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FLASH CSE INFRA DECEMBRE 2023

CGT : UN SIÉGE DE PLUS AU CSE INFRA

Les élections professionnelles de cet automne à Capgemini apporteront peu de changement au CSE Infra par rapport aux élections précédentes de 2019. La majorité autour de la CFDT sera peu ou prou reconduite. Elle va sûrement poursuivre sa politique de collaboration avec la direction au détriment des intérêts des salarié·es et continuer à dépenser le budget des Activités Sociales et Culturelles au profit des multinationales et au détriment du secteur de l’économie sociale et solidaire. Quant à la CGT, elle reste représentative et gagne même un·e élu·e titulaire. Vous aurez un appui de plus pour vous défendre, pour demander des comptes à la direction, pour lancer un droit d’alerte en cas de danger pour votre santé et votre sécurité.

« MERCI PATRON »

Pendant le 2e tour des élections professionnelles, se déroulait le dernier CSE de la mandature. En début de réunion, un élu FO a fait une longue et lyrique intervention pour féliciter les élu·es et la direction du travail accompli en commun au cours de ces 4 années : peut-être avait-il, lui, obtenu une grosse augmentation de salaire ! En fin de réunion, ce fut au tour du secrétaire CFDT du CSE de se fendre d’un remerciement appuyé à la direction, laquelle lui a rendu la pareille. Inutile de préciser que la CGT ne s’est pas associée à ces (auto)congratulations.

LA POLITIQUE ANTISOCIALE DE CAPGEMINI

Le CSE Infra est consulté en décembre 2023 sur la politique sociale de 2022. Dans la motion qu’elle a votée, la majorité du CSE ne porte même pas de jugement négatif sur la politique sociale menée par la direction. Pourtant, dans le rapport d’expertise, il y a de quoi se faire un avis.

Si 2022 a été une année faste pour le recrutement, près de 1200 arrivées de salarié·es en CDI, elle a été aussi une année historique pour les départs, plus de 1100 sorties de salarié·es, essentiellement des démissions. Le taux de démission est plus important pour les grades B et les salarié·es comptant quelques années d’expérience. Dans la cybersécurité, un « fleuron » d’Infra, le taux de démission s’envole même à 35 %.

Le rapport d’expertise conclut que ces démissions sont principalement dues à des raisons salariales : quelle surprise ! Il note aussi que le taux d’absentéisme pour maladie a nettement augmenté en 2022 par rapport à 2021. Cela touche plus particulièrement les femmes, les plus de 50 ans et les salarié·es de plus de 3 ans d’ancienneté : ne serait-ce pas là la traduction d’une dégradation de nos conditions de travail ?

Y A-T-IL UN PILOTE DANS L’AVION ?

En début d’année, la direction Capgemini Infra, dans la foulée des résultats « exceptionnels » de 2022, tablait sur une hausse de 7,1 % du chiffre d’affaires en 2023 et une hausse du taux de profitabilité jusqu’à atteindre les 2 chiffres. Si le 1er semestre, porté par 2 gros contrats signés en 2022, a connu une croissance confortable, avec une hausse de 5,8 % du chiffre d’affaires, les perspectives sur l’année s’annoncent moins reluisantes. La direction ne prévoit plus qu’une hausse du chiffre d’affaires d’environ 1,5 % et même, une petite baisse du taux de profitabilité.

La différence entre la hausse, prévue, de 7,1 % du chiffre d’affaires et la hausse réelle, de l’ordre de 1,5 %, est énorme : y-a-t-il un pilote dans l’avion ? Ah mais voilà, il y a eu un net ralentissement économique au 2e semestre, que la direction n’avait pas vu venir. Et l’atterrissage s’avère paraît-il compliqué pour Infra. Attachez vos ceintures : la direction va sûrement prétexter ces résultats moins bons que prévu pour restreindre encore plus les augmentations de salaires lors de la prochaine NAO.

HOLD-UP SUR LE BUDGET ASC 2024

Des élu·es CFDT se sont félicité·es d’avoir fait plein de dépenses sur les Activités Sociales et Culturelles (ASC), critiquant le CSE Appli, géré par la CFTC, qui a accumulé une énorme réserve. Si le rôle d’un CSE est de faire bénéficier les salarié·es du budget du CSE, il est aussi de gérer le budget, de maîtriser les dépenses. Or le bureau du CSE, CFDT, et son trésorier, ont laissé dériver les dépenses ASC en 2023. Pour combler ce déficit, ils ont décidé de ponctionner d’environ 400 ke le budget ASC de l’année prochaine. Or le budget 2024 sera géré par le nouveau CSE élu par les élections professionnelles de l’automne 2023 : cela ne s’apparente-t-il pas à un hold-up ?

Nous l’évoquions dans notre flash CGT CSE Infra d’octobre 2023, la majorité du CSE Infra a renouvelé pour un an et la bagatelle de 60k€ le contrat avec ProwebCE qui gère le site web du CSE Infra. Or ProwebCE est une filiale d’Edenred, une multinationale ultracapitaliste et ultra-rentable. Le secrétaire CFDT du CSE déclare que le prochain CSE n’ouvrira probablement pas les Activités Sociales et Culturelles pour les salarié·es avant mars ou avril 2024. Nous posons la question : pourquoi était-ce si urgent de remplir les poches d’Edenred ?

