#redistribution

Assemblée générale sur les augmentations : Vendredi 24 Mai à 12h

NAO du PDG = 30 % d’augmentation, NAO des salarié·es = 45 cts sur le ticket resto !

Jeudi 16 Mai pendant que des salarié·es sacrifiaient une journée de salaire pour protester contre la politique d’augmentation de salaire de Capgemini (+45 cts sur la valeur des tickets resto) l’assemblée générale des actionnaires à voté à 90 % des voix pour l’augmentation du salaire fixe de notre PDG : désormais il passe de 1 Millions € à 1.3 Million € annuel.

Ce vote révèle un profond mépris envers tou·te·s les salarié·es de Capgemini à qui l’on a dit que cette année qu’iels ne pourraient pas être augmenté·es en raison d’un contexte économique morose, mais pas suffisamment morose pour tout le monde apparemment.

Il révèle aussi un manque total de considération envers celles et ceux qui créent la richesse de Capgemini, malgré tous les discours lénifiants de notre direction

Si vous aussi êtes révolté·es, choqué·es par l’attitude de notre direction, la CGT Capgemini organisera une nouvelle Assemblée Générale ce vendredi 24 mai à partir de 12h.

Pour amplifier la mobilisation, nous avons convié les autres organisations syndicales à participer à cette AG,

L’AG se tiendra une nouvelle fois sur Discord.

Rejoignez les centaines de collègues déjà inscrit·es au serveur en cliquant sur le lien ou en scannant le QR-code reçu dans vos boites mail professionnelles

L’AG commencera à midi. Le salon vocal sera ouvert 15 minutes avant.

L’inscription est totalement anonyme, vous pourrez vous y exprimer en toute confiance.

Affiche URGENCE SALAIRES

À propos

Publié le :
24 mai 2024

NAO – Salaire – Chapitre 2

LE  TASSEMENT !

Après « la tendance baissière » de la première réunion arrive le temps du TASSEMENT !

Comme annoncé à la première réunion, le ton est donné, la tendance est à la baisse. Et la direction le confirme en affirmant : “ce que les salarié·es ont eu l’année précédente ne sera pas possible cette année.” Les raisons avancées : Le tassement !

Le tassement de l’embauche en 2023 et le tassement des résultats… Les résultats pour 2023 seront moins bons que ceux de 2022, le 1er trimestre 2024 sera “mauvais”, etc.

On nous expose un contexte morose, de crise, avec des résultats mauvais. Nous demandons d’attendre février 2024 pour connaître le montant du dividende. Nous verrons bien si le conseil d’administration a les mêmes craintes…

Pourtant les chiffres du CAC 40 n’ont jamais été aussi bons. Les dividendes augmentent et les actionnaires s’enrichissent…

 

TOUT AUGMENTE SAUF NOS SALAIRES !

Evolution du salaire moyen cadre / évolution dividende - de 2016 à 2022 les dividendes ont presque doublé quand le salaire moyen a fortement regressé (environ 15%)

Rappelons “la règle des tiers” pour le partage des profits : un tiers pour les actionnaires, un tiers pour le réinvestissement et un tiers pour les salarié·es. Dans le groupe monde Capgemini, 2 milliards 8 de bénéfices, 1/3 ça fait 900 millions environ – la
France c’est 1/6 du business donc pour la France on devrait avoir 150 Millions sur la table pour nos salaires en France.

La direction argue qu’elle redistribue 150 millions pour 2023 en mélangeant tout : Négociation sur les salaires, Enveloppe égalité pro, Techniques de management (variables, primes augmentations discrétionnaires), Promotion financées par le
client (augmentation du prix de vente), Participation et Intéressement (auto-financés par des seuils déclenchement liés à la productivité).

En conclusion, encore une fois, une présentation avantageuse qui laisse à penser que le groupe pratique la redistribution de bénéfices, alors qu’en réalité, ce sont des sommes qui permettent d’accroître les gains pour le groupe et les actionnaires, avec des plafonds pour s’assurer encore plus de profits !

Cette redistribution est donc injuste. Et toujours des miettes de miettes pour les salarié·es

 

LA NÉGOCIATION SELON CAPGEMINI…

Quelles que soient les revendications des organisations syndicales, la direction répond : NON !

La CGT, avec la majorité des syndicats, demande des augmentations générales. C’est un refus dogmatique de la part de notre direction. Elle ne veut que des augmentations individuelles et, en même temps, elle est prête à augmenter le fond
social pour les salarié·es en difficulté ! Mais ce n’est pas ce que nous demandons. Nous ne voulons pas de pitié, de générosité ou autre … Nous réclamons une juste redistribution des richesses créées par notre travail.

