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FLASH CSE DEMS NOVEMBRE 2021

PRÉSENTATION DE LA GBL CAPGEMINI ENGINEERING FRANCE

La séance débute par la présentation de la nouvelle GBL « Capgemini Engineering France » destinée à prendre en compte l’arrivée d’ALTRAN. Sur cette présentation en quelques pages et bourrée des habituelles phrases incompréhensibles (nous allons par exemple « verticaliser notre Go To Market »…) nous
retiendrons ces quelques éléments qui ne nous rassurent pas quant aux futures conditions de travail des salarié·es DEMS.

Juridiquement, ALTRAN et DEMS resteront séparées mais pourront travailler sur des sujets communs et avec un pilotage opérationnel commun.

Comment ? Une entité sous-traitera à l’autre ? Un ou une salarié·e DEMS pourra t’iel se retrouver sous les ordres d’un ou d’une salarié·e ALTRAN                        et vice-versa ?

La direction vise un GOP (Résultat opérationnel) supérieur à 14 % à l’horizon 2024. Sachant que ce GOP était à moins de 11 % en 2019, la direction
envisage quels moyens pour y parvenir ? C’est simple pour eux, on va augmenter la rentabilité !

• Diminuer l’intercontrat
• Diminuer les coûts de structure
• Diminuer les coûts de bâtiments (flex office)
• Favoriser le forfait par rapport à l’assistance technique
• Autrement dit, pressurer encore plus les salarié·es !

La direction compte également s’engager préférentiellement sur des « gros » projets au risque de délaisser de plus petits clients locaux.
Pour les salarié·es, cela signifiera toujours plus de déplacements voire de mutations forcées.
Bien entendu, dans ce cadre, le recours à l’offshore sera accru.

Pour la CGT, cette nouvelle organisation ne pourra apporter que plus de pression, de stress, de conditions de travail dégradées mais ces éléments sont le cadet des soucis d’une direction pour qui ne comptent que le business et le profit. Et si nous ne sommes pas d’accord, c’est tout simplement que nous ne savons pas
« nous ouvrir à d’autres pratiques, sortir de nos frontières mentales et géographiques, bousculer nos habitudes » bref « oser le changement » !
La vaste blague !

Soyons tout de même un peu positifs, il y a également le « Make Sense » !

Ne nous demandez pas ce que c’est sinon que « La RSE, ce n’est pas que du business. C’est une responsabilité que nous avons ». C’est « partager un projet d’entreprise qui mobilise et engage nos collaborateurs ». Ainsi, en janvier, la direction lancera un concours de l’innovation pour construire des projets autour de la lutte contre le réchauffement climatique ! Quand le foutage de gueule devient « éco-responsable » …

INFORMATION EN VUE DE LA CONSULTATION SUR LA POLITIQUE SOCIALE, LES CONDITIONS DE TRAVAIL ET L’EMPLOI EN 2020

Nous reviendrons en détail sur ce sujet, objet d’un CSE extraordinaire en décembre et d’une consultation, dans un prochain Flash.Des premiers éléments fournis, nous pouvons d’ores et déjà constater quelques faits qui ne rendront certainement pas notre avis favorable.

Concernant les effectifs, nous ne sommes même plus sur de la stagnation mais sur une baisse notable avec une perte de 132 salarié·es entre 2019 et 2020. Le taux de féminisation est toujours aussi bas avec moins de 19 % de l’effectif.

Pour ce qui est des rémunérations, si en moyenne les rémunérations ont suivi le niveau de l’inflation, les inégalités salariales augmentent de plus en plus. Ainsi par exemple, entre 2016 et 2020, la rémunération des cadres dirigeants (Hors coefficient) a augmenté de 17 % alors qu’elle n’a été que de 6 % pour les cadres de coefficient 130 et de 5 % pour les ETAM de coefficient 450. Bref, plus vous êtes rémunérés chez Capgemini et plus le pourcentage d’augmentation est
élevé, donc l’écart se creuse encore plus. Et on ose parler d’équité ?

CONGÉS DE FIN D’ANNÉE IMPOSÉS

Nous ne revenons sur ce sujet (déjà présenté dans le précédent flash) que pour souligner la mauvaise foi de la direction. Alors que des élu·es l’interpellent sur des mails envoyés par des managers demandant la pose de congés entre Noël et le jour de l’An, la direction continue de nier les faits malgré la présentation
en séance des courriers incriminés. Comme à son habitude, le directeur général prend l’assistance pour des demeurés en arguant qu’une phrase du style « nous vous invitons à poser vos congés » ou « Merci de poser vos congés » ne constitue pas un ordre ! Et cela va encore plus loin : un manager demande de poser des congés en y associant l’accord d’entreprise. Mais de quel accord parle-t-on ? Il n’y en a pas !

L’ensemble des élu·es, toutes OS confondues, demande instamment à la direction d’envoyer un courrier à chaque salarié·e afin de clarifier la situation. Cette proposition est catégoriquement refusée par la direction ! Sans commentaire !

 

CHIFFRES PRÉSENTÉS

La situation financière de DEMS tend à retrouver son état d’avant crise soit celle de 2019 :
• Le chiffre d’affaires annuel devrait retrouver son niveau de 2019
• Le taux d’activité non facturable est inférieur à celui d’avant crise.
• Idem pour le taux d’intercontrat.
• La rentabilité (CA/eff ectifs/jours ouvrés) est au plus haut

 

À propos

Publié le :
10 janvier 2022

FLASH CSE DEMS-INGIENERIE- Octobre 2021

TENTATIVE D’IMPOSER DES CONGÉS ENTRE NOEL ET NOUVEL AN : ATTEINTE À LA NÉGOCIATION COLLECTIVE

Déclaration de la CGT

« A plusieurs reprises, les élu·es CGT ont dénoncé les pratiques abusives de la direction de Capgemini Engineering (ex Capgemini DEMS) concernant l’imposition abusive de congés payés par la direction.

En avril dernier la CGT a encore signalé cette pratique (voir déclarations CGT précédentes).

En juillet dernier une entité de votre périmètre a encore usé de mensonges pour imposer 10 jours de congés supplémentaires durant la période estivale.

Malgré vos propos qui se voulaient rassurants, le mail ci-dessous démontre que les pratiques illégales continuent.

Non seulement vous ne pouvez pas imposer à des salarié·es de Capgemini Engineering des congés payés au prétexte de la fermeture de site client, mais le manager fait référence à un note de service qui n’a pas la valeur d’un texte de loi, accord d’entreprise, ou article du code du travail. Cette demande illégale est donc justifiée par un mensonge.

Le ton du mail envoyé par le manager ne laisse la place à aucune ambiguïté sur l’injonction qui est faite aux salarié·es : « nous vous informons que vous serez en congés payés du 24/12/21 au 31/12/21 inclus. »

Pire, le manager se permet même de mettre en copie la responsable des ressources humaines de son entité.

Vos services sont donc soit au courant soit à l’initiative de cette pratique illégale et la cautionnent.

Les dérives s’accumulent dans différentes entités de l’établissement dont vous avez la charge.

Monsieur le directeur des ressources humaines, quand ferez-vous enfin respecter les dispositions légales au sein de notre établissement ?