 

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Dessin humoristique d'Allan Barte : Titre : 'Ne pas abandonner les CSE de Capgemini au secteur marchand' Dessin d'un gros paquet d'argent donné à un prestataire qui se frotte les mains Cigare et sourire aux lèvres. "Occupez les comme vous voulez, ça m'est égal !"

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Publié le :
8 janvier 2024

FLASH CSE INFRA NOVEMBRE 2023

RÉAMÉNAGEMENT DU SITE DE MONTBONNOT

DÉCLARATION DE LA CGT

Le site de Montbonnot Saint-Martin, proche de Grenoble, est emblématique de l’histoire de Capgemini. A la suite de la reprise des activités informatiques de Schneider en 2004, le bâtiment M2 de Montbonnot Saint Martin devient un site de Capgemini et Sogeti, occupant la totalité du bâtiment de 3 étages sur 2 ailes. Le bâtiment accueillait alors 400 salarié·es sur site, sans compter les salarié·es en clientèle. Avec des agencements en « marguerite » de 4 bureaux, la surface moyenne par poste de travail était d’environ 11 m2.

L’activité principale des occupants des bureaux collectifs étant fondée sur des communications par téléphone, il aurait été nécessaire, selon la norme AFNOR NF X35- 102, de prévoir au moins 15 m² par personne pour limiter les interférences entre locuteurs, ne s’agissant pas de communications entre les occupants eux-mêmes.

Fin 2017, la direction décide de se séparer d’une aile complète du bâtiment. Elle réaménage l’espace restant en rangeant en rang d’oignons les postes de travail et en diminuant la surface moyenne par poste de travail, ce qui lui permet de créer 12 postes de travail supplémentaires au 2e étage et 20 postes de travail supplémentaires au 3e étage. Au final, il ne reste plus que 204 postes de travail pour 264 salarié·es Infra sur site.

Le 21 février 2019, l’inspection du travail de Grenoble signale que « compte tenu des contraintes spécifiques de votre activité, la surface du plan de travail s’avère insuffisante », et alerte sur le bruit et l’environnement de travail. Ceci a permis d’obtenir (provisoirement) quelques aménagements. En septembre 2023, la direction décide de se séparer d’un étage, supprimant ainsi une centaine de postes de travail, et de mettre en place officiellement le flex office sur l’espace restant.

Les salarié·es se plaignent d’un projet mené à la va-vite sans prise en compte de leur travail, des délais trop courts pour vider les armoires destinées à être supprimées. De lus, du matériel CGT entreposé dans une de ces armoires, fermée à clef, a fait l’objet d’un nettoyage intempestif.

Ce projet immobilier n’a pas fait l’objet d’une consultation du CSE. L’ICRP ne pouvant pas se substituer au CSE, la CGT demande qu’une information en vue d’une consultation soit déroulée en CSE Infra. La CGT demande aussi que son matériel lui soit restitué et qu’une armoire soit mise à disposition comme cela a toujours été le cas.

SOF QUI PEUT (SUITE)

Courrier de la Cherbourg à Capgemini.
"Monsieur le Directeur Général, Nous avons réecmment été interpelmlés par des représentants syndicaux CGT de Capgemini, qui nous ont fait part de leurs craintes quant à l'avenir du site de Cherbourg-en-Cotentin, et de leurs inquiétudes quant aux perspectives professionnelles des salariés de ce site, à compter de mi-2024
En effet, le plan de charge du site cherbourgeois tient pour partie qu contrat d'infogérance du système informatique SOF (SInergie, Orano, Framatome), hérité de l'époque du rachat d'Euriwarepar Capgemini. Alors que Capgemini vient de perdre ce contrat, les salariés etleurs représentants s'interrogent légitimement sur leur avenir.
Aussi, nous faisant le relais de ces interrogations, nous vous sollicitons afin de connaître la stratégie de votre groupe en faveur du maintien de l'activité sur le site de Cherbourg-en-Cotentin, à la suite de cette perte importante d'activité.
Vous remerciant par avance oiur les éléments réponse que vous saurez nous apporter, nous vous prions d'agréer, Monsieur le Directeur Général, nos sincères salutations.
Signé : La Députée, Anna PIC, le Maire Benoît ARRIVE, le sénateur Sébastien FAGNEN. "

Pour rappel, la perte de la partie « run » du contrat SOF (Sinergie-Orano-Framatome) impacte plus de 300 salarié·es Capgemini sur différents sites en France et hypothèque l’avenir du site de Cherbourg. La CGT a obtenu que ce point soit systématiquement à l’ordre du jour des réunions du CSE. A ce CSE de novembre, la direction n’a rien de nouveau concrètement à nous annoncer. A part le fait qu’un contrat avec un client de Cherbourg, sur lequel la direction envisageait de repositionner des salarié·es travaillant actuellement sur le contrat SOF, est tombé à l’eau.

