#Flash

Flash CSE Appli mai 2025

BILAN TALENT REVIEW 2025

En résumé, le bilan de la Talent Review 2024, c’est comme en 2023 mais beaucoup moins bien. Afin de vous faire une idée, nous avons décidé de vous présenter les deux années en parallèle.

tableau augmentations 2023 2024

Sans surprise le budget est en baisse de plus de moitié.

Comme en 2024, il existe chez Cap deux types d’augmentations : le changement de grade ou l’atteinte des objectifs liée au mérite. Il est important de noter que les deux type d’augmentation ne sont pas cumulables.

Si on se focalise sur les appréciations :

Tableau appréciations

Curieusement, nous constatons que les appréciations positives sont en baisse avec pour conséquence la baisse du nombre de salariés augmentés.

Par contre les appréciations négatives sont en forte hausse.

Tableau salariés augmentés

Entre 2023 et 2024, c’est près de 25 % de salariés en moins qui ont été augmentés.

Nous pouvons légitiment nous interroger sur le lien entre les appréciations et la conjoncture économique ?

Comment se fait que d’une année sur l’autre 25 % des salarié·es voient leurs appréciations se dégrader ? Si vous avez un début de réponse nous sommes preneurs.

Peut-être faites vous partie de ces salarié·es qui ont parfaitement accompli leurs missions en clientèle mais à qui on dit que ce n’est plus suffisant. Si c’est le cas, n’hésitez pas à nous contacter.

S’agissant des promotions, contre toute attente, ces dernières sont en hausse.

Tableau promotions

Nous ne pouvons que nous réjouir des salariés qui sont promus : 30 % en plus, c’est génial.

Toutefois, nous avons du mal à comprendre la logique de Cap.

D’un côté, de moins bonnes appréciations mais plus de promotions et au final pour l’année 2024 moins de hausse de salaire…

 

Et si maintenant, on s’intéresse aux salariés augmentés, nous sommes un peu mais juste un peu surpris.

Tableau appréciations

Tous·tes les salarié·es qui ont eu une appréciation exceptionnelle ou au-delà des attentes ont été augmentés. (5 % en moyenne selon les chiffres de la direction). Par contre, seulement 16 % des salarié·es qui ont eu une appréciation réussie ont été augmenté·es. Selon quel critère ?

La direction n’a pas été en mesure de nous donner une explication. Les augmentations chez Cap manque toujours de transparence. Malgré la mise en place de nouveaux outils, le mystère des augmentations demeure chez Cap.

Tableau augmentations par tranche d'âge

Enfin s’agissant de l’âge, cette année le décrochage se fait à partir de la tranche d’âge 45-50 contre 50-55 en 2023.

La CGT revendique toujours des augmentations générales pour tout le monde.

Malheureusement, la direction fait la sourde oreille.

N’hésitez pas à contacter vos élu·es si vous avez des objectifs extravagants. Il en est de même pour les Plans de Retour à la Performance (réservée aux appréciations : A renforcer ou Insuffisantes). Ces dernières sont souvent utilisées pour culpabiliser les salarié·es et/ou les pousser vers la sortie.

Un doute ? Contactez la CGT !

Dessin humoristique de Babouse

À propos

Publié le :
24 juin 2025

Flash CSE Ingénierie mai 2025

LES DIEUX SONT TOMBÉS SUR LA TÊTE !

Dans le petit village d’irréductibles gaulois situé à Digulleville, aux fins fonds de la Normandie, l’annonce de déménagement vers Cherbourg n’a pas fait grand fracas tant celle-ci courait depuis des années. Pensez donc ! Quelques Algeco battus par les colères d’Eole et de Poséidon ne pouvaient être une solution à long terme. Toujours avide d’économie la direction s’est donc emparée de l’évacuation du site sous contrôle du client Orano qui attend pour récupérer les lieux.

Mais dans quelles conditions ?…

Equeurdreville, l’agence cherbourgeoise essentiellement dédiée à l’entité Infra, est censée accueillir le personnel ER&D, mais comment s’articulerait ce doublement d’effectif (EQ=166 Infra + 6 Appli + 15 Altran + DGV=161 ER&D + 7Altran = 355 salarié·es) ?

PAS DE PANIQUE, ON GÈRE !

On gère ! L’imposant matériel sera tassé et stocké en hauteur dans des espaces déjà remplis.

Mauvaise réponse ! Pour des raisons de sécurité évidentes, le stockage en hauteur c’est juste interdit.

On gère ! Les indemnités kilométriques du groupe fermé ex-Euriware seront supprimées.

Sérieux ? Celles-ci ont largement rejoint les usages puisqu’elles sont pratiquées depuis plus de 20 ans, sans compter que ces IK étaient présentées à l’embauche comme un complément de salaire d’autant qu’elles apparaissaient souvent sur les contrats de travail. Ainsi, pour quelques ridicules dollars de plus, la direction n’hésite pas à endosser l’indigne et honteux costume de l’avare dans cette tartufferie de délogement qu’elle affectionne tant.

On gère ! Il n’y a pas de raison d’avoir des places supplémentaires sur le parking puisque les personnes viennent de l’agglomération cherbourgeoise.

Sérieux ? Le parking est régulièrement plein, potentiellement plus de 160 personnes supplémentaires seraient amenées à travailler à EQ mais aucune mesure ne semble nécessaire pour accueillir les très nombreuses personnes qui ne peuvent se déplacer qu’en voiture. Elles apprécieront…

On gère ! Pour le réfectoire nous ajouterons 1 table et 8 chaises, cela devrait suffire.