Encore une fois Capgemini Engineering se démarque par son déclassement du reste de l’UES Capgemini.

Que faudra-t-il pour que Capgemini Engineering ne soit plus une zone de non-droit ?

C’est pourquoi, la CGT Capgemini, vous enjoint :

  • De rappeler à l’ordre le manager à l’origine du mail illégal et la responsable des ressources humaines qui a validé cette initiative.
  • De communiquer vers les salarié·es pour annuler cette demande illégale, et ce, dans les plus brefs délais.
  • D’enfin arrêter de vous adonner à des pratiques illégales justifiées par des mensonges.
  • Nous rappelons que les jours de repos sont à la discrétion des salarié·es. Vous ne pouvez pas décider de leurs jours de repos pour elles·eux.

Je vous remercie de tenir informée la CGT Capgemini des suites qui seront données à cette alerte. »

CONSULTATION DU CSE AU PROJET DE RÉAMÉNAGEMENT ET DE PASSAGE EN FLEX OFFICE DU BÂTIMENT IVOIRE À LYON

A la suite du rapport du cabinet d’expertise, le CSE doit rendre un avis à la direction de DEMS. Les autres CSE de Capgemini sont également consultés.

Le CSE se dit incapable de fournir un avis motivé, (comme les autres CSE) car :

  • Le projet est immature (encore en cours de modification)
  • Les groupes de travail (ICRP) n’ont pas encore rendu leurs conclusions

La direction passe en force, et considère que, le processus de consultation étant arrivé à son terme (délais), notre refus de rendre un avis vaut avis négatif.

De toute façon, ils n’en ont que faire puisqu’ils ont résilié les baux des sites Altran, et qu’il va bien falloir mettre les salarié·es quelque part.

La direction pousse le cynisme jusqu’à justifier ce projet par une demande des salarié·es ! Pour « créer plus d’espace collaboratif » (des salles de réunion).

Malheureusement, même quand on donne un avis avec préconisations, la direction n’en tient pas compte. Par exemple à Toulouse, plusieurs mois après la fin de la consultation, « le compte n’y est pas »

Problèmes de sécurité non réglés (Chargés d’évacuation, PMR)

Bureaux blancs (plus petits et sans écran) malgré les recommandations de la médecine du travail et de la charte immobilière Capgemini

Espaces collaboratifs qui ne permettent pas le travail sur PC (sièges inadaptés)

Fortes nuisances sonores, alors que seulement 25 % des salarié·es sont présent·es sur site (Covid)

Tout cela pour davantage de salles de réunion…qui peut y croire ?

Mais surtout où est l’humain ?

BILAN FORMATION 2020

Comme les années précédentes, on a beaucoup de chiffres mais pas de données qualitatives (« Qualité et Efficacité des formations ») : est-ce que les formations sont utiles ? Comment les mettre en perspective des Orientations stratégiques ? Le nombre de jours de formation est en hausse, ainsi que le pourcentage de salarié·es formé·es, probablement grâce à la virtualisation des formations et surtout parce que le nombre de jours de formation inclut les formations réalisées pendant les périodes de chômage parti el pour l’année 2020.

Et le coût est en forte baisse puisque les formations sont essentiellement en virtuel.

Donc tout « bénef » pour Cap, les chiffres sont bons. Mais pour les salarié·es ?

EN BREF

Effectifs

Très gros niveau de recrutement en septembre, mais parmi eux beaucoup d’alternant·es : objectif atteint !

Retour à un turn-over élevé, effectif en croissance : la sorti e de crise (quelle crise ?) semble se dessiner.

Mal être dans certains projets

Quelques projets, notamment à Toulouse,
voient les équipes en difficulté car en sous-effectif : refus de congés cet été, surcharge de travail et manque de visibilité. La direction tente de nous rassurer en prétextant des reports d’échéance négociés avec le client et des renforcements d’équipes grâce au fort taux de recrutement. Restons vigilants … affaire à suivre !

Activité

  • Le chiffre d’affaire retrouve le niveau de 2019
  • L’intercontrat a retrouvé ses niveaux d’avant crise
  • Le taux d’affectation des salarié·es hors vacances (ARVE) tutoie son niveau d’avant crise

 

 

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À propos

Publié le :
24 novembre 2021

FLASH CSE DEMS-INGIENERIE Septembre 2021

Un CSE de rentrée. L’occasion pour la CGT de faire remonter à la direction des sujets qui préoccupent les salarié·es, sujets auxquels la direction répond par la langue de bois ou le mépris.

PRÉSENTATION DE L’ORGANISATION DE LA R&I CAPGEMINI DEMS

Vous l’avez sans doute remarqué, l’intercontrat n’existe plus chez Capgemini. L’inter mission serait plus adaptée puisque nous effectuons des missions ! Ces périodes « non vendues » entre deux projets, font pourtant partie intégrante du modèle économique des ESN (ex- SSII), permettaient aux salarié·es de se former ou tout simplement de « souffler » un peu après des périodes de fins de projets, souvent très chargées en termes de travail et de stress. Place maintenant à la R&D (Recherche & Développement), récemment rebaptisée R&I (Recherche & Innovation). La CGT s’est plusieurs fois exprimée sur cette foutaise consistant à transformer en « chercheur » tout·e salarié·e non vendu·e au client. Ce tour de passepasse étant naturellement l’occasion de récupérer aux frais des contribuables, le fameux Crédit Impôt Recherche (CIR) qui a fini, en France, par représenter plus du double du budget du CNRS ! Cette démarche était d’ailleurs cyniquement revendiquée par le Directeur Général qui reconnaissait sans honte que si le CIR n’existait pas, on ne ferait pas de R&I chez Capgemini !

De bien belles intentions

De la présentation, bourrée de franglais comme d’habitude, nous retiendrons ceci :

  • Volonté de restreindre le nombre de projets en passant de 40 (Juillet 2020) à 16 (Septembre 2021) avec un effectif de 200 « contributeurs ».
  • « Faire monter en compétence les salarié·es concerné·es sur des technologies nouvelles ou des domaines différents » (sans toutefois mettre le moindre euro).
  • S’assurer d’une production cohérente afin de « développer de nouveaux assets innovants » (sic).
  • Adapter les projets « en fonction du marché et des tendances technologiques ».

De bien belles intentions qui se heurtent toutefois au fait que l’équipe permanente n’excédera pas 10 personnes et que le reste se fera, comme maintenant, en faisant appel aux personnes disponibles (parfois seulement quelques jours). D’autre part, les salarié·es n’auront plus la possibilité de choisir leur projet en fonction de leur intérêt personnel. De quoi contribuer à les démotiver encore plus.

La direction balaie l’ensemble des objections

Un élu CGT a résumé le constat effectué auprès des salarié·es :

  • Liens de travail difficiles ou impossibles à tisser du fait de l’éloignement géographique des intervenants,
    sensation d’isolement,
  • Difficultés à s’investir dans un projet dont on ne connait pas la durée, parfois seulement quelques jours,
  • Apprentissage « sur le tas », pour un résultat parfois jugé de qualité médiocre
  • Inadéquation entre le profil du ou de la salarié·e avec la mission.

La direction balaie l’ensemble de ces objections et a même le culot de nous reprocher de ne remonter que les avis négatifs !

