LE 28 SEPTEMBRE 2025 NOUS DÉFENDONS LE DROIT À L’AVORTEMENT PARTOUT DANS LE MONDE.
Le 28 septembre n’est pas une date comme les autres, c’est la journée internationale d’action pour le droit à l’avortement, une journée de grève féministe et de solidarité, pour gagner l’égalité réelle dans la vie et en santé.
Nous sommes aux côtés des femmes du monde entier privées d’accès, menacées, poursuivies par les anti-choix, les traditionalistes religieux et les courants masculinistes, quand elles défendent une société égalitaire et leurs droits fondamentaux.
Ces politiques régressives tuent. Nous les voyons à l’œuvre aux USA, en Pologne, en Hongrie, en Italie : refus de soins, retards, culpabilisation, mise en danger des patientes.
Aujourd’hui, en Pologne, aux USA, des médecins ont peur d’être inquiété·es pour « complicité » d’avortement, quand ils et elles soignent. C’est l’ombre de la criminalisation qui plane, là où devraient régner soins, éthique et sécurité.
Face aux poussées suprémacistes d’extrême droite en Europe et ailleurs, nous exigeons l’inscription claire et sans équivoque du droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.
En France, l’austérité ferme des portes : hôpitaux et maternités de proximité, centres de santé sexuelle, services essentiels au quotidien. Dans la Drôme, des structures ferment sous prétexte « d’effort budgétaire ». Dans le Loiret, le Planning familial subit des coupes de subventions.
Un monopole dangereux persiste : un seul laboratoire, Nordic Pharma, fournit les médicaments d’IVG médicamenteuse. Cela rend la chaîne de soins vulnérable aux pressions des anti-avortements et fragilise l’accès.
Le choix doit appartenir aux femmes : méthode, délai, parcours. La double clause de conscience demeure un frein, un obstacle, une barrière de trop sur le chemin des droits.
La fermeture de la Maternité des Lilas, lieu emblématique des droits des femmes, l’a montré : quand la ligne budgétaire dicte la santé publique, ce sont les droits qui trébuchent et les vies qui se fragilisent.
Nous savons ce que ferait l’extrême droite au pouvoir : restreindre les droits des femmes, rogner l’accès à l’IVG, asphyxier les pratiques par la pénurie (lieux, matériels, médicaments), déstabiliser par la désinformation, menacer les professionnelles et culpabiliser les patientes.
Nous ne laisserons rien passer.
Nous dénoncerons chaque atteinte, chaque obstacle, chaque recul.
Nous n’attendrons pas.
Nous agirons.
Le 28 septembre 2025, partout en France, nous serons visibles, debout, dans la rue, dans les événements, dans nos collectifs, pour la défense et l’application effective d’un droit fondamental : l’avortement, ici et partout dans le monde.
COLLECTIF « AVORTEMENT EN EUROPE, LES FEMMES DÉCIDENT »
avortementlesfemmesdecident@gmail.com
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facebook : avortementeurope



La règle voulant que le masculin l’emporte sur le féminin aurait été introduite au 17e siècle pour contrer l’influence grandissante des femmes sur la scène intellectuelle. Depuis,des générations d’écolières et d’écoliers répètent inlassablement que « le masculin l’emporte sur le féminin », se préparant ainsi à occuper des places différentes et hiérarchisées dans la société.
La situation, souvent compliquée, fait que systématiquement la victime est isolée. Ce qui peut paraître urgent et protecteur, cette solution ne peut être viable, car c’est la double peine pour la victime ! Par ce choix Capgemini impose ainsi à la victime à porter le poids de toute la situation. L’isolement renforce la culpabilité et empêche toute reconstruction, ajoutons à cela la mise en doute de la parole de la victime. La quasi totalité des cas, sont des jeunes femmes victimes de propos et d’agissements sexuels et sexistes sur le lieu de travail. Pourquoi ne pas isoler le présumé harceleur le temps de l’enquête ? L’entreprise a mis en place des formations et une alerte
