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Flash CSE INFRA Capgemini – FIN – Août 2025

VICTOIRE DES SALARIÉES EN CE JOUR DE RENTRÉE !

La direction avait pour projet la modification du planning d’astreinte et des horaires de travail. Ce projet prévoyait d’effectuer la semaine de travail sur 4 jours au lieu de 5, et ce sans réduction du temps de travail. En imposant le mercredi comme jour de repos lorsque le ou la salariéE est d’astreinte le week-end, la durée quotidienne de travail prévue par la direction était étendue jusqu’à 9 h10 avec une amplitude de 10h10. Le projet ne modifiait rien sur les astreintes elles-mêmes par rapport à l’existant, si ce n’est un démarrage le vendredi au lieu du lundi. L’objectif principal était donc de modifier la durée de travail quotidienne des salariéEs, les obligeant à travailler 1h50 de plus chaque jour !

 

Le bulldozer Capgemini !

La direction a tenté, coûte que coûte, de s’affranchir de ses obligations, en remettant en cause les droits de la représentation du personnel. Ce sont les actions de la CGT qui ont permis de contrer le projet de la direction. En effet, le projet pilote n’a pas pu démarrer le 1er août, comme elle l’avait prévu en raison de la convocation du CSE le 27 août qui faisait suite à la demande motivée de la CGT. Nous sommes parvenuEs, grâce au travail de la CGT Capgemini, à obtenir, dans un premier temps, l’unité du CSE. En effet, celui-ci a voté une expertise à une large majorité et a exigé de rendre un avis sur ce projet.

La direction fortement contrariée !
Le recours à l’expertise a, de fait, modifié le calendrier. En raison de l’information en vue de consultation du CSE sur ce projet, il était impossible pour la direction de le mettre en œuvre dans les équipes au 4 septembre comme elle l’avait prévu dans un second temps. Le management a dû revenir vers les équipes pour expliquer que le projet n’est pas validé.

Cette obligation est d’ordre public, c’est-à-dire que nul ne peut y déroger (Article L2312-14 du Code du travail). La direction n’a donc pas eu le choix !

Retour à la niche !
La direction a vraiment très mal vécu cette unité du CSE. Elle a alors tout mis en œuvre pour ramener dans son giron les organisations syndicales habituellement complaisantes avec elle. Nous avons assisté à deux autres réunions, consacrées à la poursuite de ce CSE, particulièrement difficiles, à la limite du supportable. Les éluEs de l’alliance majoritaire CFDT, CFTC, FO, UNSA, n’ont cessé, par leurs manœuvres et leurs choix de vote, de donner des gages à la direction. L’apothéose a été atteinte lors de la dernière réunion, le lundi 1er septembre, lorsqu’ils ont insisté pour voter une motion pour se dédire de leurs engagements sur l’expertise. Cette démarche était complètement inutile, mais cela a visiblement ravi la direction.

La direction range son projet dans les cartons !
Avant cette dernière réunion du CSE, la direction avait envoyé un mail laconique expliquant la « décision d’abandonner le projet dans la forme qui [vous] a été présentée ». Il s’agit évidemment une grande victoire pour les salariéEs qui refusaient de voir leurs conditions d’astreinte encore davantage dégradées. Il existe déjà de nombreux problèmes concernant les astreintes, en particulier de nombreuses infractions à la Loi commises par Capgemini.

Restons méfiantEs, restons mobiliséEs !
Nous ne sommes pas dupes : si la direction a remballé son projet, c’est bien parce qu’elle était en difficulté face à la CGT qui a su réunir le CSE sur cette question primordiale. Elle a déjà annoncé son intention de ressortir ce projet d’ici la fin de l’année. Nous redoutons qu’elle bénéficie alors du soutien de la majorité du CSE, à nouveau rentrée dans son giron, pour tenter de le faire passer. Une modification des horaires ne peut se faire qu’à travers la négociation collective. Nous vous sollicitons dès à présent pour construire ensemble nos revendications sur le sujet. Nous ne manquerons pas d’aller à votre rencontre. Faites-nous part de vos attentes, contactez-nous, syndiquez-vous à la CGT Capgemini.

