#airbus

Flash CE du 19 mars 2019

 Impact du plan d’économie et “Move d’Airbus”.

Airbus poursuit un objectif de “massification” et de diminution du nombre de prestataire . Il s’agirait de faire des économies avec de l’offshore. Capgemini DEMS a fait une proposition au client. Si nous n’étions pas retenu, il y aurait un impact, dans le cas contraire l’accroissement d’effectif se fera essentiellement à l’offshore.

De façon plus générale nous interpelions la direction sur l’augmentation de contribution des projets et l’augmentation des coûts standards. S’agissant de ces derniers, il s’agirait d’augmentation en proportion avec l’évolution des salaires. Quant à la contribution la direction nous indique fièrement qu’un tel système permettrait de réinvestir dans l’activité. Mais en même temps, il faut que les salariés fassent encore un effort de productivité !

 Augmentations ( ?) individuelles

La direction nous l’affirme : la performance ne suffit pas. Le niveau des salaires est également pris en compte pour déterminer les augmentations. Si votre salaire est au
niveau du marché, n’attendez pas une belle augmentation, même si vous êtes notés 2.

Et dans le même temps, Paul Hermelin a vendu 30 000 actions à 107,89 euros,
soit 3 236 700 euros
. En appliquant la flat tax de 30 %, et en rapportant au salaire
net mensuel d’un salarié Capgemini (40 885 euros bruts annuels, soit environ 2453 euros nets), notre PDG a touché en 1 fois l’équivalent de 923 mois de salaire net moyen, ou encore 77 ans de salaire net moyen. Paul Hermelin détient toujours
0,2 % des actions, soit environ 36 millions d’euros (856 ans de salaire net moyen).

 Travail posté et de nuit pour Flamanville

Avec des plannings désormais convenables, le CE a pu se prononcer favorablement (la CGT s’est abstenue). Nous regrettons qu’il ait fallu 3 plannings, des avis défavorables CE et CHSCT et une opposition de l’inspection du travail pour en arriver là !

Au passage nous avons obtenu que la prime de repas du soir soit octroyée aux salariés d’après-midi (fin de poste à 22h) mais la direction a refusé les repos supplémentaires nécessaires à compenser le travail posté (avec des semaines à 48 heures).

La CGT demande toujours l’ouverture d’une négociation collective pour mettre à jour l’accord de travail posté afin d’éviter toute situation dérogatoire.

 5e semaine de congés payés.

Sujet pour lequel la CGT demande également l’ouverture d’une négociation collective afin d’organiser l’éventuelle fermeture de fin d’année. En l’état, il s’agit d’un abus de pouvoir de la direction qui, en réalité ferme illégalement l’entreprise, avec pour conséquences la perte de jour de RTT ou de congés d’ancienneté pour certains salariés.

La direction restant sourde aux demandes des élus et de la CGT, le Comité a décidé, unanimement, d’agir en justice pour d’une part contester la légalité de la consultation du CE sur la 5e semaine de congés payés 2019, et d’autre part demander le respect des règles légales et conventionnelles en matière de congés payés.

La CGT Capgemini s’associera à l’action du Comité d’établissement de Capgemini DEMS.

 VITE DIT ….

Changement de nom.
Ca y est, le 29 mars Sogeti High Tech devient Capgemini DEMS. Il ne s’agit que d’un changement de nom qui apparaitra sur les bulletins de salaire à partir d’avril

Dématérialisation des TR.
Le pilote se poursuit. Une nouvelle carte, compatible avec les terminaux bancaire va être mise en place. Du coup tout Capgemini DEMS aura des TR dématérialisé en 2020.

Ile de France. Déménagement au 147.
Les salariés de DEMS Ile de France déménageront au 147 les 3 et 4 mai. Préparez vos cartons, mais surtout avec le flex office, préparez-vous à partager votre futur bureau !

Situation à Aix-en-Provence
Des salariés travaillent dans des couloirs, près des toilettes, sur des terrasses, sur des mange-debout, à la cafétéria… Les managers locaux demandent aux salariés de se serrer. Vive le flex office !

Des locaux supplémentaires devraient être loués et les élus regrettent que la direction ait laissé s’installer une telle situation.

Effectifs
En 2018, 25 % de l’effectif a été renouvelé. Le turn-over continue sur le même rythme cette année : déjà 126 sorties depuis le début de l’année, dont 87 démissions.
A noter que l’effectif offshore continue sa progression !

À propos

Publié le :
19 mars 2019

Mouvement pour les salaires : première victoire !

Première victoire face à la direction pour les salariés en mission chez Airbus D&S.