Et pour finir, le dernier argument trouvé par la direction à chaque syndicat : la boite va couler si on applique vos revendications, ou bien on va parler de choses plus dramatiques en termes d’emploi !

Gros chantage de la part de la direction, si on augmente les salaires, on devra licencier.

 

La négociation est inexistante. Enfin, la direction présente ses propositions (ou ses miettes) :

• Pour le SAT inférieur à 35K en fonction de l’ancienneté : 1 an = 2 % – 2 ans = 3 % – 4 ans et plus = 4 %
• Pour le SAT inférieur à 70K et non augmenté depuis 3 ans = 3 %, depuis 4 ans = 4 %

Donc, au total, une enveloppe de 3 millions au lieu de 9 millions (l’année dernière), soit 3 fois moins, et c’est tout !

Pour résumer, à un syndicat qui parle de mesures que la direction nous impose, Capgemini répond : “Ah mais pas du tout c’est négocié avec les
syndicats. C’est à prendre ou à laisser.” Tout est dit sur la négociation à Capgemini !

Une enveloppe avec des mesures pour 3 961 salarié·es augmenté·es sur 32 000 salarié·es !

 

Urgence Salaire - ticket de caisse revendications CGT

À propos

Publié le :
7 février 2024

Résultats 3ème trimestre 2022 : un milliard en plus

Le 27 octobre le groupe a publié ses résultats financiers pour le 3ème trimestre.
La direction a envoyé un mail à toutes et tous les salarié·es dans la foulée (intitulé “Video message from Carole Ferrand | Q3 2022 publication”).
Les chiffres ci-dessous sont fournis par la direction.

Au moins +10 % partout

Le Chiffre d’affaires est de 5 553 millions d’euros, en croissance de +15,7 % à taux de change constant.

La direction l’annonce fièrement : “En valeur absolue, c’est 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires de plus qu’au troisième trimestre 2021”.

Aiman Ezzat exulte : « Nous continuons de connaître une croissance au-dessus de 10 % dans toutes nos régions et tous nos métiers (…) »

Il se complimente sur une vingtaine de lignes et conclut par cette phrase :

« Au vu de cette très bonne performance au T3, nous sommes désormais sereins dans le fait de réaliser la borne haute de notre objectif de croissance pour 2022. »

Il est serein. Il peut. Ça sent le jackpot pour la direction qui va exploser ses objectifs et engranger des millions d’euros et sans doute un bon paquet d’actions lors de la prochaine assemblée générale des actionnaires.

Bien entendu, pas un mot au sujet des salarié·es qui font le boulot et qui permettent cette accumulation de profits…

Et pour les salarié·es ? Des augmentations ? Non il y a l’ESOP.

Pas un mot nous concernant donc. Pourtant les salairé·es ne ménagent pas leurs efforts pour permettre la réalisation de tels résultats.

Pas d’augmentation non plus…. Si nous ne nous mobilisons pas, il faudra attendre le printemps prochain pour espérer avoir 1 %, 2 % ou 3 %…pour les quelques salarié·es qui auront eu la chance de toucher quelque chose.

A défaut d’augmentation, nous pouvons nous consoler avec l’ESOP. Nous avons la chance d’avoir le droit d’acheter des actions Capgemini à 145,25 euros soit avec une réduction de 12,5 % quand même…

A coup sûr cela va résoudre nos difficultés liées à l’inflation galopante et à la spéculation.

Nous avions expliqué fin 2021 en quoi cet ESOP est une supercherie. C’est plus que jamais d’actualité.

Cela en dit long sur le mépris avec lequel la direction nous traite : nous faisons les efforts et ils se récompensent !

Le groupe a largement les moyens de financer des augmentations pour tout le monde. La situation que nous connaissons l’exige.
La direction ne le fera pas d’elle même.

Seule la mobilisation permettra d’aller chercher ce qui nous revient.

Rejoignez l’intersyndicale s’est formée autour de la revendication d’une augmentation générale des salaires de 2 500 euros annuels. 

 

 

 

À propos

Publié le :
9 novembre 2022

APPEL A LA GRÈVE JEUDI 10 NOVEMBRE 2022

À propos

Publié le :
8 novembre 2022
Documents joints :

Toutes tous en grève !

Grève les 27 octobre et 10 novembre 2022

La CGT avec l’intersyndicale revendique une augmentation générale des salaires de 2 500 euros annuels. Elle est plus que jamais d’actualité.

Exigeons l’ouverture immédiate des Négociations !

La CGT Capgemini appelle à rejoindre les mobilisations nationales interprofessionnelles pour l’augmentation des salaires et contre la “réforme” des retraites.