Sérieux ? Ça se passe au doigt mouillé ? Alors que malgré les possibilités de restauration (Restaurants Inter-Entreprises sur le site de la Hague ou commerces à 5mn) l’espace cafétéria à Digulleville a dû instaurer des roulements pour le déjeuner du midi.

On gère ! Certes une équipe de 15 personnes est prévue sur un espace de 6 postes mais bon, les équipes sauront bien s’organiser pour pallier le manque de salle de réunion.

Sérieux ? No comment !

On gère ! Nous installerons 5 ventilateurs dans les salles ou l’aération est déficiente aux normes.

Sérieux ? Faites donc ça pour les salles serveurs climatisées ! Même sans s’arrêter au bruit infernal de 5 ventilateurs voués à brasser de l’air chaud, la direction ne peut se soustraire à une législation indiscutable concernant le renouvellement d’air. Encore une fois on se soucie plus du matériel que des personnes.

On gère ! Inutile d’investir dans la standardisation des postes de travail, chacun ramènera son propre matériel.

Sérieux ? La direction glorifie le flex-office mais à Equeurdreville, les postes de travail seront tous différents ? Puisqu’il est impossible de ranger des grands écrans ou des PC volumineux dans des casiers, comment peut-on exiger du flex-office sur ce qui, de facto, s’impose comme des bureaux ou espaces attitrés ?

On gère ! Puisqu’il n’y en avait pas auparavant, aucun bureau ne sera dédié aux élu·es qui voudraient échanger avec des salarié·es.

Sérieux ? Plus de 350 salarié·es avec des perspectives d’augmentation des effectifs mais rien de prévu pour des échanges avec leurs représentant·es ? Au prétexte que ça ne sert à rien ? C’est certainement avec une muselière que nos chefs imaginent le dialogue social qu’ils revendiquent tant.

On gère ! Afin d’informer les salarié·es intéressé·es, pour les Activités Sociales et Culturelles ERD, si besoin, on ajoutera un poste dans le bureau où se trouve l’équivalent Infra.

Ouah, sérieux ? Enfin une bonne nouvelle ! Eh oui, sauf que la CFDT, qui détient ce rôle, dit ne pas être intéressée !

On gère ?… Alors parlons en de cette gestion. La direction assure que ce transfert passera comme une lettre à la poste, mais sur quelle expérience se base-t-elle ? A-t-elle fait un sondage auprès des intéressé·es ?

Non ! La CGT Capgemini n’a pas attendu pour lancer le sien de son côté. Le nombre de réponse étant représentatif, nous vous exposons les 2 éléments les plus éloquents :

Que pensez-vous du projet de déménagement de l’agence à 22 km ?

  • Cela me convient – 53 %
  • Je crains une augmentation du temps ou du coût de trajet – 22 %
  • Autre – 22 %
  • Cela complique mon organisation personnelle/familiale – 2 %

Graphique

Que pensez-vous du passage en flex-office (fin des bureaux attitrés) ?

  • je suis défavorable – 65 %
  • Je suis plutôt neutre – 27 %
  • Je suis favorable – 8 %

Graphique

A PART ÇA ?

Hiérarchie

La direction est en galère pour répondre à la question : « Comment fait-on pour retrouver ses managers RRH, EUM, assistante, PM, HRBP… ? »

Assistantes

Toujours en cours pour définir une fiche de poste standardisée avec notamment quelques tâches en support aux EUM.

Effectifs

Toujours en baisse. Mais l’intégration de PLM en octobre va gonfler le chiffre d’environ 365 personnes.

Augmentations

36 % des effectifs ont eu une augmentation !… Version verre vide : 64 % ont le droit de pleurer

Cartons de demenagement

À propos

Publié le :
17 juin 2025

Flash CSE Ingénierie avril 2025

NI FAIT NI À FAIRE !

C’est le constat pour le projet de déménagement de Dompierre vers La Rochelle. La CGT Capgemini trouve que les élu·es du CSE ERD sont souvent trop conciliant·es avec les réformes de la direction. Ici, le CRES a présenté un projet de déménagement tellement lunaire et déconnant qu’il n’y avait plus grand monde à convaincre.

D’abord pallier l’urgence : la direction insiste pour obtenir le feu vert pour la rupture du bail le jour même ! Mais où est l’urgence puisque la date annuelle du bail est en octobre 2024 ( ! ! selon la doc). “C’est parce qu’on doit prévenir 6 mois avant” Mais bon sang, le projet ne date pas d’hier ! La CGT refuse de valider une fin de bail sans certitude d’avoir une réelle solution d’hébergement convenable pour les salarié·es.

Une présentation truffée d’erreurs : date du bail erronée, il est écrit plusieurs fois que le site actuel n’est ouvert que le mardi + le jeudi ce qui est juste faux, que le doc présenté estime un nombre de salarié·es à la louche puisqu’il n’y a pas de contrôle badgeage et même que des personnes venant régulièrement (commerciaux, personnes Altran et stagiaires) ne sont pas comptabilisées.

Gain : Divided by 6. Quand on regarde les chiffres donnés : Pour un prix divisé par 2, l’agence de 315 m² se réduit à 54 m²… soit six fois moins ! Mais nous sommes repris parce que le 2e chiffre ne tient pas compte des parties communes. Mais alors comment comparer et calculer si nous n’avons pas les bons chiffres ?

