#Flash

Nouveau scandale au CSE Appli

Dans notre dernier flash, nous avons dénoncé la gestion du CSE Appli. Le bureau, composé exclusivement d’élu·es CFTC et UNSA, a choisi de laisser 6 millions d’euros « en réserve » dans les comptes du CSE Appli.

Nos collègues de la CFTC et d’UNSA ne savent pas comment répartir cet argent entre les salarié·es. Auraient-ils des oursins dans les poches ? Cette situation ubuesque pénalise toustes les salarié·es, surtout en ces temps de crise où les fins de mois sont très difficiles.

Comment demander à la direction d’augmenter le budget des ASC, alors que l’équipe en place n’est pas capable de le dépenser ?

40 euros par enfant contre 1200 euros par salarié·e bénéficiaire

La direction verse un peu plus de 300 euros par salarié·e au CSE et plus de la moitié de nos collègues n’ont pas accès au CSE. Où va cet argent ? Comment le CSE Appli (CFTC UNSA) en est-il arrivé à une telle aberration ?

  • D’une part, en imposant des conditions draconiennes pour partir en voyages, privant ainsi les nouveaux arrivants de voyages pendant 3 ans (voir les modalités d’inscription dans les règles du CSE). https://www.csecapgemini-appli.fr/Contenu/listercontenu?id=214
  • D’autre part, en accordant des subventions démentielles à quelques salarié·es chanceux qui font des voyages lointains tels que le Japon, la Laponie, etc.

Ainsi, un peu plus de 200 personnes ayant participé à ces deux voyages en 2022 ont reçu autant de subventions que les 8 500 enfants du personnel du CSE Appli en 2022, soit 40 euros par enfant contre 1200 euros par salarié·e bénéficiaire, pour chacun des deux voyages.

Cherchez l’erreur ?

Ces mêmes élus CFTC et UNSA, qui pour certain·es, parlent d’augmentation générale pendant les NAO, mais sont les premiers à exclure la moitié des salarié·es des subventions du CSE. N’y voyez surtout aucun lien… Ça n’a rien à voir.

Et la direction n’a qu’à bien se tenir.

 

Image mail d'invitation UGC

Que dire, enfin, des cadeaux que reçoit le bureau des fournisseurs ? Comme dit le proverbe, on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même… Ici il s’agit de places de cinéma mais qu’en est-il des voyagistes ?

 

Quid du·de la référent·e (accompagnateur ou accompagnatrice) lors des voyages ? Se voit-iel appliquer les mêmes règles que les autres salarié·es ou échappe t’iel aux points malus car référent·e ? Comment est-iel choisi ?

Le CSE Appli manque beaucoup de transparence pour rester courtois. Quelques explications s’imposent : pour les accompagnateurs ou accompagnatrices (appelés donc référent·es) ils paieront le prix normal du voyage avec la subvention, normal rien à dire, mais iels ne marqueront pas les points de pénalités pour les prochains voyages pour services rendus (contact avec les voyagistes, les hôtels, etc …). De fait, iels sont avantagé·es, voire presque prioritaires.

Le fait de ne pas comptabiliser ce voyage lors de sa prochaine réservation, le référent aura toujours assez de points pour faire le voyage suivant. Ces référent·es ne sont pas des simples salarié·es, mais souvent des élu·es CFTC et UNSA. Iels voyagent donc plus souvent au détriment des salarié·es – le mot scandale est faible … Quand un·e élu·e participe à un voyage, c’est normal qu’iel soit mobilisé·es pour l’organisation du voyage, c’est le sens de l’engagement syndical.

Avec ce système, on voit toujours les mêmes sur les voyages (nos cher·es élu·es cftcunsa …), et jamais on ne proposera à un·e salarié·e lambda d’être référent·e. Le CSE Appli se défend en disant que s’ils ne font pas cela, ils ne trouveront pas de salarié·es volontaires (mais sans le proposer en toute transparence en expliquant ce micmac à tou·te·s).

