices historiques en 2021 : plus de 1,1 Milliards d’euros.

… et une reconnaissance en berne

Hormis les mails vantant notre engagement et nous remerciant pour notre professionnalisme tout spécialement pendant la période de pandémie, aucune action concrète ne vient matérialiser cette reconnaissance.

Un nombre conséquent de salarié.es n’ont pas été augmenté.es depuis des années ou se retrouvent confronté·es à des difficultés de logement et de fin de mois.

Le professionnalisme et l’engagement tant vantés par la direction restent donc lettres mortes.

… pendant ce temps Capgemini augmente les dividendes des actionnaires de 23 % en 2021.

Premières fumerolles

Traditionnellement les périodes d’entretien de performance sont souvent génératrices de frustration et de colère, mais l’année 2022 a été un cru exceptionnel. Les représentants CGT ont accompagné un nombre inédit de salarié·es dans leur démarche de contestation des conclusions de l’entretien.

La direction de Capgemini s’est dans la plupart des cas contentée de clôturer le recours par un refus sans pour autant apporter de justifications.

Cela relève d’un profond mépris pour tous ces salarié·es qui ressentaient que leur travail n’avait pas reçu une juste reconnaissance.

… pendant ce temps les 3 principaux dirigeants de Capgemini se partagent un pactole de 8,7 Millions d’euros.

L’étincelle qui a mis le feu aux poudres

Dans un contexte de bénéfices record en 2021, la proposition d’accord NAO n’apporte pas une réelle reconnaissance du travail des salarié·es qui a permis un tel niveau de profit.

La CGT Capgemini a appelé dès le 17 Mars à une journée de grève à la faveur d’une journée nationale et interprofessionnelle de manifestation. Sur le site Capgemini de Pessac cette journée s’est matérialisée par un rassemblement de salarié·es grévistes.

Le mouvement s’est alors transformé en intersyndicale regroupant la majorité des syndicats du groupe.

Jusqu’à présent la direction de Capgemini a fait la sourde oreille ou s’est contentée de faire des propositions qui relevaient de la provocation. La première proposition se contente d’une « augmentation » de 7,7€ bruts par rapport à l’accord présenté en NAO. Quant à la proposition la plus récente si elle triple cette amélioration (25€ brut/mois), elle ne touche pas à l’enveloppe globale. “Résultat : plus de 1000 salarié·es sont exclus de l’augmentation NAO”.

Pourtant Capgemini avait déclaré fin Avril à la presse “être attentif à avoir un dialogue social de qualité et vouloir porter une attention particulière pour les bas salaires” … 7,7€ brut/mois ! belle attention !

Accord final au rabais

L’accord NAO a finalement été signé par deux OS non majoritaires, ce qui est insuffisant pour qu’il s’applique (pour le peu qu’il contenait). Ces dernières voulaient déclencher un référendum des salarié·es, mais la direction a préféré appliquer unilatéralement ses mesurettes… C’est bien la preuve que la “négociation” n’en était pas une, mais bien un simulacre, et que la direction avait de toute façon tout décidé en amont.

Devant autant de mépris il n’y a pas d’autres solutions que de reprendre et d’intensifier la mobilisation à la rentrée !

La mobilisation continuera jusqu’à ce que nous obtenions satisfaction sur notre revendication : des  augmentations générales !

Le dernier appel à la grève de l’intersyndicale

Mobilisation devant Capgemini Pessac

SIMULATEUR de SALAIRE

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Bonne simulation ! !

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Salaires 2022 – Nos augmentations oubliées

L’action de l’intersyndicale continue, pour un juste partage des bénéfices et le maintien de notre pouvoir d’achat en cette période de forte inflation !

Une augmentation générale annuelle pour TOUTES et TOUS de 2.500 €

La direction de Capgemini n’en démord pas, des augmentations individuelles « au mérite », mais pas d’augmentation collective pour un partage équitable des bénéfices, ni  pour maintenir le pouvoir d’achat de toutes et tous les salarié·es en cette période de très forte inflation !

Vendredi 17 juin, la direction a invité une nouvelle fois les organisations syndicales représentatives pour présenter un nouvel accord salaire, avec un relèvement des plafonds pour le rattrapage, dont pourraient bénéficier les salariés concernés (salaires inférieurs à 60K€), ce qui finalement se traduirait par seulement 164 K€ distribués en plus, pour arriver à un total de 2,3 M€. Pour rappel, en 2021, Capgemini a réalisé un bénéfice record en France de 240 M€.

Cette nouvelle proposition de rattrapage prendrait en compte les augmentations individuelles de ce début d’année. Un tour de passe-passe qui ferait que la mesure ne concernerait plus que 3 468 salarié·es sur les 28 000 de l’UES Capgemini, soit 1 071 de moins que la version précédente !

CFDT, CGT, FO, Lien-UNSA, Solidaires, USAPIE appellent à une GRÈVE le jeudi 23 juin

Rassemblement à Issy-Les-Moulineaux – 147 Quai du Président Roosevelt à partir de 11h00

C’est dans l’union que les salarié·es seront plus fort·es.

La grève est un droit pour toutes et tous les salarié·es. Pour se mettre en grève, suivez le guide

 

 

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Publié le :
22 juin 2022

POUR DES AUGMENTATIONS GÉNÉRALES

AUGMENTEZ NOS SALAIRES, PAS LES ACTIONNAIRES !