Tout est bon pour le pognon : Quant au prix, certes le budget passe de 91 K€/an à Dompierre contre 44 à La Rochelle. Mais tout ça pour quoi ? 3 bureaux qui se battent en duel et qui ne communiquent entre eux qu’en passant par l’extérieur. Un nombre de postes insuffisants et aucune possibilité d’extension même pour des casiers nécessaires. Ce n’est pas sérieux !

Passage au flex-office : Mais alors, sans bureau attribué nous doutons que la direction dans sa volonté d’interaction des salarié·es et de renforcement de l’esprit d’équipe obtienne de bons résultats. Pour cela il lui faudrait un minimum de cohérence.

Et normes : La représentante du CRES nous dit que les normes sont respectées. Mais de quelles normes parle-t-elle ? La NF X 35-102 prévoit un espace de 15 m² pour travailler dans un espace collectif (coworking, flex-office, open-space etc.) et nous démontrons que 21,8 m² divisés par 5 postes ça ne fait que 4,36 m²/pers. Sans tenir compte du fait que les salarié·es sont appelé·es à travailler sur plusieurs pc… Visiblement les micros de la salle du CSE ne refusent pas le pipeau.

Rectification : “euh !… en fait ce que nous respectons ce sont les normes de circulation et d’évacuation.” Comme ça c’est plus clair. L’espace pour les photocopieurs ou les extincteurs sont pris en compte ce qui n’est pas le cas pour les salarié·es… No comment !

Affichage : Par curiosité et puisqu’on parle d’espace, où seront les panneaux réglementaires réservés aux élu·es et à la direction ? “On n’y a pas encore réfléchi.” Eh bien, alors, quand est-il prévu que cette réflexion commence à être envisagée ?

Parking : Quel parking ? Il n’y aura pas de parking réservé, il suffit de se trouver une place à proximité, une place qui pourrait bien devenir payante à l’avenir. Borne électrique ? c’est mort ! Quant à l’accès, il est garanti facile par le CRES alors qu’il bouchonne régulièrement aux heures de pointe.

Et la confidentialité, on en parle ? réseau Capgemini indisponible obligeant à passer par un réseau non sécure. En gros, le respect des chartes et la protection des données : la direction s’en fout !

Les élu·es ont donc émis une motion valant avis du CSEE disant « craindre que cette solution soit une première étape vers la disparition du site de La Rochelle » et ont préconisé un abandon de ce projet.

LES NOUVEAUX OUTILS RH

PRPA

La CGT dénonce une recrudescence des procédures PRPA (Plan de Retour à la Performance Attendue) visant les populations se retrouvant en fin de mission. La direction conteste et dit, sans avoir les chiffres exacts, qu’il y en aurait peut-être 150 en cours. Pourquoi ? C’est une des conséquences de l’outil GetSuccess qui surveille étroitement les salarié·es et certes, quand les appréciations sont en dessous des attentes, les PRPA lancés peuvent aboutir à des EPL.

PXCELL

La CGT Capgemini a alerté, dans un mail détaillé, sur les situations critiques des assistantes ER&D qui ont toutes perdu leurs tâches RH au détriment de leur équivalentes chez Altran. La direction a répondu en séance qu’en fait l’enjeu c’est surtout de répondre à leurs interrogations. Désormais, les salarié·es poseront leur questions via un outil plutôt que l’assistante interlocutrice.

Dessin humoristique de Babouse. "Vous faites d'énormes bébéfices, ce n'est donc pas un licenciement économique ! Réponse du patron : Justement, je licencie pour faire d'encore plus gros bénéfices !

À propos

Publié le :
21 mai 2025

Flash CSE Infra avril 2025

CHIFFRE D’AFFAIRES : « FAITES VOS JEUX, RIEN NE VA PLUS »

Tableau du CA prévu et réalsiéA cette époque de l’année, il y a l’exercice rituel dit des « orientations stratégiques » : la direction communique sur les résultats économiques de l’année écoulée et fait des projections sur les années qui viennent. Sur Capgemini Infra, on constate une différence importante entre le chiffre d’affaires prévu et celui effectivement réalisé. A croire que la direction fait ses prédictions au doigt mouillé ou joue à la loterie. A noter toutefois qu’elle a été prudente pour 2025, tablant sur une stagnation du chiffre d’affaires. Pour 2028, tous les espoirs sont permis puisque la direction pronostique un chiffre d’affaires en hausse de… +14 % par rapport à celui de 2024.

BÉNÉFICES : JAMAIS ASSEZ POUR LA DIRECTION

GOP Prévu et réaliséPour la rentabilité, on observe un phénomène analogue au chiffre d’affaires. Sauf que là, la réalisation est systématiquement inférieure à la prévision et que les écarts sont de plus en plus grands. Le fameux taux de GOP* s’éloigne de plus en plus des 10 % espérés année après année. Est-ce une conséquence de cela, en tout cas la direction n’a pas voulu se mouiller pour 2025.La rentabilité baisse, plombée, de l’aveu même de la direction, par des gros problèmes de delivery sur certains grands comptes. Mais n’y voyez pas là un début d’autocritique de la direction dans sa gestion des affaires. A noter que, au-delà d’un discours plutôt catastrophiste de la direction, Capgemini Infra est toujours nettement bénéficiaire. Si on prend en compte le chiffre d’affaires dit « managé » (qui mesure mieux l’activité réelle de l’entité que le chiffre d’affaires total, puisque en sont déduites les refacturations avec les autres entités du groupe), le taux de GOP* s’élève à 7,9 % en 2023 et à 6,5 % en 2024. Certes pas assez pour déclencher de l’intéressement sur Infra, en application de l’accord d’entreprise sur l’intéressement signé par des organisations syndicales autres que la CGT.