La direction aura beau tenter de nous faire croire qu’il s’agit d’une véritable activité permettant un épanouissement et une montée en compétences des salarié·es concerné·es, la CGT continuera à considérer cette « Recherche » pour ce qu’elle est réellement : une vulgaire pompe à fric pour assurer ses marges entre deux missions !

POINT SUR LA SITUATION LIÉE AU CONTEXTE DU CORONAVIRUS

La situation semble s’arranger avec 22 et 21 cas de COVID signalés en juillet août et seulement 4 en septembre.

La pratique reste très majoritairement le télétravail avec un taux d’occupation moyen des sites estimé à 20 % par la direction. Une situation qu’il faut relativiser car elle ne semble pas identique partout. Les élu·es CGT signalent le cas du 147 où l’entassement des salarié·es devant les ascenseurs ne permet pas le respect des gestes barrières. La direction signale qu’aucun·e salarié·e n’est concerné·e par l’imposition du Passe Sanitaire. La question reste cependant posée pour les déplacements en train ou avion, qui le nécessiteront.

En cas d’absence de passe rendant impossible une mission, la direction affirme qu’elle trouvera des solutions. Elle exclut le licenciement … mais pas la rupture du contrat de travail !

De même, pour les déplacements professionnels, elle n’envisage pas de rembourser les frais de tests PCR lorsque ceux-ci vont devenir payants ! Cela identifierait une personne non vaccinée et donc violerait le secret médical.

PRÉSENTATION DU DISPOSITIF D’ALERTE ET D’ÉCOUTE SUR LE HARCÈLEMENT SEXUEL ET LES AGISSEMENTS SEXISTES

Un dispositif d’alerte est présenté par la direction. Il est basé sur un « dispositif d’écoute » et une « procédure d’alerte »

Le dispositif d’écoute, géré par le Cabinet Eleas, est un numéro vert où le correspondant est censé « écouter et orienter vers les bons interlocuteurs chez Capgemini ». Ces interlocuteurs sont le DRH, 2 référents HSAS (CSEE et direction) assistés du/de la référent·e HSAS (Harcèlement sexuel, Agissements Sexistes) de l’UES ainsi que du responsable éthique France.

A première vue, on ne peut que se féliciter qu’un tel dispositif soit organisé au sein de Capgemini. Il a cependant un gros défaut : il existe déjà ! Tout·e élu·e a la possibilité de lancer une alerte pour « Danger grave et imminent ». Cette alerte entraîne automatiquement le lancement d’une enquête. L’élu·e concerné·e dispose d’un temps de délégation illimité pour traiter le problème et accompagner la ou le salarié·e dans ses démarches, y compris le lancement d’une procédure judiciaire. Alors pourquoi réinventer l’eau chaude ? L’ensemble des élu·es n’est-il pas considéré comme de « bons » interlocuteurs ? Le nouveau dispositif de la direction lui permet de mener l’enquête à sa guise en fonction de ses intérêts et non en fonction de ceux des victimes de tels agissements. Une nouvelle fois, ces pratiques démontrent le mépris ordinaire de la direction envers les représentant·es des salarié·es.

En présence d’un fait de harcèlement ou d’agissements sexistes, la CGT ne vous donne qu’un conseil : plutôt que de vous confier à un anonyme d‘un centre d’appel, contactez vos élu·es CGT du CSEE, vos représentant·es de proximité ou vos Délégué·es Syndicaux. Elle/ils sauront agir et l’ont fait plusieurs fois avec succès !

ACTIVITÉS SOCIALES

Pourquoi il n’y aura pas de fêtes annuelles cette année …

Les élu·es CGT militent pour une reprise des activités collectives du CSEE, la situation épidémique s’étant considérablement améliorée. Bien entendu, ces activités ne peuvent reprendre que dans un strict respect des précautions sanitaires notamment des gestes barrières. Ce n’est pas le cas des membres du bureau du CSE (CFDT et FO) , qui ont jusqu’ici refusé toutes les propositions d’activité.

Il faut dire, que ces syndicats ont toujours été contre les activités collectives et, il faut bien se rendre à l’évidence, il est quand même beaucoup plus facile d’envoyer des chèques cadeaux que d’organiser une fête de fin d’année !

Il en va de même pour la fête annuelle de Lyon où DEMS pouvait participer à celle organisée en commun avec toutes les autres entités du groupe Capgemini. Là encore et sans concertation, le bureau du CSE a catégoriquement refusé cette participation ! Il va avoir du mal à expliquer aux salarié·es privé·es de cette fête que ce qui peut être organisé sans risque pour les participants des autres entités présenterait un danger quelconque pour celles et ceux de DEMS !

À propos

Publié le :
28 octobre 2021

Flash CSE Infra Septembre 2021

COVID : LA DIRECTION NOIE LE POISSON

La direction a envoyé le 6 septembre à l’ensemble des salarié·es un message sur les consignes sanitaires (télétravail, réunions, déplacements, etc.) applicables chez Capgemini à parti r du 10 septembre. La direction n’avait pas jugé utile d’en informer au préalable les différents CSE, ce qui en dit long sur le mépris qu’elle a à l’égard des représentant·es élu·es par les salarié·es.
En réponse à une question d’un·e élu·e CGT, la direction déclare qu’aucun·e salarié·e Capgemini sur Infra n’est concerné·e par la mesure gouvernementale qui impose à partir du 15 septembre le passe sanitaire ou l’obligation vaccinale dans certains lieux de travail. Dont acte : si des managers vous font des injonctions à ce sujet, il ne faut pas hésiter à contacter vos représentant·es CGT.
La direction se félicite que le taux moyen d’occupation des sites Capgemini, 16 % mi septembre, soit très inférieur à la jauge de 40 %. Et site par site, notamment sur le gros site du 147 à Issy-les-Moulineaux, demande un·e élu·e CGT ? La direction reconnaît que les « jours de pointe », le taux d’occupation du 147 peut dépasser les 40 %. Donc cette jauge de 40 %, que la direction s’est elle-même fixée et sur laquelle elle communique, serait purement indicative. Et qu’a-t-elle prévu en cas de dépassement de la jauge ?
C’est aux managers à gérer, répond la direction. Bref, pour la direction, c’est au management à fixer unilatéralement les jours de retour sur site et les jours de télétravail. A la CGT, nous demandons à ce que ce soit le ou la salarié·e qui puisse choisir.

TRAVAILLER DIMANCHES ET JOURS FÉRIÉS : BIENTÔT LA NORME CHEZ CAPGEMINI ?

A Nancy, un client a demandé une extension de service les dimanches et jours fériés. Pour la direction de Capgemini, la réponse à un desiderata d’un client, à partir du moment où c’est facturé, doit évidemment être positive, peu importe les conséquences pour la vie familiale des salarié·es. Un minimum de 6 consultant·es est nécessaire pour assurer la rotation au sein de l’équipe. Actuellement il n’y en a que 4 en place et un seul serait volontaire. Est-ce utile de préciser que la direction n’a absolument pas envisagé d’embaucher pour réaliser ce contrat ? De plus, la direction ne propose qu’une majoration de 50 %, au lieu des 100 % demandés.
Au CSE de juillet, la CGT avait demandé le recours à une expertise pour analyser l’impact de ce projet sur les conditions de travail des salarié·es. La majorité du CSE dirigé par la CFDT avait préféré missionner les RP (Représentant·es de Proximité) de la région Est. Les RP de la région Est ont constitué un groupe de travail de 3 membres : parmi eux, un RP CFDT, qui est aussi le manager de l’équipe concernée et qui a d’ailleurs assisté au CSE aux côtés de la direction. Les salarié·es peuvent légitimement s’interroger : à la CGT, nous ne sommes malheureusement pas étonnés par ce mélange de casquettes entre une organisation syndicale et… la direction.