Cette gestion calamiteuse du CSE Appli a été sanctionnée par les salarié·es Appli lors du premier tour des élections professionnelles. Le bureau du CSE Appli composé d’élu·es CFTC et UNSA a perdu la majorité. Tout est donc à construire pour le plus grand bonheur des salarié·es !

La CGT souhaite y apporter sa contribution en mettant en place une répartition équitable du budget (chèques vacances, subventions voyages, chèques cadeaux, dotations de rentrée scolaire, billetterie dématérialisée subventionnée à hauteur de 50 %, subventions sportives pour les salarié·es, subventions sportives pour les enfants…) en tenant compte des revenus de chacun·e.

Chaque salarié·e « reverse » un peu plus de 300 euros au CSE. Nous pensons que chaque salarié·e a droit à sa part de bonheur !

Du 7 aux 13 décembre, pour un CSE Appli équitable, je vote CGT.

Boîte de vote

À propos

Publié le :
27 novembre 2023

Flash CSE Infra octobre 2023

EFFECTIFS INFRA : “LA STABILISATION DE LA BAISSE”

La direction a annoncé en fanfare un grand plan de recrutement pour cette rentrée. On allait voir ce qu’on allait voir. La montagne a accouché d’une souris : en septembre, si le nombre de salarié·es arrivé·es est effectivement le plus élevé depuis janvier, le nombre de salarié·es parti·es (notamment les démissions) est aussi le plus élevé depuis janvier. Résultat : zéro. Depuis le début de l’année, cela fait 53 collègues de plus (moins de 1 % de l’effectif total). En enlevant les mutations internes, le nombre total de salarié·es Infra a carrément diminué de 367 (6 %).

La direction est beaucoup plus préoccupée par le ralentissement de la croissance observé au 2e semestre : elle prévoit une augmentation du chiffre d’affaires de seulement 1,5 à 2 % sur l’année 2023. Pas étonnant avec des effectifs en berne, malgré un TACE (taux d’activité congés exclus) plutôt élevé à 81,2 %. La direction a même avoué que, sur la région IdF, elle loupait des contrats par manque de salarié·es disponibles.

SOF QUI PEUT (SUITE)

Dans le flash CGT CSE Infra du mois dernier, nous parlions de la perte de la partie « run » du contrat SOF (Sinergie-Orano- Framatome). Pour rappel, 200 salarié·es Capgemini, sans compter les sous-traitants, sont impacté·es et le site de Cherbourg voit son avenir menacé. La CGT a envoyé une lettre ouverte à Aiman Ezzat, PDG de Capgemini, pour l’alerter sur la situation. Elle a aussi rencontré le maire de Cherbourg qui s’est engagé à écrire un courrier aux PDG de Capgemini et de SOF.

Lors du CSE extraordinaire que la CGT avait demandé, nous avions obtenu que ce point soit systématiquement mis à l’ordre du jour des réunions ordinaires du CSE. A ce CSE d’octobre, la direction nous a présenté une nouvelle version de son tableau des effectifs qui sont affectés au contrat SOF (la partie « run » qui est perdue et la partie « projet » qui est encore en discussion avec le client). Le tableau de septembre donnait un total de 337 salarié·es réparti·es sur 13 sites, avec la précision que ces 337 salarié·es n’étaient pas affecté·es à 100 % sur ce contrat.

Le tableau d’octobre donne un total de 338 ETP (Équivalent Plein Temps). A un·e élu·e CGT qui a relevé la différence, la direction a répondu sans rire qu’il y a un surcroît d’activité sur le contrat :

les collègues qui travaillent pour SOF seront sûrement enchanté·es de l’apprendre.

A la CGT, nous avons une autre explication :

La direction ne sait tout simplement pas précisément le nombre de salarié·es qui travaillent sur le contrat SOF, ce qu’elle sait compter, c’est les sous, car c’est ce qui l’intéresse, quant aux salarié·es, c’est pour elle seulement une variable d’ajustement.

EN PERIODE ELECTORALE, TOUS LES MOYENS SONT BONS POUR CERTAINES ORGANISATIONS SYNDICALES

Par exemple, le représentant CFDT de Capgemini a tenu à « remercier le bureau du CSE Infra pour sa gestion financière et éthique sur la mandature qui s’achève et qui a reçu quitus de l’administration en cette année 2023 : ZERO observation de l’URSSAF qui vaut un 20 sur 20 ! ». Est-ce utile de préciser que le bureau du CSE Infra est CFDT ?