* GOP = Taux de marge opérationnelle

CYBER-SÉCURITÉ : LA MÉTHODE COUÉ ?

Cyber sécurité prévu et réaliséDepuis plusieurs années, la direction claironne que la cybersécurité est un fleuron de Capgemini, que ça va dynamiser son chiffre d’affaires, rapporter de nouveaux contrats, etc. Comme souvent, la com ne cadre pas avec la réalité. Après l’explosion post-covid de l’année 2022, le chiffre d’affaires de la cybersécurité est en chute libre : -25 % entre 2024 et 2022, c’est sûrement ça que la direction appelle le « cyberboost » !

Alors que le marché de la cybersécurité connaît une croissance annuelle à 2 chiffres. Les effectifs suivent la même tendance. En 2022, la direction annonçait fièrement le regroupement de 800 expert·es en cybersécurité au sein de Capgemini Infra.

En 2024, la direction n’en compte plus que 600. Ce qui ne l’empêche pas de prédire un doublement de son chiffre d’affaires en cybersécurité d’ici à 2028. Mais pour cela il faudrait non seulement conserver les salarié·es de Capgemini et aussi beaucoup recruter. Et dans ce segment du marché du travail qui connaît de fortes tensions, cela passe par une politique salariale attractive : c’est raté, voir ci-après.

LE DIFFICILE ATTERRISSAGE D’ATR

Quel que soit l’acronyme utilisé pour les augmentations individuelles, hier CED, aujourd’hui ATR, la direction poursuit la même politique salariale.

Cette année, seulement 26 % des effectifs sont augmentés, avec une augmentation médiane de 3,5 %. L’an dernier, c’était, en tout, 45 % avec une augmentation médiane de 3,3 %. Il y a 2 ans, c’est 58 % avec une augmentation médiane de 5 %. Quant aux augmentations collectives, les propositions de la direction sont tellement minuscules…

Bref, avec une inflation cumulée sur ces 3 dernières années de 12,1 %, on peut en déduire, sans risque de se tromper, qu’une grande majorité de salarié·es de Capgemini Infra a subi une baisse importante de son pouvoir d’achat.

Seule une augmentation générale annuelle des salaires, revendiquée par la CGT, pourrait y remédier.

Dessin humoristique de babouse

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FLASH CSE Appli mars 2025

ORIENTATIONS STRATEGIQUES 2025-2028

Lors de la réunion du CSE appli des 12 et 13 Mars, la stratégie du groupe pour les trois prochaines années a été présentée. Bien que cette consultation soit obligatoire, seul le terme “stratégique” semble être “stratégique”.

Pour mémoire, le CSE appli représente 18 000 salarié·es et 2,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires répartis sur 4 entités et 30 sites en France :

  • APPS : 9500 salarié·es (SPS et MALS représentent près de la moitié du CA)
  • SOGETI : 4300 salarié·es
  • FS : 1750 salarié·es
  • I&D : 1200 salarié·es
  • Services partagés : 1250 salarié·es intervenant de manière transversale

En 2024, le CA a baissé de 3 % et les effectifs de 5 % (comme en 2023), soit une réduction de 10 % des effectifs en deux ans.

Pour 2025, une légère croissance est anticipée avec, au mieux, un maintien des effectifs.

Voici les prévisions par entité :

  • APPS Ambition 2028 : Dépasser les 2 milliards de CA (contre 1850 en 2024) et augmenter les effectifs de près de 10 %.
  • SOGETI Ambition 2028 : Augmenter le CA de 10 % et accroître le recrutement de 10 %. Une attention particulière est portée à la filière tests, en difficulté à cause de l’offshorisation. La direction dit être ouverte à des formations pour les salariés dans cette filière. Nous ne demandons qu’à y croire. Si vous êtes dans cette filière et poussés vers la sortie, n’hésitez pas à nous contacter.
  • I&D Ambition 2028 : Augmenter le CA de 13 % et les effectifs de 25 %.
  • FS Ambition 2028 : Atteindre 1 milliard de CA (contre 750 aujourd’hui) et intensifier le recrutement des grades A.
  • Services partagés Ambition 2028 : Augmenter l’offshorisation tout en maintenant les effectifs onshore.

Qu’en pensent les grands stratèges de Capgemini ? Excellente question mais la réponse est plus difficile.

Si nous étions un constructeur automobile, nous pourrions dire qu’il faudrait de nouveaux modèles. Si nous étions une entreprise de produits électroniques, nous pourrions proposer de nouveaux produits ou de nouvelles fonctionnalités. Enfin, si nous étions un grand acteur dans l’alimentaire, nous devrions lancer de nouveaux « plats ».

Hélas ou heureusement, nous ne sommes ni l’un ni l’autre. Nous sommes une ESN (SSII), aidant nos clients dans leur développement ou transformation.