Dans le flash CSE d’octobre, nous évoquions un courrier envoyée au PDG de Capgemini par le maire, la députée, et le sénateur de Cherbourg, pour demander le maintien de l’activité sur le site cherbourgeois.

La direction Infra a indiqué que le PDG de Capgemini a fait une réponse mais refuse de la communiquer aux représentants du personnel.

Voici déjà le courrier envoyé, en attendant la réponse !
Nous la reproduisons ci-contre avec leur autorisation.

Courrier de la Cherbourg à Capgemini. "Monsieur le Directeur Général, Nous avons réecmment été interpelmlés par des représentants syndicaux CGT de Capgemini, qui nous ont fait part de leurs craintes quant à l'avenir du site de Cherbourg-en-Cotentin, et de leurs inquiétudes quant aux perspectives professionnelles des salariés de ce site, à compter de mi-2024 En effet, le plan de charge du site cherbourgeois tient pour partie qu contrat d'infogérance du système informatique SOF (SInergie, Orano, Framatome), hérité de l'époque du rachat d'Euriwarepar Capgemini. Alors que Capgemini vient de perdre ce contrat, les salariés etleurs représentants s'interrogent légitimement sur leur avenir. Aussi, nous faisant le relais de ces interrogations, nous vous sollicitons afin de connaître la stratégie de votre groupe en faveur du maintien de l'activité sur le site de Cherbourg-en-Cotentin, à la suite de cette perte importante d'activité. Vous remerciant par avance oiur les éléments réponse que vous saurez nous apporter, nous vous prions d'agréer, Monsieur le Directeur Général, nos sincères salutations. Signé : La Députée, Anna PIC, le Maire Benoît ARRIVE, le sénateur Sébastien FAGNEN. "

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Publié le :
30 novembre 2023

10 BONNES RAISONS DE VOTER CGT CAPGEMINI

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Publié le :
27 novembre 2023

Nouveau scandale au CSE Appli

Dans notre dernier flash, nous avons dénoncé la gestion du CSE Appli. Le bureau, composé exclusivement d’élu·es CFTC et UNSA, a choisi de laisser 6 millions d’euros « en réserve » dans les comptes du CSE Appli.

Nos collègues de la CFTC et d’UNSA ne savent pas comment répartir cet argent entre les salarié·es. Auraient-ils des oursins dans les poches ? Cette situation ubuesque pénalise toustes les salarié·es, surtout en ces temps de crise où les fins de mois sont très difficiles.

Comment demander à la direction d’augmenter le budget des ASC, alors que l’équipe en place n’est pas capable de le dépenser ?

40 euros par enfant contre 1200 euros par salarié·e bénéficiaire

La direction verse un peu plus de 300 euros par salarié·e au CSE et plus de la moitié de nos collègues n’ont pas accès au CSE. Où va cet argent ? Comment le CSE Appli (CFTC UNSA) en est-il arrivé à une telle aberration ?

  • D’une part, en imposant des conditions draconiennes pour partir en voyages, privant ainsi les nouveaux arrivants de voyages pendant 3 ans (voir les modalités d’inscription dans les règles du CSE). https://www.csecapgemini-appli.fr/Contenu/listercontenu?id=214
  • D’autre part, en accordant des subventions démentielles à quelques salarié·es chanceux qui font des voyages lointains tels que le Japon, la Laponie, etc.

Ainsi, un peu plus de 200 personnes ayant participé à ces deux voyages en 2022 ont reçu autant de subventions que les 8 500 enfants du personnel du CSE Appli en 2022, soit 40 euros par enfant contre 1200 euros par salarié·e bénéficiaire, pour chacun des deux voyages.

Cherchez l’erreur ?

Ces mêmes élus CFTC et UNSA, qui pour certain·es, parlent d’augmentation générale pendant les NAO, mais sont les premiers à exclure la moitié des salarié·es des subventions du CSE. N’y voyez surtout aucun lien… Ça n’a rien à voir.

Et la direction n’a qu’à bien se tenir.

 

Image mail d'invitation UGC

Que dire, enfin, des cadeaux que reçoit le bureau des fournisseurs ? Comme dit le proverbe, on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même… Ici il s’agit de places de cinéma mais qu’en est-il des voyagistes ?

 

Quid du·de la référent·e (accompagnateur ou accompagnatrice) lors des voyages ? Se voit-iel appliquer les mêmes règles que les autres salarié·es ou échappe t’iel aux points malus car référent·e ? Comment est-iel choisi ?

Le CSE Appli manque beaucoup de transparence pour rester courtois. Quelques explications s’imposent : pour les accompagnateurs ou accompagnatrices (appelés donc référent·es) ils paieront le prix normal du voyage avec la subvention, normal rien à dire, mais iels ne marqueront pas les points de pénalités pour les prochains voyages pour services rendus (contact avec les voyagistes, les hôtels, etc …). De fait, iels sont avantagé·es, voire presque prioritaires.