Après trois mois de silence ou presque la direction de Sogeti High Tech consent à communiquer au sujet des salariés qui ont débrayé et ont fait des rassemblements pour exprimer leur exaspération de la politique salariale du groupe et de son système d’évaluation cynique.

La direction de Sogeti High Tech a annoncé ce mardi 16 juillet 2018 avoir tenu ses engagements (qu’elle devait tenir pour le 30 juin). A savoir

  • La direction a revu les objectifs de tous les salariés et plusieurs dizaines ont leurs objectifs revus, simplifiés et rendus SMART
  • Plusieurs vont avoir une modification salariale : Augmentations ou primes.
  • Pour les plus anciens sur site : l’engagement que s’il y a externalisation, les frais de déplacements seront intégrés au salaire pour mettre fin à une dérive pratiquée il y a des années (pas de calendrier ni de liste de projet pour l’heure).
  • Des salariés vont avoir leur note revue à la hausse.
  • Des salariés vont augmenter de position conventionnelle

Les augmentations seront rétroactives au 1er juillet.

Comme de bien entendu, la direction nous dit que tout a été fait, simplement elle n’aurait pas eu le temps d’informer les salariés concernés … ni la CGT Capgemini.

Elle n’a pas non plus jugé utile d’informer la CGT Capgemini d’un éventuel retard.

C’est regrettable car n’ayant pas de nouvelles, le 13 juillet dernier, nous avons communiqué aux entrées du site Airbus D&S du Palays à Toulouse (En effet, la plupart des salariés grévistes sont en en mission chez Airbus D&S).

Est-ce cette diffusion estivale qui a convaincu la direction de tenir ses engagements ?

Nul ne saurait dire. Mais la direction aurait facilement pu faire l’économie de cette publicité chez un de ses clients majeurs avec une meilleure communication avec la CGT Capgemini.

C’est donc une première victoire face à la direction pour ces salariés pour la reconnaissance de leur travail.

Néanmoins, des interrogations subsistent :

  • Ces annonces seront-elles suivies de faits ?
  • Les salariés ayant participé à ce mouvement d’indignation sont-ils concernés par ces annonces ?
  • Que veut dire exactement la direction par « les plus anciens du site » ?

Beaucoup de flou autour de ces annonces, mais c’est une première avancée.

Les retours que nous aurons des salariés nous permettront de décider ensemble si ces avancées individuelles, si elles se confirment, les satisfont ou si nous continuons collectivement à défendre nos revendications pour qu’elles soient satisfaites par de nouvelles actions.

Nous en discuterons ensemble.
RDV donc à la rentrée pour la suite éventuelle de ce mouvement.

Il démontre, si besoin était, que la direction a eu bien tort de sous-estimer la mobilisation des salariés et de ne pas prendre au sérieux les militants CGT hyper motivés, déterminés et portés par un attachement et implication indéfectibles pour les salariés…

On lâche rien !

À propos

Publié le :
17 juillet 2018

La lutte contre les licenciements injustes chez Sogeti HT continue

Les salariés de Sogeti High Tech (groupe Capgemini) Toulouse se mobilisent pour refuser des licenciements injustes de leurs collègues !

Ce vendredi 15/04/2016 matin, plusieurs dizaines de salariés de Sogeti High Tech (groupe Capgemini) se sont mobilisés devant le site toulousain de Sogeti High Tech (3 chemin Laporte 31023 Toulouse) pour défendre leur collègues licenciées injustement.

Ils n’acceptent pas ce que subissent plusieurs de leurs collègues et ils ne comprennent pas pourquoi ces collègues ont pu être ainsi victimes de véritables machinations visant à les licencier avec une violence psychologique sans précédent dans le groupe !

La direction se retranche derrière une exigence accrue des principaux donneurs d’ordres qui l’obligeraient à exiger davantage de ses salariés et donc à licencier pour insuffisance professionnelle.

Curieux dans une entreprise où la situation économique est remarquable (11,6 % de marge opérationnelle) dans un groupe qui a dégagé l’an dernier des profits historiques : plus de 1,1 Milliards d’euros de bénéfices nets.

Ces agissements viennent s’ajouter à d’autres qui hélas sont le quotidien de notre entreprise (pressions, déstabilisations, pas de reconnaissance du travail réalisé, des évaluations visant à justifier la non performance, etc…). Le plus troublant est sans doute la population visée : les salariés les plus fragiles, les plus isolés et en particulier les femmes (dans ce milieu très masculin) et les salariés de nationalités étrangères.