En d’autre termes, pour atteindre ces objectifs, la réponse de la direction reste la même d’année en année : renforcer notre présence chez les clients, être proches des “collaborateurs” (pour tenter de les retenir), recruter de nouveaux talents, former sur les nouvelles technologies (c’est ce qu’on nous dit en réunion), développer l’IA…

En d’autres termes, être toujours prêt à répondre aux besoins des clients. Étonnant non ?

Meme : C'est quoi déjà la théorie du ruissellement ? D'abord, les 1% prennent tout l'argent. Et après ? C'est tout.

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Publié le :
13 mai 2025

FLASH CSE Ingénierie mars 2025

STRATÉGIES DU FUTUR

Dessin humoristique de BabouseNous avons eu droit aux Orientations Stratégiques de l’entreprise par le biais d’une présentation de belles intentions genre : « on va s’améliorer là où on est pas bon et puis vu le contexte politique international, la défense il faut absolument y être ! L’écologie c’est vachement joli ! Et l’IA on n’y coupera pas… » Mais découvrons les cartes de madame Irma.

La baisse de croissance est conjoncturelle (euh !… c’est peut-être vrai pour Cap, mais pas pour la concurrence) Une affirmation qui, de fait, écarte d’autres thèses comme la diminution de la qualité des livrables quand on sait que les experts partent massivement pour être remplacés par des juniors.

On aura plus de clients ! Pour ça, contrairement aux stratégies passées, ERD va passer son carnet de client cible de Top20 à Top39 ce qui devrait entrainer plus de proximité géographique.

Rapprochement avec Invent. Les têtes pensantes lancent le plan Intelligent Industry qui va créer plus d’offshore, plus de prod, moins de process, bref, ça va transpirer le pognon !

Vers l’infini et au-delà ! Grâce à l’Environnementing durabeul. Vous trouvez ça débile comme nom ? C’est pas faux, on vient de l’inventer, mais quand les slides nous parlent de « Sustainabilité », on est dans le même registre. Enfin bon, dans le secteur de l’écologie, ERD compte se positionner auprès des acteurs des minerais rares (batteries), de l’hydrogène, du solaire mais aussi sur les process de dépollution, tels que CO2 ou efficacité énergétique chez les acteurs comme Total ou bien dans le nucléaire… Pour tous ces sujets, combien d’embauches prévues ? environ Zéro ! Comme d’hab, les promesses n’engagent que…

L’HOROSCOPE DES ACTIVITÉS

Secteur Airbus => 10 ans de commande => prévisions de croissance du chiffre d’affaire de +1,6 %

Secteur automobile => prévision de décroissance -2,5 % faute à la Chine 30 % moins chère

Secteur défense => les acteurs ont des carnets de commande pleins néanmoins prévision de -3 % du Chiffre d’Affaire.

Secteur transport => les TER devraient être remplacés par les TLI (trains légers innovants) +2 % (mais +20 % grâce à l’automatisation avec la RATP et la SNCF)

Secteur santé => ces capitalistes de Sanofi se décident à refaire de la Recherche (remember Covid) mais aussi l’IA à donf. Donc prévision de +1,2 % du CA.

Intelligence artificielle va croître fortement ainsi que le PLM par contre dans l’activité du process documentaire cela devrait fortement baisser le volume d’activité sur ce périmètre

Promotions : Grades A + B + E + F = constants, Grades C en hausse, Grades D en baisse. Et pour éviter la stagnation d’évolution ils ont créé les grades A1, A2, A3, B1, B2…etc. ça ne sert à rien c’est juste pour patienter en attendant une véritable augmentation du coefficient BETIC.

La DRH de la GBL, comme à chaque fois, insiste sur le fait que les salaires ne sont pas la principale cause des départs, d’ailleurs l’attrition diminue. C’est oublier un peu vite que naturellement, quand le marché se tend il y a moins de rotations…

Pour les priorités (objectifs) le logiciel (rôle, grade) est en anglais, les élu·es demandent que cette partie soit en Français, la RH dit que la langue officielle du groupe c’est l’anglais ^^ Ils ne sont pas très malins à la direction, ils n’ont même pas pensé à surfacturer aux clients le fait de leur fournir des prestataires qui parlent leur langue.

Dans un registre similaire, la direction a répondu aux élu·es : « Les salariés sont en attente de formations agiles et adaptables ce qui a conduit à une augmentation des formations en elearning » ! ! ! Bien sûr ! Ce seraient donc les salarié·es qui réclameraient des e-learning en lieu et place de formation physique. Vous savez quoi ? ! Quand on donne plus d’importance aux émotions et aux opinions qu’à la réalité des faits, ça s’appelle de la post-vérité et celle-ci s’invite dans les CSE.

VA FALLOIR BOSSER PLUS !

Mais derrière les belles intentions, entendez-vous crier la bête ? « ARVE ! ARVE ! ARVE* ! » C’est malheureusement le mot d’ordre à partir de maintenant pour augmenter les chiffres. A partir de 2025, alors qu’aucun effort de fidélisation des salarié·es n’est envisagé, la rentabilité se fera sur nos têtes. Cela signifie qu’il va y avoir une chasse organisée sur toutes les intermissions. C’est pourquoi certain·es retrouveront cette priorité dans leurs objectifs, comme si c’étaient les travailleur·ses qui maîtrisaient les affaires…

*ARVE : Tx d’activité hors vacances. C’est le maître mot de la direction dès aujourd’hui et pour l’avenir. Résumons : quitte à faire des extras il est impératif de respecter les deadlines des projets, mais après on viendra te reprocher de ne pas être restaffé.