C’est une fake news : l’URSAFF ne donne pas de quitus à un CSE. La direction le confirme. Ce qui s’est réellement passé : l’URSAFF a effectué un contrôle des comptes de l’entreprise Capgemini TS, et donc aussi par conséquence des comptes des CSE, et a ensuite adressé une lettre d’observations dans laquelle il n’y a rien sur le CSE Infra. Si l’URSAFF, lors d’un contrôle de routine, n’a rien trouvé à dire sur les comptes du CSE Infra, cela  ne signifie pas pour autant qu’il n’y a pas de
problèmes.

LE VRAI BILAN DES COMPTES DU CSE INFRA

Nous l’avons dénoncé à plusieurs reprises, la majorité CFDT-CFTC-FO… qui gère le CSE Infra engraisse les multinationales. Ainsi sur la mandature, près de 300 ke sont allés dans les poches de ProwebCE pour frais de logiciel et au minimum 500 k€ sont allés dans les poches de Meyclub pour la billetterie, sans compter les voyages et les séjours commandés avec Meyclub sur le site du CSE pour lesquels nous n’avons pas le montant. Pour rappel, ProwebCE et Meyclub sont des filiales de la multinationale Edenred, cotée au CAC40, présente dans 45 pays, qui affiche des profits énormes, un résultat net de 386 millions d’euros en 2022 (ce qui représente 19 % de son chiffres d’affaires, en comparaison Capgemini c’est… 7 %). Alors si, comme la CGT, vous ne voulez pas gaver les multinationales et que vous préférez l’économie sociale et solidaire, souvenez-vous en lors des prochaines élections professionnelles.

LA MAJORITE DE L’ACTUEL CSE DEPENSE LE BUDGET DU PROCHAIN CSE

Le contrat liant le CSE Infra à ProwebCE expire en février 2024, soit donc après les élections professionnelles de fin d’année. La majorité du CSE Infra a quand même décidé de prolonger ce contrat sur un an pour près de 60ke. Le futur CSE aura ainsi les pieds et poings liés avec ProwebCE et ne pourra pas changer de fournisseur avant un an.

Le bureau du CSE Infra, dont le représentant CFDT vantait la bonne gestion et l’éthique, a laissé filer les dépenses des ASC (Activités Sociales et Culturelles).

Le trésorier prévoit un déficit de l’ordre de 300 ke pour l’année 2023. En prenant en compte la trésorerie et le retour de chèques déjeuner non consommés par les salarié·es en 2022, il manquera dans les caisses environ 170 ke à la fin de l’année. La majorité du CSE voudrait par un tour de passe-passe comptable amputer de cette somme le budget 2024.

Les élu·es CFDT-CFTC-FO… actuels du CSE veulent ainsi dépenser environ 230 ke du budget 2024, alors que cela devrait être la prérogative du futur CSE issu des élections professionnelles de fin d’année. Pour eux, les élections professionnelles seraient-elles une simple formalité ? Ou bien considèrent-t-ils le CSE Infra comme leur propriété ? A nous toutes et tous de leur démontrer le contraire à partir du 9 novembre…

 

 

Dessin humoristique de Kurt : Des postes menacés après la perte du contrat SOF. Un patron parle à un salarié : Vous aimez le rugby ? tant mieux, vous êtes viré.

À propos

Publié le :
17 novembre 2023

Flash CSE ER&D octobre 2023

NO QUIT

C’est avéré, sur divers sites, certains collèges ont eu de grandes difficultés à pouvoir quitter définitivement Capgemini. La direction nous explique que sans parler de clause de non concurrence – puisque dans ce cas, cela impliquerait une mention monnayée dans le contrat de travail – il existe, dans les contrats commerciaux avec certains clients, des accords de non débauchage.