RETOUR SUR LES RÉSULTATS ÉCONOMIQUES ET SOCIAUX DE 2020

Le CSE est obligatoirement consulté chaque année sur les résultats économiques et sur la politique sociale de son périmètre. Bon, ça fait bizarre d’examiner les chiffres de l’année 2020 fi n septembre 2021. Nous en avions déjà parlé dans le flash CGT de… janvier 2021.
Pour rappel, le chiffre d’affaires de Capgemini Infra a reculé de 4,9 % en 2020 par rapport à 2019. C’est du même ordre que le recul du marché Infra en France, mais cela n’a pas grand chose à voir avec la crise liée au covid, c’est essentiellement dû à la perte d’un gros contrat. La « profitabilité », si chère à la direction, a augmenté, même si l’énorme majorité des salarié·es ne l’a pas remarqué sur sa feuille de paie. Les subventions publiques du chômage partiel et la réduction des frais de déplacement ont plus que compensé l’intercontrat.
Le nombre de salarié·es a diminué de 2 % à périmètre constant sur Infra en 2020 (hors intégration de Prosodie). Le turnover a beaucoup baissé, conséquence de la crise liée au covid. Par contre, le nombre de ruptures conventionnelles a beaucoup augmenté, surtout pour les plus de 50 ans, Capgemini se débarrasse de ses seniors.
Si le taux de féminisation a légèrement progressé à 18,9 %, cela s’explique par le recrutement de plus de femmes au grade A et surtout le nombre très important de femmes dans des POE (dispositif financé par Pôle Emploi), donc aux plus bas salaires : bref l’égalité salariale n’est pas pour demain chez Capgemini !

FLASH CSE INFRA JUILLET 2021

La direction conteste l’expertise du CSE

Dans le flash de mai, nous parlions de la réunion de CSE du 28 mai sur les conditions de travail dégradées entraînant des risques sur la santé des salarié·es, qui s’est tenue à l’initiative de la CGT, et qui avait débouché, toujours à l’initiative de la CGT, sur une expertise pour risque grave sur la santé des salarié·es. Nous nous félicitions de cette unité d’action intersyndicale au service des salarié·es, même si nous ajoutions qu’elle serait sans doute éphémère.
Malheureusement, nous ne nous sommes pas trompés.

L’expertise a été contestée en justice par la direction

L’affaire était gagnable pour le CSE. Pour cela, il fallait travailler à réunir des pièces, témoignages de salarié·e·s, documents de la direction (notes, plannings, fiches navettes, mails, etc.), sur différents sites de Capgemini et de différentes équipes, afin d’alimenter la plaidoirie de l’avocat du CSE et démontrer au tribunal que les risques graves sur la santé des salarié·es étaient fondés. Pour sa part, la CGT a transmis une première série d’éléments à l’élu qui avait été mandaté par le CSE et a appelé les élu·es des autres organisations syndicales à faire de même.

Petit arrangement entre amis

La majorité CFDT-CFTC-FO du CSE Infra ne voulait pas se fâcher avec la direction, même au détriment de la santé des salarié·es. Le 30 juin, elle a annulé ce qu’elle avait pourtant contribué à faire voter le 28 mai, en réduisant très largement le périmètre de l’expertise en plus de changer de cabinet d’expertise.
En contrepartie, la direction, magnanime, a annoncé qu’elle retirait sa contestation.

Sûrement une illustration du fameux « dialogue social » en « bonne intelligence » tant vantée par la CFDT et ses alliés. Quand la direction fronce le sourcil, ces organisations syndicales rentrent dans le rang, se mettent aux ordres.

Quand la CGT propose une motion, des élu·es de la majorité du CSE expliquent qu’ils ne peuvent pas la voter rapidement, car il leur faut du temps pour l’étudier. Là, bizarrement, cela n’a pas dérangé ces mêmes élu·es de voter immédiatement 2 nouvelles motions, alors même que ces motions n’ont pas été discutées en réunion préparatoire commune et qu’elles ont été envoyées par mail par le secrétaire du CSE seulement la veille au soir.

Et pourquoi avoir changé de cabinet d’expertise ? Parce que celui-ci, qui avait été pourtant validé par le CSE du 28 mai à une très forte majorité, est supposé proche de la CGT et déplaît fortement à la direction…

Des risques sur la santé des salarié·es, ce n’est pas courant chez Capgemini ?

En réunion préparatoire, des élu·es appartenant à la majorité du CSE répétaient en boucle qu’il n’y avait pas d’éléments sur des risques graves sur la santé des salarié·es et se lamentaient que le CSE allait perdre en justice face à la direction. Plutôt que d’écouter la direction, pour laquelle il n’y a jamais de problèmes de conditions de travail, ils feraient mieux d’écouter les salarié·es.

Rappelons que la société Capgemini TS a été condamnée au pénal en première instance le 4 mai 2021 pour non-respect du droit au repos des salarié·es intervenant lors de périodes d’astreintes. Ces problèmes ont-ils été réglés ? Non, la direction a préféré faire appel.

Beaucoup de salarié·es travaillent en télétravail à leur domicile dans des conditions de travail absolument pas satisfaisantes. N’y-a-t-il pas là de risques graves et avérés de TMS (troubles musculo-squelettiques) ? Des salarié·es ont demandé la fourniture de matériel, siège, écran, etc. Qu’a fait la direction depuis plus d’un an ? Pas grand-chose, à part communiquer qu’elle allait s’en occuper.

Des salarié·es remontent aux élu·es CGT des problèmes de surcharge de travail dans un contexte de sous-effectif chronique. N’y-a-t-il pas là une cause évidente de RPS (risques psycho-sociaux) ? Voir par exemple le cas de Niort ci-dessous.

Niort : Des salarié·es corvéables le samedi

Un client a demandé à Capgemini une extension de service le samedi. Le client est roi, c’est bien connu, et la direction de Capgemini a répondu banco. Au détriment de la santé des salarié·es.
Les salarié·es en poste sont déjà en sous-effectif. Ils travaillent en horaire posté ou en horaire décalé et font des astreintes et des interventions planifiées, rognant sur leur vie sociale ou familiale. Mais, pour préserver ses profits, la direction ne veut pas embaucher et/ou former de nouveaux salarié·es.
L’expertise qui avait été demandée unanimement par le CSE a clairement montré que le projet de la direction était délirant car il s’appuie sur des données erronées, en terme de créneaux horaires, de roulement d’équipes, de nombre de salarié·es réalisant des astreintes, de nombre de salarié·es polyvalent·es (par exemple, les équipes Windows et Messagerie ne sont pas « fusionnées », contrairement à ce qu’affirme la direction).
Ceci expliquant peut-être cela, la direction a annoncé le report du projet. A suivre…

Télécharger le tract

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Flash CSEE Capgemini DEMS-Ingenierie juin 2021

Capgemini Engineering entité Low Cost du groupe Capgemini ?