Dans une entreprise qui a les moyens de former ces ingénieurs, dans un groupe Capgemini qui faisait l’éloge il y a quelques semaines encore des valeurs de son fondateur, Serge Kampf, les salariés s’interrogent et demandent des garanties et des actions fortes pour arrêter enfin ces pratiques :

Sont-elles les dérives de quelques « managers » ou bien sont-elles l’application d’une véritable stratégie d’entreprise visant ses propres salariés sans qui aucun profit n’est possible ?

La direction ne semble pas vouloir attendre la loi El Khomri pour licencier abusivement en toute impunité : c’était sans compter sur les salariés qui savent désormais qu’ils ne seront plus protégés par le code du travail et par les pouvoir publics…

La CGT Capgemini et La coordination CGT aéronautique Midi-Pyrénées

À propos

Publié le :
21 avril 2016

Mobilisation des salariés Sogeti High Tech pour refuser le licenciement injuste de leurs collègues

Les salariés de Sogeti High Tech (groupe Capgemini) Toulouse se mobilisent pour refuser des licenciements injustes de leurs collègues !

Ce vendredi 15 avril, les salariés de Sogeti High Tech (groupe Capgemini) se mobilisent devant le site toulousain de Sogeti High Tech (3 chemin Laporte 31023 Toulouse) à partir de 7h45 pour défendre leur collègues licenciées injustement.

Ils n’acceptent pas ce que subissent plusieurs de leurs collègues et ils ne comprennent pas pourquoi ces collègues ont pu être ainsi victimes de véritables machinations visant à les licencier avec une violence psychologique sans précédent dans le groupe !

La direction se retranche derrière une exigence accrue des principaux donneurs d’ordres qui l’obligeraient à exiger davantage de ses salariés et donc à licencier pour insuffisance professionnelle.

Curieux dans une entreprise où la situation économique est remarquable (11,6 % de marge opérationnelle) dans un groupe qui a dégagé l’an dernier des profits historiques : plus de 1,1 Milliards d’euros de bénéfices nets.

Ces agissements viennent s’ajouter à d’autres qui hélas sont le quotidien de notre entreprise (pressions, déstabilisations, pas de reconnaissance du travail réalisé, des évaluations visant à justifier la non performance, etc…). Le plus troublant est sans doute la population visée : les salariés les plus fragiles, les plus isolés et en particulier les femmes et les salariés de nationalités étrangères.

Dans une entreprise qui a les moyens de former ces ingénieurs, dans un groupe Capgemini qui faisait l’éloge il y a quelques semaines encore des valeurs de son fondateur, Serge Kampf, les salariés s’interrogent et demandent des garanties et des actions fortes pour arrêter enfin ces pratiques :

Sont-elles les dérives de quelques « managers » ou bien sont-elles l’application d’une véritable stratégie d’entreprise visant ses propres salariés sans qui aucun profit n’est possible ?

La direction ne semble pas vouloir attendre la loi El Khomri pour licencier abusivement en toute impunité : c’était sans compter sur les salariés qui savent désormais qu’ils ne seront plus protégés par le code du travail et par les pouvoir publics…

La CGT Capgemini et La coordination CGT aéronautique Midi-Pyrénées

P.-S.

Les sociétés sous-traitantes d’AIRBUS se sont regroupées pour former la coordination CGT de l’aéronautique Midi-Pyrénées :

AIRBUS – AIRBUS DEFENCE AND SPACE – AEROCONSEIL – AKKA – ALTRAN – ASSYSTEM – ATOS – AUSY – CAPGEMINI –
CIMPA – EKKIS – EUROGICIEL – FERCHAU ENGINEERING – GFI – IBM – LATECOERE SERVICES – MANPOWER – NRS –
OSIATIS-ECONOCOM – SAFRAN – SOGETI HIGH TECH – SOPRA – STERIA – T-SYSTEMS

À propos

Publié le :
15 avril 2016

États généraux de l’aéronautique en Midi-Pyrénées le 10 juin 2015

Les sociétés sous-traitantes d’AIRBUS se sont regroupées pour former
la coordination CGT de l’aéronautique Midi-Pyrénées :AIRBUS – AIRBUS DEFENCE AND SPACE -AEROCONSEIL – AKKA – ALTRAN – ASSYSTEM – ATOS – AUSY – CAPGEMINI – CIMPA – EUROGICIEL – FERCHAU ENGINEERING – GFI – IBM – LATECOERE SERVICES – MANPOWER – NRS – OSIATIS-ECONOCOM – POLYMONT – SAFRAN – SOGETI HIGH TECH – SOPRA – STERIA – T-SYSTEMS

Les pouvoirs publics tardent à prendre leurs responsabilités,

Les entreprises veulent purger leurs effectifs en toute discrétion et continuer de capter l’argent public pour leur profit et celui de leurs actionnaires…

Nous, nous pensons que les salariés qui ont fait le succès des grands programmes Airbus méritent mieux que la gestion actuelle de la baisse de charge du BE Airbus.