Le fait de ne pas comptabiliser ce voyage lors de sa prochaine réservation, le référent aura toujours assez de points pour faire le voyage suivant. Ces référent·es ne sont pas des simples salarié·es, mais souvent des élu·es CFTC et UNSA. Iels voyagent donc plus souvent au détriment des salarié·es – le mot scandale est faible … Quand un·e élu·e participe à un voyage, c’est normal qu’iel soit mobilisé·es pour l’organisation du voyage, c’est le sens de l’engagement syndical.

Avec ce système, on voit toujours les mêmes sur les voyages (nos cher·es élu·es cftcunsa …), et jamais on ne proposera à un·e salarié·e lambda d’être référent·e. Le CSE Appli se défend en disant que s’ils ne font pas cela, ils ne trouveront pas de salarié·es volontaires (mais sans le proposer en toute transparence en expliquant ce micmac à tou·te·s).

Cette gestion calamiteuse du CSE Appli a été sanctionnée par les salarié·es Appli lors du premier tour des élections professionnelles. Le bureau du CSE Appli composé d’élu·es CFTC et UNSA a perdu la majorité. Tout est donc à construire pour le plus grand bonheur des salarié·es !

La CGT souhaite y apporter sa contribution en mettant en place une répartition équitable du budget (chèques vacances, subventions voyages, chèques cadeaux, dotations de rentrée scolaire, billetterie dématérialisée subventionnée à hauteur de 50 %, subventions sportives pour les salarié·es, subventions sportives pour les enfants…) en tenant compte des revenus de chacun·e.

Chaque salarié·e « reverse » un peu plus de 300 euros au CSE. Nous pensons que chaque salarié·e a droit à sa part de bonheur !

Du 7 aux 13 décembre, pour un CSE Appli équitable, je vote CGT.

Boîte de vote

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Flash CSE Infra octobre 2023

EFFECTIFS INFRA : “LA STABILISATION DE LA BAISSE”

La direction a annoncé en fanfare un grand plan de recrutement pour cette rentrée. On allait voir ce qu’on allait voir. La montagne a accouché d’une souris : en septembre, si le nombre de salarié·es arrivé·es est effectivement le plus élevé depuis janvier, le nombre de salarié·es parti·es (notamment les démissions) est aussi le plus élevé depuis janvier. Résultat : zéro. Depuis le début de l’année, cela fait 53 collègues de plus (moins de 1 % de l’effectif total). En enlevant les mutations internes, le nombre total de salarié·es Infra a carrément diminué de 367 (6 %).

La direction est beaucoup plus préoccupée par le ralentissement de la croissance observé au 2e semestre : elle prévoit une augmentation du chiffre d’affaires de seulement 1,5 à 2 % sur l’année 2023. Pas étonnant avec des effectifs en berne, malgré un TACE (taux d’activité congés exclus) plutôt élevé à 81,2 %. La direction a même avoué que, sur la région IdF, elle loupait des contrats par manque de salarié·es disponibles.

SOF QUI PEUT (SUITE)

Dans le flash CGT CSE Infra du mois dernier, nous parlions de la perte de la partie « run » du contrat SOF (Sinergie-Orano- Framatome). Pour rappel, 200 salarié·es Capgemini, sans compter les sous-traitants, sont impacté·es et le site de Cherbourg voit son avenir menacé. La CGT a envoyé une lettre ouverte à Aiman Ezzat, PDG de Capgemini, pour l’alerter sur la situation. Elle a aussi rencontré le maire de Cherbourg qui s’est engagé à écrire un courrier aux PDG de Capgemini et de SOF.

Lors du CSE extraordinaire que la CGT avait demandé, nous avions obtenu que ce point soit systématiquement mis à l’ordre du jour des réunions ordinaires du CSE. A ce CSE d’octobre, la direction nous a présenté une nouvelle version de son tableau des effectifs qui sont affectés au contrat SOF (la partie « run » qui est perdue et la partie « projet » qui est encore en discussion avec le client). Le tableau de septembre donnait un total de 337 salarié·es réparti·es sur 13 sites, avec la précision que ces 337 salarié·es n’étaient pas affecté·es à 100 % sur ce contrat.

Le tableau d’octobre donne un total de 338 ETP (Équivalent Plein Temps). A un·e élu·e CGT qui a relevé la différence, la direction a répondu sans rire qu’il y a un surcroît d’activité sur le contrat :

les collègues qui travaillent pour SOF seront sûrement enchanté·es de l’apprendre.

A la CGT, nous avons une autre explication :

La direction ne sait tout simplement pas précisément le nombre de salarié·es qui travaillent sur le contrat SOF, ce qu’elle sait compter, c’est les sous, car c’est ce qui l’intéresse, quant aux salarié·es, c’est pour elle seulement une variable d’ajustement.

EN PERIODE ELECTORALE, TOUS LES MOYENS SONT BONS POUR CERTAINES ORGANISATIONS SYNDICALES

Par exemple, le représentant CFDT de Capgemini a tenu à « remercier le bureau du CSE Infra pour sa gestion financière et éthique sur la mandature qui s’achève et qui a reçu quitus de l’administration en cette année 2023 : ZERO observation de l’URSSAF qui vaut un 20 sur 20 ! ». Est-ce utile de préciser que le bureau du CSE Infra est CFDT ?