Toutes et tous en grève

les 27 octobre et 10 novembre 2022

Guide pour se mettre en grève

Notre tract

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À propos

Publié le :
26 octobre 2022
Documents joints :

Résultats semestriels Capgemini 2022 : dynamique à deux chiffres…sauf pour les augmentations de salaires.

Le 29 juillet 2022, le groupe a publié ses résultats pour le premier semestre 2022 : ils sont bien meilleurs que ceux de 2021 qui était une année historique.

Tous les chiffres ci-dessous sont donnés par la direction (voir mail reçu sur nos boites Capgemini le 29 juillet dernier et communique de presse).

Une dynamique à 2 chiffres

Ça va être compliqué de nous expliquer que c’est la crise chez Capgemini.
Tous les indicateurs explosent ceux de l’an dernier à pareille époque.
Rappelons que les résultats étaient alors qualifiés d’exceptionnels : 
  • Chiffre d’affaires : 10,7 milliards d’euros au 1er semestre, en hausse de +22,7 %
  • Marge opérationnelle : 1,3 milliard d’euros au 1er semestre, en hausse de +25 %
Au sujet de la marge opérationnelle la direction précise que : “Comme attendu, l’évolution favorable du mix des offres et des prix a compensé le retour de certains coûts d’exploitation, tels que les frais de déplacements, et ceux associés au développement des talents du Groupe.”.
Traduction : “on a augmenté nos prix pour compenser les frais de déplacements (fini le Covid) et les augmentations de salaires qu’on a dû donner à ceux qu’on a choisis.

Les résultats en France à l’image du reste du groupe

Le communiqué de presse précise que : 
    “La France (20 % du Groupe) enregistre une croissance de son chiffre d’affaires de +12,8 % à taux de change constants, avec une activité particulièrement soutenue dans le secteur de l’Industrie et celui des Biens de consommation et de la distribution. Le taux de marge opérationnelle poursuit son amélioration avec une hausse notable de 3,2 points par rapport à l’année précédente, pour s’établir à 10,7 %.”
La zone “France” n’est donc pas en reste.
Mieux même, en terme de marge opérationnelle, les résultats sont meilleurs que ceux de la zone “reste de l’Europe” ou ceux de la zone “Asie-Pacifique et Amérique latine“.

Des objectifs encore revus à la hausse.

Comme l’an dernier, les résultats sont tellement énormes que le groupe revoit ses objectifs à la hausse : 
Compte tenu de la forte dynamique de la demande, le Groupe relève son objectif de croissance pour 2022 et vise :
une croissance à taux de change constants du chiffre d’affaires comprise entre +14 % et +15 %, au lieu de +8 % et +10 % auparavant.
L’objectif concernant la marge opérationnelle reste inchangé (compris entre 12,9 % et 13,1 %).
Autant dire que les dirigeants se préparent à empocher un joli pactole en fin d’année…

Le message d’A. Ezzat 

A. Ezzat a accompagné la publication de ces chiffres par ce commentaire : 
“”Ces très bons résultats semestriels illustrent la pertinence de notre stratégie, de notre positionnement marché (…) Je suis extrêmement fier de toutes nos équipes et de notre succès collectif – merci.
C’est donc, selon A. Ezzat, un succès collectif mais c’est quand même grâce à sa stratégie… et il va être largement récompensé pour cela comme l’année dernière. 
Cela devrait lui donner le sourire…

Et nos augmentations de salaire ?

Pour nous les salarié·es par contre, rien n’est prévu. 
Après les mesures unilatérales de la direction, si nous ne faisons rien, il faudra attendre l’année prochaine pour espérer avoir quelques miettes.
Par contre on va nous demander de faire encore davantage d’efforts, de compenser la contrib qui va augmenter, etc…
Cela promet une fin d’année épuisante…
Pour nous c’est toujours plus de contraintes et des augmentations aux rabais.
D’autant que l’inflation elle aussi prend un rythme historique.
La direction annonce fièrement que :
Cette forte dynamique de croissance à deux chiffres se retrouve dans toutes nos régions et toutes nos activités“.
On aimerait que cette dynamique de croissance atteigne nos augmentations de salaires… ça aussi ce serait historique !
Elle est plus que jamais d’actualité.

À propos

Publié le :
4 août 2022

La crise selon Capgemini.

Avertissement  :  Tous les chiffres et extraits qui suivent sont ceux publiés par la direction. Les salarié·es du groupe les ont reçus par mail le 18 février dernier.

Capgemini a publié ses résultats 2020 : ils sont meilleurs que ceux de 2019, malgré la crise.