 C’est pourquoi notre Coordination organise “Les Etats Généraux de l’aéronautique en Midi-Pyrénées”

En présence d’acteurs majeurs du secteur (institutions, experts, écoles,..) la coordination CGT Airbus-SSII-ST-BE invite tous les salariés, les syndicats, et les représentants de la société civile à participer à cet évènement à une semaine du Bourget 2015.

 Mercredi 10 juin 2015 de 13h00 à 18h00 Bourse du Travail, salle Jean JAURES, Place St Sernin, Toulouse

Ce colloque se divise en 3 tables rondes et sera animé par Sophie VOINIS, journaliste

TABLE RONDE 1 : Les perspectives de l’aéronautique en Midi-Pyrénées sans nouveaux grands programmes avions

Participants : Xavier PETRACHI (CGT Airbus), Jean-Louis CHAUZY (CESER), Dominique SELLIER (SECAFI), Benoit ARTHUYS (CGT SSII), Richard FERRASSE (CGT Latécoère)

  • L’aéronautique en Midi-Pyrénées jusqu’en 2014 : croissance, dépendance, externalisation
  • Les projets structurants à moyen terme
  • Nouvelles plateformes / évolutions
  • …les solutions plus improbables : l’internalisation de la charge offshore


TABLE RONDE 2 : Quel avenir pour les compétences et métiers dans les Bureaux d’études

Participants : Robert AMADE (CGT Capgemini), François SABRIE (SECAFI), Jean Marc ZULIANI (ISAE), Michel GROSSETI (ISAE), Jean-Pierre CAPARROS (CGT SSII)

  • Depuis 20 ans, le modèle économique de la conception de nouvelles plateformes a induit une croissance de l’emploi, avec un mouvement d’externalisation du donneur d’ordres vers les sous-traitants, principalement dans les services (dont l’ingénierie) et l’intérim
  • Avec la fin d’une période de grands développements, l’emploi dans les Bureaux d’Etudes est en réduction, particulièrement chez les sous-traitants ; plusieurs milliers d’emplois sont menacés d’ici 2020
  • Permettre l’éclosion de nouveaux besoins R&D et Préparer les bureaux d’études à de nouvelles ruptures
  • Le rôle des acteurs locaux

 TABLE RONDE 3 : Le dialogue social et l’anticipation pour sortir par le haut d’une situation où les intérêts immédiats divergent

Participants : Philippe FERNIN (CGT Airbus), Lionel PASTRE (CR CGT MPY), Dominique VALENTIN (modérateur), Bernard PLANO (Midi-Pyrénées Expansion), Gabriel COLLETIS (Economiste)

  • Les intérêts immédiats des acteurs sont divergents, à long terme ils sont convergents
  • Le dialogue est le moyen de prendre les meilleures décisions à long terme
  • Conclusion de ces Etats généraux – Tribune libre

À propos

Publié le :
3 juin 2015

Ingénierie Aéronautique – Baisse de l’emploi chez les sous-traitants d’Airbus : Une inquiétante réalité

Après l’arrêt des grands programmes avion du groupe AIRBUS dans le seul but de capter l’actionnariat flottant, le haut commandement du groupe a programmé, de 2014 à 2017, une baisse drastique de l’ingénierie au bureau d’études et, par ricochet, une baisse massive de l’emploi dans la sous-traitance. Les chiffres annoncés en 2014 par la coordination CGT de l’aéronautique s’avèrent exacts.

Elle a recensé les évolutions des effectifs de l’année 2014 des principaux sous-traitants où nous sommes présents (chiffres issus des Comités d’Établissement ou des registres du personnel).

La quasi totalité de ces sociétés ont chacune connu une baisse des effectifs en 2014 . Pour les autres elle est annoncée pour 2015.
Il ne faut donc plus parler d’inquiétude mais bien de réalité d’un plan social déguisé et sous-traité, tandis qu’AIRBUS surfe sur 8 ans de charge assurée tout en touchant les aides de l’état (CIR, CICE,…).

C’est pourquoi la Coordination de l’aéronautique réaffirme la nécessite d’états généraux de l’aéronautique en Midi-Pyrénées.