C’est une fake news : l’URSAFF ne donne pas de quitus à un CSE. La direction le confirme. Ce qui s’est réellement passé : l’URSAFF a effectué un contrôle des comptes de l’entreprise Capgemini TS, et donc aussi par conséquence des comptes des CSE, et a ensuite adressé une lettre d’observations dans laquelle il n’y a rien sur le CSE Infra. Si l’URSAFF, lors d’un contrôle de routine, n’a rien trouvé à dire sur les comptes du CSE Infra, cela  ne signifie pas pour autant qu’il n’y a pas de
problèmes.

LE VRAI BILAN DES COMPTES DU CSE INFRA

Nous l’avons dénoncé à plusieurs reprises, la majorité CFDT-CFTC-FO… qui gère le CSE Infra engraisse les multinationales. Ainsi sur la mandature, près de 300 ke sont allés dans les poches de ProwebCE pour frais de logiciel et au minimum 500 k€ sont allés dans les poches de Meyclub pour la billetterie, sans compter les voyages et les séjours commandés avec Meyclub sur le site du CSE pour lesquels nous n’avons pas le montant. Pour rappel, ProwebCE et Meyclub sont des filiales de la multinationale Edenred, cotée au CAC40, présente dans 45 pays, qui affiche des profits énormes, un résultat net de 386 millions d’euros en 2022 (ce qui représente 19 % de son chiffres d’affaires, en comparaison Capgemini c’est… 7 %). Alors si, comme la CGT, vous ne voulez pas gaver les multinationales et que vous préférez l’économie sociale et solidaire, souvenez-vous en lors des prochaines élections professionnelles.

LA MAJORITE DE L’ACTUEL CSE DEPENSE LE BUDGET DU PROCHAIN CSE

Le contrat liant le CSE Infra à ProwebCE expire en février 2024, soit donc après les élections professionnelles de fin d’année. La majorité du CSE Infra a quand même décidé de prolonger ce contrat sur un an pour près de 60ke. Le futur CSE aura ainsi les pieds et poings liés avec ProwebCE et ne pourra pas changer de fournisseur avant un an.

Le bureau du CSE Infra, dont le représentant CFDT vantait la bonne gestion et l’éthique, a laissé filer les dépenses des ASC (Activités Sociales et Culturelles).

Le trésorier prévoit un déficit de l’ordre de 300 ke pour l’année 2023. En prenant en compte la trésorerie et le retour de chèques déjeuner non consommés par les salarié·es en 2022, il manquera dans les caisses environ 170 ke à la fin de l’année. La majorité du CSE voudrait par un tour de passe-passe comptable amputer de cette somme le budget 2024.

Les élu·es CFDT-CFTC-FO… actuels du CSE veulent ainsi dépenser environ 230 ke du budget 2024, alors que cela devrait être la prérogative du futur CSE issu des élections professionnelles de fin d’année. Pour eux, les élections professionnelles seraient-elles une simple formalité ? Ou bien considèrent-t-ils le CSE Infra comme leur propriété ? A nous toutes et tous de leur démontrer le contraire à partir du 9 novembre…

 

 

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Publié le :
17 novembre 2023

Flash CSE ER&D octobre 2023

NO QUIT

C’est avéré, sur divers sites, certains collèges ont eu de grandes difficultés à pouvoir quitter définitivement Capgemini. La direction nous explique que sans parler de clause de non concurrence – puisque dans ce cas, cela impliquerait une mention monnayée dans le contrat de travail – il existe, dans les contrats commerciaux avec certains clients, des accords de non débauchage.

Elle ajoute que sans ce genre de frein les clients viendraient faire leur marché chez nous. Que cela existe, pourquoi pas, mais ce problème ne doit pas concerner un salairé ayant démarché de lui-même des employeurs potentiels.

Ainsi, un manager aurait rétorqué qu’il fallait attendre qu’un·e remplacçant·e soit formé·e . Résultat, plusieurs mois après, rien !

Le management a juste noyé le poisson. Pour la CGT, c’est inacceptable.

EXTENSIBLE-LEARNING

E-learnings : de l’avis général, ceux-ci réclament beaucoup trop de temps. Le Représentant Syndical CFDT demande si le salarié peut pointer ce temps sur l’affaire ! La belle idée… Le coût réel du e-learning serait supporté par le projet, cela continuerait d’amputer le temps du salarié pour l’avancement des projets, les pointages sur le code formation disparaitraient.

Bref ! La direction se frotte les mains d’une telle requête.

ABUSING

Get Celebrating est un nouvel outil Cap au niveau mondial. En France, son intérêt est – via un feedback positif – de saluer ou de remercier un collègue pour un moment sympathique qu’il lui aurait procuré. Quelle est la récompense ? Rien !