Les résultats financiers officiels publiés par Cap sont excellents malgré la crise.
Ils sont en progression par rapport à 2019  :  les marges (résultat net = 12 %) , Les prises de commandes s’élèvent à 16 892 millions d’euros pour l’exercice 2020, en hausse de +13 % à taux de change constants par rapport à 2019.”, le cash etc… On ne va pas reprendre içi tous les chiffres publiés dans le communiqué du groupe mais en résumé : tout est en hausse !
La direction se félicite même de mieux finir 2020 que prévu à la fin du premier semestre : le groupe “délivre des résultats en ligne ou supérieurs aux objectifs fixés lors de la publication des résultats du 1er semestre 2020.
Seul petit bémol : les profits ne sont pas aussi élevés que les prévisions faites avant la crise. Mais ils restent conséquents.
Qu’à cela ne tienne : les prévisions de profits de la direction pour 2021 seront celles d’avant la crise.
Tout cela grâce à qui ?

Le mensonge de la direction sur la situation en France…

Tout le monde a pu largement lire que pour justifier le décalage de la date d’effet des augmentations de 6 mois, la direction affirme que : “Le contexte particulier de l’année 2020 a été fortement marqué par la pandémie et ses impacts sur nos vies personnelles, professionnelles et sur nos résultats. La France a été le pays le plus impacté par la crise sanitaire au sein du Groupe
C’est totalement faux !  Il n’y a qu’à lire les résultats que publie la direction elle-même pour s’en rendre compte :
La France est la deuxième zone du monde en terme de progression de l’activité devant l’Asie-pacifique et Amérique latine et les pays Anglo-Saxons.
Pourquoi donc un tel mensonge ?
La ficelle est grosse et pourtant….en agitant ce chiffon rouge la direction détourne l’attention sur l’essentiel : elle veut diminuer les budgets des augmentations de salaires.
Pourtant la CGT a signalé ce piège grossier : comme nous l’avions annoncé dès la création de “l’intersyndicale”,  la direction est revenue sur ce décalage de 6 mois en mettant en place un mécanisme de compensation à partir de juillet pour celles et ceux qui seront augmenté.es.
Ainsi pour les salarié·es cela n’a pas d’effet sur la somme annuelle et pour le groupe c’est une économie de trésorerie de 6 mois.
Mais surtout les syndicats qui signent les yeux fermés passent à côté de l’essentiel : les budgets prévisionnels sont en baisse alors que cela ne se justifie pas économiquement. Elle peut ainsi économiser des millions d’euros sur notre dos et les syndicats signataires font semblant de défendre les intérêts des salarié·es. Merci la crise.
Tout cela vaut bien un petit mensonge…
Mais au fait : Qui a permis d’obtenir de si bons résultats en 2020 ?

Les actionnaires récompensés…

Les résultats en 2020 sont excellents et visiblement le groupe a choisi de récompenser les actionnaires ….
Les infographies publiées par le groupe parlent d’elles-mêmes :
Rappelons que le rachat d’actions consiste à racheter des actions pour les retirer du marché ce qui soutient le cours de l’action.
Ce sont donc des centaines de millions d’euros qui sont jetés à la poubelle pour faire un “retour aux actionnaires”.
Ajoutez à cela que le dividende pour cette année va passer de 1,35€ par action en 2020 à 1,95€ en 2021 soit une hausse de 44 %.
Ce qui devrait constituer une enveloppe supérieure à 300 M€ pour les dividendes.
N’en jetez plus !
Les actionnaires ont dû faire d’énormes sacrifices en 2020 pour être récompensés de la sorte… Non ?

Les sacrifices pour les salarié·es, les centaines de millions d’euros pour les actionnaires

Voilà donc comment le groupe remercie celles et ceux qui génèrent les bénéfices : nous les salarié·es !
Voilà comment sont récompensés notre “solidarité” et tous les efforts consentis en 2020 par les salarié·es : congés imposés, recours à l’activité partielle sans maintien de salaire automatique et parfois avec perte de revenus, plus d’efforts pour s’adapter au travail à domicile imposé, des plages de travail qui augmentent en particulier sur la pause de midi, des salaires gelés ou en baisse, etc.
Pourtant, c’est nous qui créons la richesse.
D’un côté la direction gratte 20 M€ sur notre dos (décalage des augmentations). Elle gratte aussi quelques euros sur les indemnités de télétravail.
Et en même temps elle dilapide le fruit de notre labeur pour l’avidité des actionnaires (et de la direction car n’oublions pas qu’elle est payée en bonne partie avec des milliers d’actions)
Les sacrifices pour les salarié·es et les euros pour les actionnaires !
Pourquoi devrions-nous accepter cela ?
Ça suffit.
La CGT revendique des augmentations pour tous les salarié·es.
C’est grâce à nous que le groupe a si bien traversé la crise, pourquoi serions nous sanctionné·es et non récompensé·es ?
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À propos

Publié le :
8 mai 2021