Info générales : 

Activité : 

    • Le taux d’activité (ARVE) retrouve les 80 %
    • 163 salarié·es en intermission.
    • Le chiffre d’affaires est en baisse, mais le mois de mai ne comportait que 19 jours ouvrés
    • La « productivité » (CA/Effectif/Nb jours ouvrés) retrouve les valeurs d’avant crise Covid

Effectif : 

Légère croissance des effectifs en juin, les embauches reprennent.

En mai, 28 entrées, 29 sorties : peu de mouvement au regard des « standards pré-covid Capgemini ».

Sorties

      • 17 démissions : nombre toujours faible.
      • 2 ruptures de période d’essai à l’initiative de l’employeur, 4 à l’initiative des salarié·es, faible par rapport à la période pré-covid
      • Depuis le début de l’année : 168 entrées, 16 fins de période d’essai => cela veut donc dire qu’environ 10 % des recrutements sont des échecs.
      • Pas de licenciement.
      • 2 ruptures conventionnelles

Entrées

Le recrutement s’effectue toujours au compte-gouttes, mais devrait repartir dès le mois prochain, selon la direction.

Orientations stratégiques :

Les élu·es s’accordent pour constater que les informations sont minimalistes et laissent planer beaucoup d’incertitudes et de risques tels que :

  •  Dilution de Dems dans Altran (les managers Altran sont aux postes clefs).
  •  Risque de glisser vers une entité moins-disante socialement par rapport au reste du groupe.
  •  Dépendance trop importante vis-à-vis d’Airbus et peu de pistes de diversification, couplée à un positionnement sur les “gros” comptes au détriment des “petits” clients et “petits” projets.
  •  Le tout s’appuyant sur un New normal (télétravail + flex-office) qui n’est pas encore en place avec trop d’incertitudes.
  •  Moyens en formation réduits.

En résumé, nous constatons un manque de visibilité sur l’avenir qui est assez inquiétant.

La CGT ajoute que, malgré ses alertes, depuis 2015 et la baisse de charge du bureau d’études Airbus, la situation économique reste encore trop dépendante d’Airbus.

La direction a même utilisé cette situation pour limiter l’enveloppe d’augmentation de la masse salariale lors du dernier CED.

Aucune mesure permettant de diminuer significativement cette dépendance n’apparait explicitement. C’est pourquoi la CGT Capgemini préconise un avis défavorable sur les orientations stratégiques de l’entreprise.

Le CSEE se prononce donc contre.

VOTE : FAVORABLE = 3     DEFAVORABLE = 11     BLANC = 0     ABS = 10

Situation liée au contexte du Coronavirus :

Depuis le 9 juin, mise en place du retour progressif sur site, avec jauge à 40 %. Un taux d’occupation moyen entre 13 % et 23 % selon les sites.

Retour sur site DEMS 2 ou 3 jours par semaine.

Retour 2 jours par semaine sur site pour les salarié·es en clientèle.

Charge à chaque manager de s’organiser localement avec ses équipes tout en sachant que les avenants de télétravail en cours doivent s’appliquer (mais le manager peut invoquer un besoin projet).

Notre conseil : rappeler au manager vos jours contractuels de télétravail et engager une discussion pour qu’ils soient pris en compte dans son planning.

Il y a peu de demandes de remboursement… mais avec 50 % de remboursement, les salarié·es ne devront-ils s’asseoir que sur une fesse ?

Pour les salarié·es souffrant de TMS, le remboursement est pris en charge à hauteur de 200 euros, après avis de la médecine du travail. Un médecin du travail refuse de fournir des avis médicaux, considérant que l’entreprise doit fournir le matériel nécessaire pour travailler à ses salarié·es.

Information en vue de la consultation sur les aménagements du M Campus à Meudon

Une annexe “low-cost” du 147

Ce projet « d’annexe » du 147 semble bien être une version « low cost », jugez plutôt :

  • Le bâtiment sera dès le départ proche de la saturation. La direction compte sur le télétravail (36 % minimum) pour ne pas dépasser la capacité maximale… c’est très hasardeux !
  • Avec 3,7m² par personne, c’est en-dessous des normes préconisées par le groupe (7m²).

La direction a même prévu des bureaux dits « collaboratifs » de taille 120cm * 60cm sans écran déporté dont on ne doute pas qu’ils vont vite se transformer en poste de travail à la journée étant donnée la saturation du site. Ce seront des “sous-bureaux”.

Dans ces conditions, il ne faudra pas avoir de visiteurs (clients), de managers, ni embaucher au risque de saturer immédiatement le bâtiment. Faudra-t-il renvoyer les derniers arrivants chez eux s’il n’y a plus de place ? Quant aux chefs de projets ils vont devoir lutter quotidiennement pour installer leurs équipes, gérer les débordements de place, etc…

  • Niveau restauration, le bâtiment ne peut produire que 455 repas et asseoir 650 personnes alors qu’il y aura autour de 1000 salarié·es. A proximité du site, il n’y a rien pour se restaurer.
  • Concernant la vie sur le site, certains points comme le parking (véhicules, 2 roues, vélos), l’accueil des travailleurs handicapés, le local élus, la mise en place d’un local pour l’allaitement, rien n’est encore prévu !
  • La qualité de l’air : les filtres prévus ont un pouvoir de filtration insuffisant pour assurer une bonne qualité d’air.

C’est du jamais vu au niveau du groupe.

Notre entité était déjà celle avec les tarifs et les salaires les plus bas, celle avec les augmentations les plus faibles. Désormais elle est celle avec les pires conditions de travail.

A tel point que les élu·es du CSEE donnent, à l’unanimité, un avis défavorable au projet d’aménagement du site M Campus.

Quelle sera la suite ?

La direction a beau user de novlangue pour « féliciter » les services qui ont produit ce véritable Tetris à grande échelle, ce projet d’aménagement est inacceptable : car tout simplement il sera impossible d’y travailler. Les salarié·es qui ne pourront pas faire de télétravail vont souffrir !

Mais cela visiblement la direction s’en moque puisqu’elle n’entend pas revoir son projet ou prendre des engagements précis sur la longue liste des points bloquants. Tout juste consent-elle à remplacer quelques “sous-bureaux” par des bureaux standards.

Il faut dire que depuis les ordonnances Macron la direction n’est pas obligée de suivre les préconisations des élu·es.

Il ne restera que la mobilisation des salarié·es pour faire bouger les choses.

La CGT Capgemini sera là pour les y aider si la direction persiste dans sa folie !