(suite…)

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Publié le :
30 mai 2022
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Négociation salariale 2022 : Les propositions de la direction ne sont pas à la hauteur

La direction a fait ses premières propositions dans le cadre de la négociations sur les salaires.

Une enveloppe de négociation de moins de 3 millions d’euros sur 240 millions de bénéfices réalisés en France en 2021 soit 1,25 %  !

Quelle générosité pour nous récompenser de tous nos efforts !

Des propositions qui ne sont pas à la hauteur des résultats historiques

La direction reste sur ses mesures habituelles, à peine réévaluées par rapport à l’an dernier (année supposée de crise) :

  • Pas d’augmentation collective mais de simples rattrapages pour celles et ceux qui n’ont pas été augmenté·es depuis 3 ans.
  • Un réalignement des tickets restaurants avec Altran à 9,05 euros, qui plus est, en deux ans.
  • Une enveloppe insuffisante pour l’égalité professionnelle supposée être utilisée pour supprimer les écarts de salaire entre les femmes et les hommes mais que la direction utilise pour “rattraper” les collègues sur le départ.

C’est tout pour la négociation. Le reste ce sont des mesures unilatérales.

Une politique salariale en trompe l’œil…

Les autres mesures n’entrent pas dans le champ de la négociation, ne sont pas pérennes , favorisent les plus hauts salaires et servent à mettre les salarié·es en concurrence :

  • Primes (2 fois le budget de la négociation)
  • Participation (10 fois le budget de la négociation), non soumis à cotisations.

Quant aux EDR (Entretiens De Restitution), c’est la preuve que les augmentations proposées ne sont pas au mérite : 1,67 % en moyenne pour Dems (ER&D), 2 % pour Infra alors qu’en moyenne sur le groupe c’est 3,5 %. Les salarié·es de Dems (ER&D) et infra seraient moins méritant·es que les autres ?

Non, ces valeurs sont liées au modèle économique du groupe Capgemini sur chaque entité.

Ce sont des choix de la direction et pourtant ce sont les salarié·es qui les payent !

… Insuffisante pour compenser l’inflation

Ces mesures ne récompensent pas les efforts des salarié·es et ne compensent pas non plus l’inflation qui augmente : 1,6 % en 2021 et 4,5 % en mars 2022. Sans parler de l’explosion des cours de l’énergie : carburant pour se rendre sur site et chauffage pour chauffer nos habitations en télétravail.

Nous perdons du pouvoir d’achat. Les 240 millions de bénéfices que nous avons réalisés peuvent largement compenser ces hausses. Mais la direction ne veut rien entendre. Méritons-nous d’être ainsi sanctionnés ?

Comment changer la donne ?

Si vous pensez être capable d’obtenir à coup sûr une augmentation individuelle, bravo !
Dans les autres cas, n’oubliez jamais que l’union fait la force, cela s’est toujours vérifié.
La direction joue sur « la peur d’être mal vu·es » des salarié·es qui n’osent pas participer à des actions collectives. Mais la peur n’est jamais bonne conseillère.
Et la direction a besoin de nous pour facturer. Elle part à la chasse de la moindre journée non facturée, considérée comme une perte de production. Elle a besoin de nous !
La direction fait tout pour nous individualiser et nous mettre en concurrence. C’est pour cela qu’elle met en place des outils tels que « Perform » (pour se faire noter par nos pairs) et tout un processus de performance « individuelle » dont on voit bien qu’il n’est pas lié au mérite.

Pour nous faire plier l’échine et nous empêcher de revendiquer des augmentations généreuses et une reconnaissance de notre travail que pourtant nous méritons. Tous les feux sont au vert pour obtenir une augmentation.

En moyenne chez Capgemini un·e salarié·e a fait gagner 87 500 euros par an à l’entreprise.

Il est normal d’être récompensé de nos efforts et de l’exprimer ensemble ! C’est surtout plus efficace.
Dans d’autres très grands groupes, où les négociations sur les salaires ont laissé des miettes aux salarié·es comme chez Capgemini, les salarié·es ont exprimé leur mécontentement et se sont mobilisé·es.
Grâce à cette action initiée par la CGT, les négociations ont été rouvertes le jour même avec les organisations syndicales.

LA CGT CAPGEMINI REVENDIQUE UNE AUGMENTATION GÉNÉRALE DES SALAIRES POUR TOUTES ET TOUS SANS DISTINCTION

LES REVENDICATIONS CGT SONT DONNÉES : POUR L’AUGMENTATION DES SALAIRES, PERSONNE NE PEUT Y ARRIVER SEUL·E

MAIS UNI·ES NOUS SERONS TOUJOURS PLUS FORT·ES

POUR ÉTAYER NOS REVENDICATIONS,  PARTICIPEZ À NOTRE ENQUÊTE EN LIGNE

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Publié le :
11 avril 2022
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MARGES CAPGEMINI HISTORIQUES POUR NAO AU RABAIS

LES RÉSULTATS 2021 DE CAPGEMINI SONT HISTORIQUES …MÊME AIMAN EZZAT LE DIT !

+ 25 % DE MARGE OPÉRATIONNELLE
+ 21 % DE RÉSULTAT NET AVEC PLUS D’UN MILLIARD DE BÉNÉFICE NET (1,157 MILLIARD)

(suite…)

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