La direction justifie qu’avec l’URSSAF en France, qui combat le don d’avantages en nature ce n’est pas possible, ce qui n’est pas le cas à l’étranger. Encore un bel outil mais pas pour nous, ou alors juste pour se distraire…

PAUVRE BILAN

  • Concernant le bilan HSCT 2022, la CGT a estimé que l’avis de la CSSCT étati incomplet et que les modifications demandées par les membres CGT participant à cette commission n’ont pas été retenues.
  • Elle relève également que le problème de l’accidentologie de trajets estqu’il se compare aux années Covid. Avoir 2019 aurait été plus pertinent.
  • Par ailleurs, ce bilan est plutôt vide d’informations et la CGT aurait aimé que sur le chapitre des “modifications intervenues et ayant des conséquences sur les conditions de travail et la sécurité des salariés” au moins un minimum de préconisations soient faites.
  • Enfin, les projets portant sur les coditions de travail comme le flex-office (qui n’a pas les faveurs de notre organisation syndicale) ont entraîné un vote défavorable de notre part. Il n’empêche que les autres OS se sont données quitus et ont, de concert approuvé ce bilan.

Dessin humoristique d'Allan Barte. Quelqu'un distribue le chèque vacance. A un salarié délibaraire tout heureux, et le même à un salarié avec une famille nombreuse, t l'air moins joyeux.ACTIVITES SOCIALES ET CULTURELLES

En séance du CSEE d’octobre, le bureau des ASC a demandé validation pour une formule de redistribtion de chêques cadeau pour solder le budget (soit l’équivalent de 400 000 € des 914 000 € de l’enveloppe annuelle).

A ce sujet, nous pensons qu’il est important de repréciser les choses : Les propositions de voyages organisés ou autres escapades ont été classées sans suite. Il n’y a pas eu d’utilisation du budget alloué, il y a eu opposition à une extension de celui-ci et au final, une diminution de ce budget a été actée.

Comme si cela n’était pas suffisant, les élu·es ont modifié le calcul du Quotient Familial en y ajoutant des plafonds ayant pour conséquence de doner un peu plus aux plus gros salaires et moins aux bas salaires.

Depuis toujours, la CGT prône une participation optimum de toutes et tous les salarié·es ainsi que de leur famille aux activités sociales et cultureles, et cela en fonction de leurs moyens.

L’enveloppe pour nos activités ne doit pas être engloutie par des prestataires marchands travaillant pour les champion de la bourse. Il est primordial d’y mettre un terme, ce budget nous appartient. Et si la CGT, grâce à vos voix aux prochaines élections en obtenaient le contrôle, elle s’engage d’ores et déjà à agir dasn ce sens.

Dessin humoristique d'Allan Barte : Titre : 'Ne pas abandonner les CSE de Capgemini au secteur marchand' Dessin d'un gros paquet d'argent donné à un prestataire qui se frotte les mains Cigare et sourire aux lèvres. "Occupez les comme vous voulez, ça m'est égal !"

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QUOTIENT FAMILIAL – Thème ASC 5 sur 5

OUTIL ET GARANTIE D’ÉQUITÉ

Pour la CGT, le Quotient Familial (QF) est un outil de solidarité sociale et de politique familiale, permettant d’évaluer les ressources des familles, à partir de leurs revenus et de la composition du foyer. Il est calculé à partir des ressources de la famille et du nombre de parts du foyer fiscal. Ce QF évolue ainsi à chaque changement majeur : mariage, naissance… L’idée essentielle : le QF doit être le reflet des possibilités matérielles du foyer.

Les Activités Sociales et Culturelles d’un CSE offrent des opportunités pour accéder à la culture, aux vacances…

Pour en bénéficier, la méthode la plus juste socialement est celle qui permet de proportionner les montants des aides par rapport au QF. Pour la CGT, offrir des prestations et des activités en fonction du QF contribue à améliorer le quotidien des salarié·es, dans une perspective d’épanouissement et d’émancipation car la plupart n’auraient pas l’opportunité ou les moyens de se les offrir.

Les ASC doivent s’adresser à la famille dans son intégralité, ouvrant droit (salarié·e) comme ayant(s) droit (conjoint·e, enfants).

Avec l’impulsion de la CGT, la grande majorité des CSE de Capgemini utilisent le Quotient Familial pour permettre l’accès aux différentes prestations qu’ils proposent. Si des dispositions différentes venaient à être adoptées, elles se révèleraient plus qu’inégalitaires ! ! ! Pour la CGT, le QF doit être l’outil permettant de déterminer le niveau des aides pour les activités sociales et culturelles !

La CGT Capgemini est attachée au Quotient Familial (QF).

Le QF est le système le plus équitable qui existe actuellement. Il permet de prendre en compte la composition de la famille et la totalité de ses revenus.

A l’inverse, le système de prise en compte des seuls niveaux de rémunération, par exemple, est injuste. Il ne prend pas en compte les revenus et la composition du foyer. A cela s’ajoute évidement les frais, notamment pour partir en vacances, qui ne sont pas les mêmes selon que l’on parte seul·e ou à plusieurs. Le maintien du QF est le seul gage d’équité.