 

 

white and gray fish on white surface

À propos

Publié le :
9 juillet 2021

Flash CSEE Capgemini DEMS-Ingenierie mai 2021

Un « petit » CSE en mai en préparation de celui de juin

Orientations stratégiques

L’intégration d’ALTRAN n’est pratiquement pas évoquée

2020 aura plutôt été une bonne année pour DEMS en dépit de la crise sanitaire. L’année commencée avec 750 intercontrats en début de crise s’est terminée avec 350 et un Chiffre d’Affaire qui n’a baissé que de 10 %. DEMS n’a pas eu recours à des dispositifs de réductions d’effectifs (Plan social) mais, à coup de gel des embauches, de licenciements et de ruptures conventionnelles, elle aura tout de même fait baisser les effectifs de 135 salarié·es (Ce qui représente tout de même 4,5 % de l’effectif !).

Pour 2021 ; il est prévu une légère hausse du Chiffre d’Affaire (+2 %) et des effectifs stables.

Côté formations, les salarié·es se serreront une nouvelle fois la ceinture : -18 % sur le budget dont -25 % sur les coûts annexes liés aux déplacements. 2 leviers pour cela : le distanciel sera privilégié et une pression financière sera exercée sur les fournisseurs. On doit bien en conclure qu’il y aura inévitablement une dégradation du niveau de formation des salarié·es. Des formations au rabais, un nombre de jours ridiculement bas pour une entreprise technologique (1.8 jour de formation par salarié, 60 % des effectifs formés) voilà ce qu’envisage la direction pour se préparer aux « challenges » du futur !

La stratégie à court terme nous fait entrevoir un monde merveilleux avec une forte croissance et une pléthore d’opportunités toutes plus séduisantes les unes que les autres. « mobility », « networks & computer », « healthcare », « applied AI » vont être au cœur des futurs projets R&I. La direction y voit un investissement sur l’avenir. Pour notre part, nous y voyons surtout un moyen de rentabiliser les intercontrats avec l’argent de l’état en récupérant du Crédit Impôt Recherche. Chacun sa vision.

L’intégration d’ALTRAN n’est pratiquement pas évoquée si ce n’est pour affirmer qu’elle nous permettra d’adresser des marchés toujours plus gros.

Effectifs

Avril a été marqué par le départ des salarié·es de la cybersécurité industrielle vers CIS (53 sorties).

L’effectif global se retrouve au niveau de 2018 avec un nombre de démissions qui reste à un niveau bas, comparé aux années pré-covid. Le turn-over dépasse son niveau de 2020, sans retrouver ses niveaux pré-covid. La vague de licenciements initiée en août 2020 semble se terminer (30 licenciements sur les 9 derniers mois, 3 sur les 3 derniers mois)

Le nombre de ruptures conventionnelles reste élevé (44 sur les 8 derniers mois)

Le recours à l’offshore continue de progresser.

Aménagements du M Campus à Meudon

Le principe du Flex-Office ne permettra aucun choix…

Nous ne revenons que brièvement sur cette « information/consultation » qui est la copie conforme du projet Eisenhower de Toulouse. La direction a beau tenter de nous enfumer en nous présentant des plans d’aménagement, des tableaux de chiffres et des jolies simulations, ces projets ne se limitent qu’à une chose : économiser toujours plus au détriment des conditions de travail des salarié·es !

Le principe du Flex-Office (plus de 700 postes de travail supprimés) ne permettra aucun choix pour eux pour décider entre présentiel ou du télétravail, celui-ci sera ipso facto imposé aux salarié·es et c’est inacceptable ! Il semble heureusement que d’autres Organisations Syndicales partagent notre point de vue. Que fera la direction des avis négatifs émis par le CSE ? S’asseoir dessus sans doute, comme à son habitude …

 

 

people sitting on chair in front of computer

À propos

Publié le :

FLASH CSE INFRA – MAI 2021

Capgemini condamné par la justice

Les salarié·es ont légalement droit à un minimum de 11 heures consécutives de repos quotidien et de 35 heures consécutives de repos hebdomadaire. Par exemple, si un·e salarié·e est appelé·e la nuit dans le cadre d’une astreinte pour résoudre un incident et que son intervention se termine à 3h du matin, l’horaire légal de reprise de son travail le lendemain est 3h+11h = 14h. Ce temps de repos est prévu par le code du travail de façon à ce que les salarié.es puissent se reposer et reconstituer leur force de travail, pour ne pas démarrer fatigué.es une nouvelle journée de travail et pour ne pas mettre leur santé en danger.

Le code du travail prévoit exceptionnellement des dérogations dans des cas d’urgence bien spécifiques. Or, Capgemini se sert abusivement de ce dispositif exceptionnel pour empêcher les salarié·es intervenant en astreinte d’exercer leur droit au repos. La CGT a alerté à plusieurs reprises sur ce sujet depuis 2016. En effet il n’y a pas de risque pour la santé ou la sécurité de la population si la chaîne de production de beurre subit une panne nocturne ou si le règlement d’une facture a quelques heures de retard.

L’inspection du travail a donné raison à la CGT en établissant que l’urgence invoquée par Capgemini ne tenait pas et que l’entreprise assurait en fait la continuité normale de ses activités. Le tribunal de police de Nanterre le 4 mai 2021 a condamné la société Capgemini TS pour non-respect du droit au repos des salarié·es intervenant lors de périodes d’astreintes.

Pour l’anecdote, Capgemini a recours aux services du cabinet d’avocats Temime & Associés, décrit par le journal « Les Échos » en 2019 comme « l’avocat des puissants ». Gageons que les factures de ce cabinet d’avocats sont à la hauteur de la fortune de ses clients.

Capgemini n’a pas d’argent pour des embauches qui allégeraient la charge de travail des salarié·es et permett rait à ces derniers de pouvoir prendre leurs repos légaux. Capgemini a de l’argent à consacrer pour se défendre en justice et pour continuer à s’asseoir sur le code du travail au détriment de la santé des salarié·es.

Le CSE Infra fait régresser la norme

Le CSE Infra était consulté sur le projet de la direction d’aménager le site d’Equeurdreville à Cherbourg (pour plus de précisions, voir le flash CGT du CSEC de mai). Dans la motion soumise au vote par le secrétaire du CSE, il est fait référence à une « prescription de l’INRS de 7m2 par personne ».

Interpellation de la CGT. En effet, l’INRS, l’Institut National de Recherche et de Sécurité, s’appuie explicitement dans sa documentation sur la norme AFNOR NF X 35-102 qui recommande une surface minimum moyenne de 10 m² par poste de travail, hors couloirs et salles de réunion. Le site service-public fait aussi référence à cette norme.

Voici les liens :
h t t p s : / / w w w. i n r s . f r / d ms / i n r s /CataloguePapier/ED/TI-ED-23/ed23.pdf
https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F24505

Certes, cette norme ne constitue pas une obligation légale. Mais elle fournit une base sur laquelle les IRP (Instances Représentatives du Personnel) peuvent s’appuyer pour défendre les conditions de travail des salarié·es.

Les élu·es de la CGT demandent la modification de la motion afin de se conformer à la vraie prescription de l’INRS. La CFDT et ses alliés refusent.

Le CSE Infra a ainsi approuvé la diminution de la surface de travail moyenne par salarié·e de 10 m² à 7 m². La direction, qui a prévu une restriction drastique de la surface immobilière de l’ensemble des sites Capgemini, y entassera encore plus les salarié·es… avec la caution du CSE Infra.