 

 

Vous pouvez retrouver les flashs traitant des 2 premières réunions sur ce sujet ici :

🔗 Flash CSE INFRA Capgemini – Août 2025

🔗 Flash CSE INFRA Capgemini – Episode 2 – Août 2025 

Vous pouvez aussi retrouver notre déclaration lue au démarrage du CSE ici :

🔗 Déclaration CGT Capgemini CSE Extraordinaire Infra 27 août 2025

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FLASH CSE INFRA février 2024

SOF : RIEN DE NOUVEAU !

Pour rappel, Capgemini perd au 30 avril 2024 la partie « run » du contrat SOF (Synergie-Orano- Framatome), qui impacte plus de 200 salarié·es réparti·es sur 12 sites. La partie « projet », qui concerne plus de 140 salarié·es, est toujours en cours de discussion. La CGT a obtenu que ce point soit systématiquement à l’ordre du jour des réunions ordinaires du CSE Infra. Elle se bat pour défendre les emplois et pour sauver le site de Cherbourg qui est menacé.

La direction affiche comme les fois précédentes la liste des clients sur lesquels pourraient être repositionné·es les salarié·es. Pas de gros contrat en vue, de la taille de SOF. Et puis c’est du prévisionnel, il n’y a rien de signé. Quant au centre de compétences N3, qui tarde à se mettre en place, il concernera peu de salarié·es.

La direction présente cette fois un taux de repositionnement par site. Les chiffres sont flatteurs : souvent au-delà de 50 %, voire même 100 %. En fait, ces chiffres ne veulent pas dire grand-chose. Ils intègrent des salarié·es qui travaillent toujours sur le contrat SOF : leur repositionnement est donc virtuel, rien ne dit que les postes envisagés aujourd’hui seront toujours disponibles lorsqu’iels seront en inter-mission. Ils comprennent aussi les salarié·es qui ont quitté l’entreprise, par exemple celles et ceux qui ont rejoint Atos, l’entreprise qui a gagné la partie « run » : ce n’est pas Capgemini qui les a « repositionné·es » !

La direction dégaine CASCAD

Une procédure destinée aux salarié·es en inter-mission. La CGT demande que le CSE soit consulté, étant donné que cela implique un changement des conditions de travail des salarié·es : la direction refuse, disant qu’il s’agit juste d’un changement de nom, CASCAD s’appelait auparavant GIM. Des salarié·es qui travaillent sur le contrat SOF subissent de la part de leur management des injonctions pour, en plus de leur journée de travail, suivre les activités CASCAD : la direction répond sans rire que c’est pour anticiper. Un·e élu·e CGT demande si CASCAD est obligatoire : là, pas de réponse de la direction. En tout cas, l’objectif de CASCAD ne semble pas être qu’un·e salarié·e en inter-mission retrouve rapidement une mission, mais plutôt de l’occuper en attendant, avec la ré-écriture de son CV, un examen d’anglais, les elearning obligatoires, la familiarisation avec des outils internes, etc.

ENFIN UN·E ÉLU·E CGT DANS UNE COMMISSION DU CSE

La CGT a présenté une candidature à la commission sociale. Le représentant CFDT explique qu’il y a en tout 6 candidatures pour 5 sièges et que donc il faut procéder à un vote, sous-entendu pour rayer le candidat de la CGT. Perdu, le règlement intérieur du CSE, que la majorité qui gère le CSE a voté lors de la précédente mandature, fixe à 7 membres la composition de cette commission : notre camarade a été  inalement élu grâce à cette « erreur » de la majorité du CSE.

Ce sera le seul représentant CGT dans une commission du CSE. Lors de la désignation de la dernière ommission, la commission éco-citoyenne, la majorité du CSE s’est rattrapée et a présenté 12 candidatures pour 12 sièges. Elle a donc tout raflé, au détriment de la CGT et de la CGC, qui avaient chacune présenté 2 candidatures.