Si les CSE de Capgemini se réfèrent au QF, il existe de nombreuses façons de faire. Avant tout, les règles de gestion des ASC doivent favoriser les familles et les petits salaires. De plus, la mise en place de ces règles ne devrait pas être une chasse à la fraude, suspectant systématiquement chaque demande de remboursement, comme nous avons connu ces dernières années avec le CSE Capgemini TS INFRA, entrainant ainsi une dégradation au fil des ans. La CGT Capgemini s’est retrouvée seule à promouvoir une plus juste participation au regard du QF.

210 privilégié·es qui ont pu voyager ont reçu autant de subventions que les 8 500 enfants du personnel du CSE APPLI

Concernant le CSE Capgemini TS Appli, ce n’est pas mieux, la majorité CFTC-UNSA a dressé des barrières strictes, excluant presque la moitié des salarié·es du CSE.

Certaines subventions sont inaccessibles, et les activités sont réservées à une élite fortunée. L’injustice saute aux yeux : 210 privilégié·es qui ont pu voyager ont reçu autant de subventions que les 8 500 enfants du personnel du CSE APPLI pour la même année. Pour un CSE de 19 000 salarié·es et une cagnotte en trésorerie de près de 6 millions d’euros, la CGT Capgemini veut pouvoir revenir aux fondamentaux du QF pour une plus juste répartition.

Le CSE Capgemini Ingénierie, récupéré par une coalition ouvertement anti CGT a subi de nombreuses dégradations : il n’y a même plus de voyages ! La majorité actuelle du CSEE s’oppose avec obstination aux propositions CGT. Elle ne cesse de réduire les budgets des activités collectives pour au final distribuer des chèques cadeaux. 400 000 € de chèques sur l’enveloppe globale annuelle des ASC de 914 000 €, soit quasi la moitié du budget redistribué sans aucune considération du QF !

 

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Dessin humoristique d'Allan Barte. Quelqu'un distribue le chèque vacance. A un salarié délibaraire tout heureux, et le même à un salarié avec une famille nombreuse, t l'air moins joyeux.

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Publié le :
3 novembre 2023

VOYAGES / LOCATIONS SAISONNIÈRES – Thème ASC 4 sur 5

Partez en vacances avec la CGT

Fidèle à ses valeurs, la CGT œuvre pour le droit à des vacances de qualité. La CGT agit afin que les CSE élaborent leurs propres offres de vacances pour répondre aux besoins de leurs ouvrants droits. Les découpages territoriaux, décidés par Capgemini, ne sont pas faits pour faciliter la tâche. En effet, sur un même territoire ou lieu de travail, il n’est pas rare de retrouver des salarié·es dépendant de différents CSE qui ont des prestations Vacances totalement différentes. Dans ces conditions, il est difficile de répondre à « l’équité » (égalité de traitement) entre ces salarié·es.

C’est dans ce contexte que vos représentant·es CGT Capgemini mettront tout en œuvre pour améliorer les prestations mises à disposition des salarié·es sur la base de leurs propositions :

  • Favoriser l’accès aux prestataires du Tourisme Social en abondant l’aide ou la participation du CSE,
  • Prendre en compte le Quotient Familial en augmentant le montant des aides pour les petits QF,
  • Tenir compte de la composition de la famille en majorant les aides lors de vacances en famille, pour le/la conjoint·e et/ou les enfants,
  • Utiliser et mutualiser les investissements des CSE actuels et à venir,
  • Mettre en place des conventions avec de nombreux prestataires pour abonder directement et éviter que le/la salarié·e ne soit contraint·e d’avancer le prix du séjour
  • Proposer une solution Chèques- Vacances avec épargne et abondée en fonction du QF.

ACTIVITÉS SOCIALES ET CULTURELLES

  • La CGT Capgemini milite pour une représentation au plus près des salarié·es en mettant la proximité au cœur des débats.
  • La CGT Capgemini œuvre pour le droit à des vacances de qualité.
  • La CGT Capgemini mettra tout en œuvre pour améliorer les prestations !
  • La CGT Capgemini défend le collectif, la solidarité, la proximité.

    Votez et faites voter CGT Capgemini !

 

Les activités Sociales et Culturelles : un choix politique !

Les activités sociales et culturelles sont un héritage du CNR (Comité National de la Résistance)

Pourtant des CSE de Capgemini préfèrent promouvoir une autre histoire : celle du parc de Philippe De Villiers, figure de l’extrême droite et soutien du parti Reconquête d’Eric Zemmour lors de la dernière présidentielle.

Les élu·es CFDT, CFTC, FO, USAPIE proposent régulièrement des voyages au Puy du Fou malgré les alertes remontées au CSE par la CGT. Chacun est libre des activités qu’il effectue.

Toutefois la CGT ne mettra jamais en avant une telle activité, fortement controversée et menée par une figure de l’extrême droite.

Ne laissez pas les autres organisations dans ces dérives, bloquez-les, votez CGT !

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Dessin humoristique d'Allan Barte : Titre : 'Ne pas abandonner les CSE de Capgemini au secteur marchand' Dessin d'un gros paquet d'argent donné à un prestataire qui se frotte les mains Cigare et sourire aux lèvres. "Occupez les comme vous voulez, ça m'est égal !"