La CGT demande un CSE extra…

La CGT a lu une déclaration en début de CSE informant de cette condamnation en justice de Capgemini. Puis elle a déposé dans la foulée une demande de CSE extraordinaire sur ce sujet important qui mêle temps de travail, repos, santé, travail de nuit, souffrance au travail, etc. Elle a invité les autres élu·es du CSE à s’y associer. Quelques-un·es l’ont fait…

Le représentant de la CFDT a déclaré que son organisation syndicale ne soutiendrait pas la demande de la CGT, car il est en attente de la publication officielle du jugement du tribunal condamnant Capgemini. Il risque de devoir patienter encore, il faut s’attendre à plusieurs mois pour la rédaction de ce jugement qui a été prononcé sur place.

Il a ajouté que la CFDT souhaite une renégociation des astreintes : une diversion, puisque la direction avait déjà annoncé la négociation d’un nouvel accord sur les astreintes pour la fin de l’année. Quant à la CFTC et à FO, leurs représentants ont expliqué que leurs organisations syndicales étaient favorables à un CSE extra mais ne signeraient pas la demande de la CGT, pour des questions « de forme » ( ?).

Est-ce que cela signifie que ces organisations syndicales sont réticentes à agir avec la CGT, même si elles sont d’accord avec la CGT ?

Et obtient une expertise

Ce CSE extra a eu lieu le 28 mai. Dans la demande de CSE extra sur les « Conditions de travail dégradées entraînant des risques sur la santé des salarié·e·s », il était explicitement demandé à la direction quelles étaient ses actions sur cette problématique qui n’est pas anodine. La direction est arrivée sans rien, elle n’avait pas de document à présenter. La direction s’est efforcée de minimiser la condamnation, disant que de toute façon elle avait fait appel. Elle a invoqué une supposée « note » du ministère du travail qui l’autoriserait à fractionner les temps de repos des salarié·es appelé·es en astreinte.

La CGT a répliqué que les faits sont têtus, Capgemini a bien été condamné en 1ère instance pour non respect des temps de repos légaux. Elle a dénoncé le lobbying de la direction auprès du gouvernement pour faire régresser le code du travail au détriment des salarié·es. La CGT a réitéré à la direction sa demande de communiquer au CSE les observations que l’inspection du travail a adressées depuis maintenant plusieurs mois, rappelant que c’est une obligation légale.

Des élu·es de la CGT, et aussi d’autres organisations syndicales, ont fait part de cas concrets sur des sites, dans des équipes, illustrant cette problématique de conditions de travail dégradées, dans un contexte généralisé de surcharge de travail et de sous-effectif chronique. La direction a été comme d’habitude incapable d’apporter des réponses aux questions des élu·es.

La CGT a alors proposé au CSE de commanditer une expertise pour risque grave sur la santé des salarié·es. Malgré la réticence marquée de certaines organisations syndicales, et après beaucoup de tergiversations, une large majorité des élu·es du CSE a finalement approuvé la proposition de la CGT. La CGT se réjouit de cette unité d’action intersyndicale au service des intérêts des salarié·es, même si celle-ci sera sûrement éphémère. La direction a répondu qu’elle verrait si elle conteste en justice.

A suivre.

Lire aussi...

FLASH CSE INFRA – JUILLET 2021

La direction conteste l’expertise du CSE

Dans le flash de mai, nous parlions de la réunion de CSE du 28 mai sur les conditions de travail dégradées entraînant des risques sur la santé des salarié·es, qui s’est tenue à l’initiative de la CGT, et qui avait débouché, toujours à l’initiative de la CGT, sur une expertise pour risque grave sur la santé des salarié·es. Nous nous félicitions de cette unité d’action intersyndicale au service des salarié·es, même si nous ajoutions qu’elle serait sans doute éphémère. Malheureusement, nous ne nous sommes pas trompés.

L’expertise a été contestée en justice par la direction. L’affaire était gagnable pour le CSE. Pour cela, il fallait travailler à réunir des pièces, témoignages de salarié·e·s, documents de la direction (notes, plannings, fiches navettes, mails, etc.), sur différents sites de Capgemini et de différentes équipes, afin d’alimenter la plaidoirie de l’avocat du CSE et démontrer au tribunal que les risques graves sur la santé des salarié·es étaient fondés. Pour sa part, la CGT a transmis une première série d’éléments à l’élu qui avait été mandaté par le CSE et a appelé les élu·es des autres organisations syndicales à faire de même.

Petit arrangement entre amis

La majorité CFDT-CFTC-FO du CSE Infra ne voulait pas se fâcher avec la direction, même au détriment de la santé des salarié·es. Le 30 juin, elle a annulé ce qu’elle avait pourtant contribué à faire voter le 28 mai. Elle a réduit très largement le périmètre de l’expertise et elle a changé de cabinet d’expertise. En échange, la direction, magnanime, a annoncé qu’elle retirait sa contestation.

Sûrement une illustration du fameux « dialogue social » en « bonne intelligence » tant vantée par la CFDT et ses alliés. Quand la direction fronce le sourcil, ces organisations syndicales rentrent dans le rang, se mettent aux ordres.

Quand la CGT propose une motion, des élu·es de la majorité du CSE expliquent qu’ils ne peuvent pas la voter rapidement, car il leur faut du temps pour l’étudier. Là, bizarrement, cela n’a pas dérangé ces mêmes élu·es de voter immédiatement 2 nouvelles motions, alors même que ces motions n’ont pas été discutées en réunion préparatoire commune et qu’elles ont été envoyées par mail par le secrétaire du CSE seulement la veille au soir.

Et pourquoi avoir changé de cabinet d’expertise ? Parce que le cabinet d’expertise, qui avait été pourtant validé par le CSE du 28 mai à une très forte majorité, est supposé proche de la CGT et déplaît fortement à la direction…

Des risques sur la santé des salarié·es, ce n’est pas courant chez Capgemini ?

En réunion préparatoire, des élu·es appartenant à la majorité du CSE répétaient en boucle qu’il n’y avait pas d’éléments sur des risques graves sur la santé des salarié·es et se lamentaient que le CSE allait perdre en justice face à la direction. Plutôt que d’écouter la direction, pour laquelle il n’y a jamais de problèmes de conditions de travail, ils feraient mieux d’écouter les salarié·es.

Rappelons que la société Capgemini TS a été condamnée au pénal en première instance le 4 mai 2021 pour non-respect du droit au repos des salarié·es intervenant lors de périodes d’astreintes. Ces problèmes ont-ils été réglés ? Non, la direction a préféré faire appel.

Beaucoup de salarié·es travaillent en télétravail à leur domicile dans des conditions de travail absolument pas satisfaisantes. N’y-a-t-il pas là de risques graves et avérés de TMS (troubles musculo-squelettiques) ? Des salarié·es ont demandé la fourniture de matériel, siège, écran, etc. Qu’a fait la direction depuis plus d’un an ? Pas grand-chose, à part communiquer qu’elle allait s’en occuper.

Beaucoup de salarié·es remontent aux élu·es CGT des problèmes de surcharge de travail dans un contexte de sous-effectif chronique. N’y-a-t-il pas là une cause évidente de RPS (risques psycho-sociaux) ? Voir par exemple le cas de Niort ci-dessous.