  • Comment ce secteur, le fleuron de l’industrie française, qui a un carnet de commandes fourni pour plusieurs années, qui reçoit massivement de l’argent public de l’État, l’argent du contribuable (CIR, CICE) et malgré des résultats financiers exceptionnels, peut-il supprimer autant d’emplois ?
  • Qu’est-il prévu pour accompagner les salariés vers d’autres métiers de l’aéronautique ou d’autres secteurs afin de ne pas perdre les compétences à moyen terme ?
  • Quelles sont les conséquences indirectes sur la métropole toulousaine et la région, sur les écoles qui forment des ingénieurs dans le secteur de l’ingénierie aéronautique ?

C’est pour obtenir des réponses à ces questions et à bien d’autres que la coordination a décidé d’aller à la rencontre des salariés dans leurs entreprises.
L’occasion aussi de parler de la difficulté et de la souffrance de salariés qui ont largement participé à la réussite des grands programmes d’Airbus : A380, A350, A400M et A320neo.

Ainsi, la coordination appelle à un rassemblement des salariés de Sogeti High Tech (groupe Capgemini) mardi prochain 10 mars à 12h15 à l’adresse suivante :

Sogeti High Tech Toulouse – AEROPARK
Immeuble Aéropark
3 chemin Laporte
31025 TOULOUSE

Cette société du groupe Capgemini connaît une réussite financière sans précédent. Il en est de même au niveau du groupe (cf. communiqué de presse du groupe Capgemini en pièce jointe).

CHIFFRES CLES 2014 :Chiffre d’affaires 10 573 millions d’euros +4,8 % (2013) Marge opérationnelle 970 millions d’euros +13,2 % (2013) en % du chiffre d’affaires 9,2 % + 0,7 % (2013)

Les Services informatiques de proximité (Sogeti) (14,9 % du chiffre d’affaires du Groupe) enregistrent une hausse de 1,1 % du chiffre d’affaires sur l’ensemble de l’année 2014 à taux de change et périmètre constants ; le léger recul de l’activité en France est plus que compensé par une croissance dans l’ensemble des autres géographies, en particulier en Amérique du Nord. La marge opérationnelle est de 9,9 % contre 10,6 % en 2013.
Ce recul s’explique par l’intégration d’une partie de l’activité d’Euriware ainsi que par la faiblesse de la demande en provenance du secteur aéronautique.

Et pourtant aujourd’hui les salariés de Sogeti High Tech sont en souffrance : pressions de toute sorte, méthodes inacceptables pour dégoûter les salariés et les pousser à quitter l’entreprise par tous les moyens. Les salariés savent désormais que près d’un salarié sur six aura quitté l’établissement de Toulouse d’ici la fin de l’année. Mais toujours pas de PSE !

Les dépressions et arrêts maladies directement issus des pressions managériales se multiplient et le recours massif à la clause de mobilité des salariés fait qu’aujourd’hui les salariés viennent au travail la peur au ventre, dans la crainte de croiser leur manager.
A tel point qu’aujourd’hui la direction elle-même encourage la détection des salariés suicidaires… (cf. fiche réflexe en pièce jointe)

Enfin, le groupe Capgemini n’applique pas les décisions de justice lorsqu’il est condamné sur la façon dont il traite ses salariés. En effet la direction refuse de rendre rétroactivement les jours de congés qu’elle a abusivement confisqués aux salariés à temps partiel, ce que la justice française a qualifié d’illicite.
Voilà l’impact sur l’humain des très bons résultats affichés dans les communiqués de presse d’un groupe qui met en avant sa charte éthique et bien loin des valeurs affichées du groupe telles que l’honnêteté, la confiance, la solidarité ou le plaisir…

Voilà également l’impact sur l’emploi des ventes exceptionnelles d’Airbus, groupe désormais plus financier qu’industriel, qui prétend créer des milliers d’emplois par an et qui en réalité pousse ses sous-traitants à en détruire de façon déguisée et inhumaine.

Cette situation de réduction des effectifs et de souffrance au travail n’étant pas spécifique à Sogeti High Tech et au groupe Capgemini, d’autres AG auront lieu prochainement dans d’autres entreprises de la Coordination CGT de l’aéronautique. La coordination vous tiendra informés de ces rassemblements.

La Coordination CGT de l’aéronautique
Les sociétés sous-traitantes d’AIRBUS se sont regroupées pour former la coordination CGT de l’aéronautique Midi-Pyrénées :
AIRBUS – AIRBUS DEFENCE AND SPACE – AEROCONSEIL – AKKA – ALTRAN – ASSYSTEM – ATOS – AUSY – CAPGEMINI – CIMPA – GFI – IBM – LATECOERE SERVICES – MANPOWER – OSIATIS-ECONOCOM – POLYMONT – SAFRAN – SOGETI HIGH TECH – SOPRA – STERIA