Sport et Culture – Thème ASC 3 sur 5

Impact social et environnemental du CSE – Thème ASC 2 sur 5

IMPACT SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL

Le CSE doit impérativement mesurer l’impact social et environnemental dans les activités qu’il propose à l’ensemble des salarié·es. Si cette mesure est évidemment nécessaire, elle n’est pas suffisante face à l’urgence de la situation sociale et environnementale. Il est primordial de revoir certaines activités et les formats actuellement proposés afin de réduire cet impact.

Si certaines organisations syndicales sont prêtes, par exemple, à replanter des arbres pour continuer comme avant, cela ne peut être la solution. En effet, selon le “média vert”, il faudrait pas moins de 3 planètes pour compenser les Gaz à Effet de Serre (GES) actuellement émis. Nous ne pouvons pas nous contenter de cette action.

Pour la CGT Capgemini, les dérives qu’ils peuvent constater dans les CSE sont inadmissibles. La CGT Capgemini milite pour une réelle prise en compte de l’impact social et environnemental des ASC du CSE, elle combat les dégradations constatées au fil des ans.
La CGT Capgemini propose une réelle politique pour améliorer la situation :

  • S’appuyer sur le réseau local pour organiser des voyages : cela permet des départs régionaux et d’avoir une offre de qualité.
  • Ancrer une activité pédagogique sociale et environnementale dans les voyages
  • Proposer des offres de linéaires qui tiennent compte de l’impact social et environnemental
  • Exiger systématiquement des prestataires du CSE la mesure de l’impact environnemental (GES) et social
  • Proposer des visites locales dans les villes et les territoires
  • Vérifier que les productions et offres soient équitables
  • Par l’activité des ASC, soutenir des projets de développement durable et soutenir l’économie locale
  • Avoir une vraie politique Chèques Vacances pour pouvoir bénéficier de la réduction de 50 % sur les billets de train pour toute la famille, véritable moyen de réduction des émissions GES et permet au plus grand nombre de partir en vacances.
  • Développer une offre de colonies de vacances et de vacances apprenantes, favorisant la mixité sociale et respectant l’environnement.

Les propositions de la CGT Capgemini permettent de développer les conditions d’un tourisme alternatif comme engagement d’avenir pour :

  • poser à travers la problématique des vacances en France comme à l’étranger, la question du développement humain, dans la paix et en harmonie avec son environnement ;
  • concilier en permanence le social et l’économique en respectant les peuples ;
  • répondre aux besoins des salarié·es d’ici et d’ailleurs sur les bases d’un véritable développement durable.

Dans le cadre de la transition écologique, la mise en place d’activités sociales et culturelles durables est un levier d’action important pour répondre, d’une part aux préoccupations  croissantes des salarié·es de consommer autrement, plus sobrement, et d’autre part répond à la nécessité de s’émanciper dans des actions quotidiennes d’un système capitaliste incompatible avec l’urgence sociale et environnementale.

Les ASC sont en effet l’opportunité de s’émanciper des critères du marché pour mettre en œuvre concrètement une autre manière de réfléchir et de consommer selon une logique de circuits courts, de proximité.

La CGT Capgemini proposera des séjours qui ne sont plus calqués sur l’offre du marché mais imaginés avec des acteurs locaux mobilisés sur des formes de tourisme alternatives ou animant des réseaux territoriaux en matière de « transition touristique ». De plus, la CGT proposera, partout où cela est possible, des partenariats avec des producteurs locaux pour favoriser l’accès à une nourriture saine et de qualité pour tous et toutes.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Les CSE actuels de Capgemini ont abandonné le réseau associatif qui s’est construit sur les bases du CNR (Conseil National de la Resistance). Les CSE se font envahir par le
secteur marchand et le payent au prix cher.

D’autres choix sont possibles. L’ANCAV-SC regroupe 19 associations « loi de 1901 » et 14 antennes de proximité, qui développent leurs activités au plan local, départemental ou
régional.

L’ANCAV-SC coordonne une politique de solidarité pour faire vivre ce droit le plus largement possible : Solidarité entre tou·tes les salarié·es quelle que soit leur situation
professionnelle ou géographique et solidarité intergénérationnelle.

Ces associations concourent à :

  • diversifier l’offre en réponse aux besoins des salariés et de leur famille,
  • investir davantage le champ des activités culturelles,
  • faire émerger de nouvelles demandes et de nouvelles pratiques par leur action de proximité,
  • développer des partenariats diversifiés,
  • créer des solidarités et du lien social.

Elles coordonnent les activités sociales (arbres de noël, des loisirs et de vacances, etc…).

Grâce à la proximité, elles développent leur utilité sociale dans un rapport étroit avec le mouvement syndical et social, et contribuent à l’expression revendicative et à la couverture des besoins en matières d’activités sociales et culturelles.

Ce réseau associatif est composé de salarié·es qui ont su au fil des années développer des savoir-faire dans le cadre des métiers du tourisme, de la culture, du sport et des loisirs,
répond au besoin de tou·tes, salarié·es ou non.

L’ANCAV-SC est particulièrement investie dans les enjeux actuels sociaux et environnementaux.

 

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