Niort : des salarié·es corvéables le samedi

Un client a demandé à Capgemini une extension de service le samedi. Le client est roi, c’est bien connu, et la direction de Capgemini a répondu banco. Au détriment de la santé des salarié·es.

Les salarié·es en poste sont déjà en sous-effectif. Ils travaillent en horaire posté ou en horaire décalé et font des astreintes et des interventions planifiées, rognant sur leur vie sociale ou familiale. Mais, pour préserver ses profits, la direction ne veut pas embaucher et/ou former de nouveaux salarié·es.

L’expertise qui avait été demandée unanimement par le CSE a clairement montré que le projet de la direction était délirant car il s’appuie sur des données erronées, en terme de créneaux horaires, de roulement d’équipes, de nombre de salarié·es réalisant des astreintes, de nombre de salarié·es polyvalent·es (par exemple, les équipes Windows et Messagerie ne sont pas « fusionnées », contrairement à ce qu’affirme la direction). Ceci expliquant peut-être cela, la direction a annoncé le report du projet. A suivre.

white and brown truck on road during daytime

FLASH CSE INFRA – JUIN 2021

Un projet de la direction vraiment pas top

Dans le flash de février, nous parlions du projet de la direction de déployer un outil de déclaration des horaires de travail appelé Time Of Presence (TOP) sur les sites de Montbonnot (près de Grenoble) et du Bourget du Lac (près de Chambéry) qui regroupent environ 500 salarié·es Infra. La CGT avait alors convaincu le CSE de déclencher une expertise.

L’expertise a permis de montrer tous les défauts de cet outil maison. Capgemini n’a fait aucun effort pour faciliter la vie de ses salarié·es. Cet outil n’est pas intégré aux autres outils qu’elles.ils doivent déjà remplir et va entraîner de leur part une saisie redondante. L’interface est peu conviviale. Le traitement des données, et notamment les alertes qu’il remonte à posteriori, sont peu compréhensibles. Les assistantes, qui seront en première ligne, verront leur charge de travail notablement augmenter : et elles n’ont vraiment pas besoin de cela !

Enfin et surtout, cet outil implémente un fractionnement du temps de repos pour les salarié·es intervenant en astreintes ou en opérations planifiées, en violation du code du travail. La direction de Capgemini prétendait même s’appuyer pour cela sur une recommandation du ministère du travail : ça a fait pschitt !

 

Et un avis du CSE vraiment pas top

Comme nous le rappelions dans le flash de mai, les salarié·es ont légalement droit à un minimum de 11 heures consécutives de repos quotidien et de 35 heures consécutives de repos hebdomadaire. L’inspection du travail a établi que Capgemini se servait abusivement de dérogations exceptionnelles définies dans le code du travail pour des cas d’urgence bien spécifiques, pour assurer la continuité normale de ses activités. La société Capgemini TS a été condamnée au pénal en première instance le 4 mai 2021 pour non-respect du droit au repos des salarié·es intervenant lors de périodes d’astreintes.

Capgemini persiste à vouloir ne pas respecter les dispositions d’ordre public en matière de temps de repos. Avec pour objectif d’augmenter encore plus ses profits, le tout au détriment de la santé des salarié·es.

Dans ces conditions, et la CGT l’a fermement dit en séance, un CSE au service des salarié·es ne pouvait que rendre un avis négatif sur ce projet de la direction. D’ailleurs, en préparatoire, il avait été acté que l’avis serait négatif. Or, qu’a voté la majorité CFDT-CFTC-FO… du CSE Infra ? un avis… favorable. Cela se passe de commentaires.

 

Cybersécurité : un petit retard à l’allumage ?

Le marché de la cybersécurité est à 2 chiffres comme ils disent, il a augmenté de 10 % en moyenne ces dernières années en France comme dans le monde. La direction de Capgemini a décidé de regrouper l’ensemble de ses activités de cybersécurité dans Infra. Après une cinquantaine de salarié·es Dems en avril, 550 salarié·es d’Appli rejoindront Infra fin 2021. Puis en 2022, ce sera au tour de salarié·es d’Altran.

Et la direction d’Infra de fanfaronner sur la création d’une entité cybersécurité « puissante et inspirante » (sic) qui va permettre à l’entreprise d’être un « acteur majeur » sur ce marché, un « leader for leaders »… La réalité est plus prosaïque : Capgemini est 3e sur le marché français, loin derrière Orange et Atos.

Sur l’IdF, les salarié·es en cybersécurité seront regroupé·es à la Défense dans le cadre d’un partenariat public-privé qui regroupe, outre l’État, les principaux acteurs privés en cybersécurité sur le marché français, dont Thalès, Orange, Atos… Au-delà de la vitrine et de l’affichage, on peut s’interroger sur l’utilité et la finalité de ce machin, par exemple sur quels sujets les collaborations annoncées allaient se faire entre des concurrents. De plus, et c’est une habitude, la direction n’a que très peu de réponses aux questions précises des élu·es sur les aménagements de ce nouveau site.

 

Un projet qui en cache un autre

Surprise, la 2e partie du document présenté par la direction traite d’un tout autre sujet, un « modèle opérationnel de CIS-France », qui n’a rien à voir avec le transfert de l’équipe cybersécurité d’Appli vers Infra. La direction plaide sans conviction que l’un est une conséquence organisationnelle de l’autre. Mais cela ne tient pas la route : l’entité cybersécurité existe déjà dans la practice P&C. Les practices LMS et GMS seront fusionnées dans une practice unique MS qui regroupera 70 % des salarié·es d’Infra et sera découpée en 3 grandes régions géographiques, l’entité Prosodie disparaîtra… Mais la direction assure sans rire qu’il n’y aura aucun changement pour les salarié·es.

Puisque ce sont de fait 2 projets différents, la CGT demande pour chaque projet une consultation et une expertise spécifique. Elle alerte sur le fait que la motion adoptée par le CSEC décidant d’une expertise ne mentionne pas ce second projet qui ne concerne qu’Infra.

La direction répond que l’expertise pourra couvrir les 2 sujets. Cela suffit à rassurer la majorité du CSE Infra. Cette dernière vote une motion pour une seule expertise : elle veut sans doute faire faire des économies à la direction sur les expertises.

 

Un site Capgemini qui ferme : un de plus !

La direction a décidé de fermer le site Infra des Lilas à Pau et de transférer les salarié·es sur le site voisin Appli de Newton. La seule chose que la direction semble avoir prévue, ce sont les économies réalisées sur la location immobilière. Elle n’a pas anticipé les problèmes de restauration, de stationnement, etc., qui se posent déjà pour le site cible. Et surtout, la direction veut mettre en place ce qu’elle appelle le flex-office, c’est-à-dire partager 69 postes de travail entre plus d’une centaine de salarié·es (sans compter plus d’une cinquantaine de salarié·es rattaché·es qui sont en clientèle).

L’expertise demandée par le CSE a même suggéré de faire le mouvement inverse, c’est-à-dire de regrouper le site de Newton sur le site des Lilas qui, même s’il est plus ancien, compte plus d’une centaine de postes de travail. En fonction de tout cela, la CGT a jugé qu’un avis défavorable s’imposait. Pourtant, telle n’a pas été la position de la majorité du CSE Infra.

 

 

 

 

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