Pile ils gagnent, Face tu perds, et toi quand c’est que tu gagnes ? Rejoins la CGT !

Dessin humoristique de Babouse

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FLASH CSE Central mars 2025

(IN)ÉGALITÉ PRO

La direction s’auto-congratule : l’égalité salariale femme homme serait presque atteinte chez Capgemini, l’écart salarial moyen au niveau de l’UES serait inférieur à 1 %. Bon, ça dépend de comment est fait le calcul. L’expertise commandée par le CSEC montre que la direction bidouille les critères d’application de la méthode, dite des « comparatios », qui est utilisé pour déterminer les écarts de salaires. Résultat : il y a de moins en moins de salarié·es éligibles au rattrapage salarial et de moins en moins de salarié·es bénéficiaires.

Dessin humoristique de BabouseLa direction reconnaît que son objectif est purement financier, il ne faut pas dépasser l’enveloppe prévue : la suppression de l’inégalité salariale femme homme attendra ! Devant l’indignation des élu·es, elle rappelle que le montant de cette enveloppe (il est très bas, 0,04 % de la masse salariale !) est fixé par l’accord égalité pro. Quand la CGT pointe la responsabilité des organisations syndicales signataires de cet accord, la direction… prend leur défense. Même en prenant des critères d’application plus justes (des groupes de salarié·es plus grands, basés sur la codification de la convention collective et pas sur les grades Capgemini, des seuils d’écart moyen pondéré par groupe bien moins élevés, etc.), la méthode des comparatios exclue forcément des groupes, alors que rien ne permet de supposer que les femmes qui sont dans ces groupes ne sont pas sous-payé·es par rapport à leurs collègues hommes.

Il est urgent de changer de méthode, de passer à la méthode dite « nuages de points » : mais comme indiqué dans le flash CGT CSEC de janvier 2025, la majorité du CSEC n’en veut pas.

PROJETS IMMOBILIERS : CAP SUR LES ÉCONOMIES AU DÉTRIMENT DES SALARIÉ·ES

Après une période d’accalmie, la direction a annoncé de nouveaux projets immobiliers : Cherbourg et Nantes. La logique reste la même : fermeture de sites, flex-office sur les sites restants, diminution drastique du nombre de postes de travail, etc. Résultat : une réduction énorme des coûts immobiliers qui alimente les profits de l’entreprise que la direction distribue ensuite à elle-même et aux actionnaires, et une dégradation des conditions de travail des salarié·es.

CHERBOURG

Lorsqu’en 2014 Capgemini a racheté pour une bouchée de pain Euriware, filiale informatique d’Orano, il y avait plus de 500 salarié·es réparti·es sur 4 sites. Aujourd’hui, après la perte du contrat SOF, il ne reste plus que 330 salarié·es sur 2 sites. Mais 2 sites, c’est encore trop pour la direction qui veut fermer Digulleville et transférer ses 161 salarié·es sur Equeurdreville. Conséquences pour les salarié·es, une baisse de 35 % du nombre de postes de travail, un taux de flex-office qui va passer de 1 poste de travail pour 1 salarié·e à 2 postes de travail pour 3 salarié·es, qui va même descendre pour certaines équipes à moins d’un poste de travail pour 2 salarié·es.

A la clé, une réduction de 28 % des coûts immobiliers : qui dit mieux ? Nantes…

NANTES

Capgemini France (avec Altran) occupe actuellement 3 sites sur l’agglomération Nantaise et emploie 2700 salarié·es.

La direction veut fermer le site Trenet à St Herblain, réduire des 3/4 la surface du site Axéo, et regrouper la grande majorité des salarié·es sur le site de Berlingot. Conséquences pour les salarié·es, une baisse de 42 % de la surface de bureau, une baisse de 47 % du nombre de postes de travail, un taux de flex-office qui va passer de un peu moins de 1 poste de travail pour 1 salarié·e à 1 poste de travail pour 2 salarié·es et qui va même descendre pour beaucoup d’équipes à 2 postes de travail pour 5 salarié·es. A la clé, ce qui constitue l’objectif de la direction, une réduction de 48 % des coûts immobiliers : elle est pas belle la vie, pour les cadres dirigeants et les gros actionnaires de Capgemini ?

Dessin humoristique de Babouse

À propos

Publié le :
7 avril 2025

Flash CSE Central février 2025

(IN)ÉGALITÉ PRO

Dessin humoristique de BabouseLa direction s’auto-congratule : l’égalité salariale femme homme serait presque atteinte chez Capgemini, l’écart salarial moyen au niveau de l’UES serait inférieur à 1 %. Bon, ça dépend de comment est fait le calcul. L’expertise commandée par le CSEC montre que la direction bidouille les critères d’application de la méthode, dite des « comparatios », qui est utilisé pour déterminer les écarts de salaires.

Résultat : il y a de moins en moins de salarié·es éligibles au rattrapage salarial et de moins en moins de salarié·es bénéficiaires.

La direction reconnaît que son objectif est purement financier, il ne faut pas dépasser l’enveloppe prévue : la suppression de l’inégalité salariale femme homme attendra ! Devant l’indignation des élu·es, elle rappelle que le montant de cette enveloppe (il est très bas, 0,04 % de la masse salariale !) est fixé par l’accord égalité pro.