TÉLÉTRAVAIL : il n’y a pas de petites économies pour la direction

La direction nous a envoyé le 1er février une communication sur le télétravail contenant une menace de flicage à peine voilée. La lecture du mail fait vite comprendre que les « dérives », qu’elle aurait parait-il constatées, portent moins sur le respect du temps de télétravail, plafonné dans l’accord d’entreprise à 70 % du temps de travail annuel hors prescription médicale, que sur ce qu’elle considère comme du « trop perçu » dans les indemnités de télétravail.

En CSE Infra, la direction donne dans l’allégorie pour en rester au niveau des généralités et dissuader les élu·es de remonter des cas concrets : c’est bien connu, les passagers d’un hélicoptère en vol ne peuvent pas voir les fourmis au sol. La direction veut-elle dire par là qu’elle considère que les salarié·es doivent bosser comme des fourmis pendant qu’elle prend du bon temps et admire le paysage ?

Il arrive aussi régulièrement que des managers demandent à leurs équipes de venir moins souvent sur site, par exemple seulement un jour par semaine, parce que le site est en travaux ou est saturé, les faisant ainsi dépasser le fameux plafond de 70 %

Pourtant, les cas particuliers de télétravail sont multiples. Un·e salarié·e peut faire 100 % de télétravail sur plusieurs mois, sans pour autant dépasser les 70 % sur l’année, mais iel ne pourra déclarer qu’au maximum 19 jours de télétravail par mois. Un·e salarié·e peut prendre une demi-journée en télétravail, ce qui donne droit à une indemnité journalière de télétravail : en temps annuel de télétravail, iel peut très bien être en dessous du plafond de 70 % et au-dessus en montant annuel d’indemnité. Il arrive aussi régulièrement que des managers demandent à leurs équipes de venir moins souvent sur site, par exemple seulement un jour par semaine, parce que le site est en travaux ou est saturé, les faisant ainsi dépasser le fameux plafond de 70 %.

Pour rappel, l’indemnité de télétravail n’est pas une prime, et à 3,25 euros par jour elle est loin de compenser les frais engagés par un·e salarié·e pour l’aménagement de son logement, l’éclairage, le chauffage, l’électricité, l’abonnement au haut débit, etc.

ACTIVITÉS SOCIALES ET CULTURELLES :

Les salarié·es vont devoir se serrer la ceinture

La majorité CFDT-CFTC-FO-UNSA qui gère le CSE Infra a déclaré, en faisant voter les règles et le budget 2024 des ASC (activités sociales et culturelles), qu’il fallait faire des économies. Elle l’a expliqué par une baisse importante de la subvention versée par l’entreprise, qui serait due à la baisse des effectifs. La baisse des effectifs est certes réelle mais, en tenant compte de l’arrivée de nos collègues venant d’Altran, elle est faible en 2023 par rapport à 2002. Le budget ASC en 2024 ne baisserait-il pas pour combler le déficit du budget ASC en 2023 ?

En tout cas, les économies sont bien là. Il n’y aura plus de « linéaires » (de locations dans des campings ou des résidences) proposés cet été. L’âge des enfants pour pouvoir bénéficier des subventions pour les activités périscolaires et les centres de loisirs est réduit de 6 à 12 ans, contre 3 à 12 ans auparavant. Les vols secs dont l’aller et le retour sont distants de moins de 7 jours, utilisés par exemple par nos collègues africains pour aller voir leur famille, ne seront plus subventionnés, etc.

Enfin non, les économies ce n’est pas pour tout le monde.

Par exemple, le CSE filera encore plus de fric, au moins 600.000 euros, à la multinationale Edenred, pour la gestion du site du CSE et pour la billetterie Meyclub.

La CGT a comme l’an dernier pointé un certain nombre de restrictions. Ainsi, pour pouvoir bénéficier d’une subvention « vacances », « jeunes », ou « sport-art », nous devons avoir une ancienneté minimum de 7 mois. Pour pouvoir faire bénéficier notre conjoint·e des ASC de notre CSE, nous devons obligatoirement être marié·es ou pacsé·es et habiter à la même adresse. Nos bébés ne pourront pas en bénéficier dans leur première année. Les collègues retraité·es en sont complètement exclu·es.

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Image de miettes de pain : Ce ne sont pas des miettes, mais la proposition de Capgemini pour ton augmentation de salaire

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Publié le :
13 mars 2024