Elle ajoute que sans ce genre de frein les clients viendraient faire leur marché chez nous. Que cela existe, pourquoi pas, mais ce problème ne doit pas concerner un salairé ayant démarché de lui-même des employeurs potentiels.

Ainsi, un manager aurait rétorqué qu’il fallait attendre qu’un·e remplacçant·e soit formé·e . Résultat, plusieurs mois après, rien !

Le management a juste noyé le poisson. Pour la CGT, c’est inacceptable.

EXTENSIBLE-LEARNING

E-learnings : de l’avis général, ceux-ci réclament beaucoup trop de temps. Le Représentant Syndical CFDT demande si le salarié peut pointer ce temps sur l’affaire ! La belle idée… Le coût réel du e-learning serait supporté par le projet, cela continuerait d’amputer le temps du salarié pour l’avancement des projets, les pointages sur le code formation disparaitraient.

Bref ! La direction se frotte les mains d’une telle requête.

ABUSING

Get Celebrating est un nouvel outil Cap au niveau mondial. En France, son intérêt est – via un feedback positif – de saluer ou de remercier un collègue pour un moment sympathique qu’il lui aurait procuré. Quelle est la récompense ? Rien !

La direction justifie qu’avec l’URSSAF en France, qui combat le don d’avantages en nature ce n’est pas possible, ce qui n’est pas le cas à l’étranger. Encore un bel outil mais pas pour nous, ou alors juste pour se distraire…

PAUVRE BILAN

  • Concernant le bilan HSCT 2022, la CGT a estimé que l’avis de la CSSCT étati incomplet et que les modifications demandées par les membres CGT participant à cette commission n’ont pas été retenues.
  • Elle relève également que le problème de l’accidentologie de trajets estqu’il se compare aux années Covid. Avoir 2019 aurait été plus pertinent.
  • Par ailleurs, ce bilan est plutôt vide d’informations et la CGT aurait aimé que sur le chapitre des “modifications intervenues et ayant des conséquences sur les conditions de travail et la sécurité des salariés” au moins un minimum de préconisations soient faites.
  • Enfin, les projets portant sur les coditions de travail comme le flex-office (qui n’a pas les faveurs de notre organisation syndicale) ont entraîné un vote défavorable de notre part. Il n’empêche que les autres OS se sont données quitus et ont, de concert approuvé ce bilan.

Dessin humoristique d'Allan Barte. Quelqu'un distribue le chèque vacance. A un salarié délibaraire tout heureux, et le même à un salarié avec une famille nombreuse, t l'air moins joyeux.ACTIVITES SOCIALES ET CULTURELLES

En séance du CSEE d’octobre, le bureau des ASC a demandé validation pour une formule de redistribtion de chêques cadeau pour solder le budget (soit l’équivalent de 400 000 € des 914 000 € de l’enveloppe annuelle).

A ce sujet, nous pensons qu’il est important de repréciser les choses : Les propositions de voyages organisés ou autres escapades ont été classées sans suite. Il n’y a pas eu d’utilisation du budget alloué, il y a eu opposition à une extension de celui-ci et au final, une diminution de ce budget a été actée.

Comme si cela n’était pas suffisant, les élu·es ont modifié le calcul du Quotient Familial en y ajoutant des plafonds ayant pour conséquence de doner un peu plus aux plus gros salaires et moins aux bas salaires.

Depuis toujours, la CGT prône une participation optimum de toutes et tous les salarié·es ainsi que de leur famille aux activités sociales et cultureles, et cela en fonction de leurs moyens.

L’enveloppe pour nos activités ne doit pas être engloutie par des prestataires marchands travaillant pour les champion de la bourse. Il est primordial d’y mettre un terme, ce budget nous appartient. Et si la CGT, grâce à vos voix aux prochaines élections en obtenaient le contrôle, elle s’engage d’ores et déjà à agir dasn ce sens.

Dessin humoristique d'Allan Barte : Titre : 'Ne pas abandonner les CSE de Capgemini au secteur marchand' Dessin d'un gros paquet d'argent donné à un prestataire qui se frotte les mains Cigare et sourire aux lèvres. "Occupez les comme vous voulez, ça m'est égal !"

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