Quand la CGT pointe la responsabilité des organisations syndicales signataires de cet accord, la direction… prend leur défense. Même en prenant des critères d’application plus justes (des groupes de salarié·es plus grands, basés sur la codification de la convention collective et  pas sur les grades Capgemini, des seuils d’écart moyen pondéré par groupe bien moins élevés, etc.), la méthode des comparatios exclut forcément des groupes, alors que rien ne permet de supposer que les femmes qui sont dans ces groupes ne sont pas sous-payé·es par rapport à leurs collègues hommes.

PROJETS IMMOBILIERS : CAP SUR LES ÉCONOMIES AU DÉTRIMENT DES SALARIÉ·ES

Après une période d’accalmie, la direction a annoncé de nouveaux projets immobiliers : Cherbourg et Nantes. La logique reste la même : fermeture de sites, flex-office sur les sites restants, diminution drastique du nombre de postes de travail, etc. Résultat : une réduction énorme des coûts immobiliers qui alimente les profits de l’entreprise que la direction distribue ensuite à elle-même et aux actionnaires, et une dégradation des conditions de travail des salarié·es.

CHERBOURG

Lorsqu’en 2014 Capgemini a racheté pour une bouchée de pain Euriware, filiale informatique d’Orano, il y avait plus de 500 salarié·es réparti·es sur 4 sites. Aujourd’hui, après la perte du contrat SOF, il ne reste plus que 330 salarié·es sur 2 sites. Mais 2 sites, c’est encore trop pour la direction qui veut fermer Digulleville et transférer ses 161 salarié·es sur Equeurdreville. Conséquences pour les salarié·es, une baisse de 35 % du nombre de postes de travail, un taux de flex office qui va passer de 1 poste de travail pour 1 salarié·e à 2 postes de travail pour 3 salarié·es, qui va même descendre pour certaines équipes à moins d’un poste de travail pour 2 salarié·es.

A la clé, une réduction de 28 % des coûts immobiliers : qui dit mieux ? Nantes…

NANTES

Capgemini France (avec Altran) occupe actuellement 3 sites sur l’agglomération Nantaise et emploie 2700 salariéEs.

La direction veut fermer le site Trenet à St Herblain, réduire des 3/4 la surface du site Axéo, et regrouper la grande majorité des salarié·es sur le site de Berlingot. Conséquences pour les salarié·es, une baisse de 42 % de la surface de bureau, une baisse de 47 % du nombre de postes de travail, un taux de flex-office qui va passer de un peu moins de 1 poste de travail pour 1 salarié·e à 1 poste de travail pour 2 salarié·es et qui va même descendre pour beaucoup d’équipes à 2 postes de travail pour 5 salarié·es. A la clé, ce qui constitue l’objectif de la direction, une réduction de 48 % des coûts immobiliers : elle est pas belle la vie, pour les cadres dirigeants et les gros actionnaires de Capgemini ?

Dessin humoristique de Babouse

À propos

Publié le :
31 mars 2025

Flash CSE Ingénierie février 2025

RECLIQUONS

Concernant Replicon, la direction est contente du fonctionnement en janvier, il y a eu un meilleur taux de complétude que prévu. On demande quelques améliorations pour faciliter le remplissage ; cela va être remonté, mais comment cela se fait-il que ces points n’aient pas été soulevés et pris en compte pendant la période “pilote” faite pendant plusieurs mois coté APPLI ?…

Bonne nouvelle : pas de perte de RTT pour les contrats 39h prépayées tant que les pointages sont dans la fourchette [36h40 : 39h]. Mais encore heureux ! C’est une aberration de demander de faire nos pointages en avance : comment anticiper nos horaires de travail ? nous ne sommes pas devins ! En plus il n’y a pas la possibilité de reporter nos heures faites en supplément sur la semaine suivante.

Si on doit arriver tôt à cause de problèmes de stationnement et qu’on doit respecter les horaires collectifs de travail “pour des questions d’assurance” ( ?… c’est la règle), quid des heures supplémentaires effectuées ? Réponse de la direction : on va vérifier les places de parking ! Bref, ce n’était pas vraiment la question, mais c’est leur réponse ! Alors comment fait-on pour les heures supplémentaires effectuées ?

Réponse de la direction très dogmatique : Les heures supplémentaires doivent faire l’objet d’une autorisation préalable du management.

Conclusion : les heures supp effectuées (non accordées au préalable) ne devront pas être déclarées dans Replicon. Ce qui soulève 2 problèmes :

  • Replicon ne respecte pas l’obligation légale pour toute entreprise. C-à-d : la mesure du temps réellement travaillé (contrairement à un dispositif de style pointeuse)
  • Ne plus déclarer ses dépassements d’heures (afin de ne pas les payer) vient mettre en faute les salarié·es et l’employeur pour travail dissimulé.

Extrait – Art. L.8221-3 du code du travail :

Est réputé travail dissimulé par dissimulation d’activité, l’exercice à but lucratif d’une activité de production, de transformation, de réparation ou de prestation de services ou l’accomplissement d’actes de commerce par toute personne qui, se soustrayant intentionnellement à ses obligations n’a pas procédé aux déclarations qui doivent être faites aux organismes de protection sociale ou à l’administration fiscale en vertu des dispositions légales en vigueur.

SALAIRES

Les EDR (Entretiens De Restitution) commenceront en mars. Pourquoi ? Mais certainement parce que la direction attend de pouvoir tout mélanger, Augmentations Individuelles et rattrapages éventuels suite aux NAO.

En plus, à ce jour, il n’y a aucune assurance pour dire que les augmentations individuelles seront rétroactives à janvier, c’est voire même une quasi-certitude que ce serait plutôt avril : pas de petits profits pour la direction, quelle honte !

CÔTÉ EFFECTIFS

Ils sont toujours en baisse chez ER&D, sans volonté affichée d’inverser la tendance de la part de la direction. En effet, moins 176 salarié·es entre janvier 2023 et janvier 2025, alors qu’une société de service doit toujours être en croissance d’effectif pour pouvoir répondre aux appels d’offre et durer dans le temps. Mais « Oups ! » n’oublions pas que la bourse préfère “Pognon tout de suite” à “Assurons l’avenir”

SITUATION ÉCONOMIQUE PLUTÔT

On a eu les résultats économiques officiels hier : en gros la rentabilité, la trésorerie et le résultat net stagnent malgré des effectifs et un CA en baisse. Les dividendes et rachat d’actions eux en revanche progressent de 7 %…

En 2024 il y a eu 2 gros impacts forts : coté Aéronautique beaucoup de projets mis en Standby, et coté Automobile c’est très difficile mais plutôt coté Altran. De façon générale, les Practices sont touchées de façons différentes. Le groupe va chercher la croissance (du chiffre d’affaires hein ? pas des effectifs), et reste vigilant pour que cela continue à s’améliorer.

La direction ajoute qu’à priori, chez Capgemini ER&D, le taux de déclenchement de l’intéressement serait atteint. Alors, de quoi se plaint on ? Peut-être de nos salaires qui stagnent ?… mais là, on n’en parle pas.

AIDE AU LOGEMENT

Nous rappelons aux salarié·es qu’en cas de difficultés de logement, il existe un dispositif pour aider à trouver des solutions, n’hésitez pas à contacter la Commission Aide au Logement du CSEE.

Dessin humoristique d'Allan Barte. Un manager parle à un salarié : "C'est presque une faveur que je te fais avec cette rupture conventionnelle. Alors n'en parle pas trop autour de toi. Et encore moins à des syndicalistes !

À propos

Publié le :
27 mars 2025

Flash CSE Appli février 2025

Bienvenue chez les Ch’tis : Capgemini Edition

Meme David et Victoria BeckhamAugmentations de salaire : un poisson d’avril ?

Les augmentations au mérite pour 2024 devraient être versées avec une rétroactivité au 1er avril. Ce n’est pas une blague, mais une stratégie pour économiser trois mois de salaire.

Les restitutions devraient commencer mi-mars pour se terminer à la mi-avril.

Un peu plus d’un tiers des salarié·es ont été augmenté·es en 2024. Combien seront-iels en 2025 : sûrement beaucoup mais beaucoup moins.

Capgemini continue de sacrifier ses employé·es sur l’autel de la rentabilité malgré une marge de 13,3 % en 2024.

Les promotions (changement de grade) devraient, quant à elles, être limitées à 15 % de l’effectif. En résumé, quand tout va bien, vous avez presque rien, et quand ca va un peu moins bien, vous n’avez rien. Depuis des années, la CGT milite pour des augmentations générales et cette année encore nous maintenons nos revendications.

Taux de subvention de référence : TSR

Vous êtes nombreuses et nombreux à nous avoir alerté sur la baisse du TSR avec la mise en place du nouveau CSE.

Rappel : Jusqu’en 2024, seule la moitié des salarié·es accédaient au CSE en raison de règles excluant les jeunes embauché·es : 6 mois d’ancienneté pour accéder aux activités nationales et régionales.

Ensuite ces mêmes salarié·es se voyaient attribuer d’office un malus de 3 ans pour réserver les voyages. En d’autres termes, il fallait attendre 3 ans pour pouvoir profiter d’un week-end ou d’un voyage sauf si ce dernier ne trouvait pas preneur. La réglementation a changé, supprimant la condition d’ancienneté, doublant ainsi les bénéficiaires.

A budget constant une modification du TSR s’imposait. Malheureusement, un mauvais paramétrage a nivelé le taux vers le bas, affectant plus des 3/4 des salarié·es.

Un correctif est prévu pour mars. Le taux moyen du TSR 2025 devrait être équivalent à celui de 2024, mais des variations individuelles restent inévitables. Pour toute question, contactez vos élu·es CGT.

Business ; un début d’année contrasté

FS : Bons résultats pour la banque et l’assurance, sauf pour le testing.

Apps : Vigilance sur l’automobile et l’aéronautique, les autres secteurs se maintiennent.

Sogeti : Amélioration partout en France sauf en Île-de-France.

I&D : Taux d’activité parmi les plus faibles de l’entreprise.

Le chiffre d’affaires connaît une légère décroissance en ce début d’année, mais avec la baisse des effectifs, cela n’est pas surprenant.

La direction ajuste les effectifs (baisse des recrutements, hausse des licenciements et des ruptures conventionnelles) pour maintenir artificiellement la marge. Ne restez pas isolé·e, contactez la CGT si vous êtes approché·e par la direction pour quitter l’entreprise. Chaque “départ forcé” est une bouffée d’oxygène pour leur sacro-sainte marge.

À propos

Publié le :
7 mars 2025