FLASH CSE DEMS JANVIER 2022

6 JANVIER – CSE EXTRAORDINAIRE

LA NOUVELLE ORGANISATION CAPGEMINI DEMS

Notons parmi les principales évolutions :

• Le regroupement de l’ingénierie physique avec les BL (« Business Lines »)

  •  D&SE (Digital and Software)
    DC (Digital continuity)
    IO (Intelligent Operation)
    SE (Software Engineering)
  • SPE (ingénierie physique)

• La création d’une fonction transverse Global Operations (GO ou GPO) où seront rattachés :

  • Les Engagement Managers (EM) qui font du pilotage de projets
  • Les salarié·es qui ont des activités de « qualité opérationnelle »
  • Les salarié·es RH qui font du « Talent acquisition » (Sic !)
  • Les salarié·es qui font du « Resource management » (gesti on de l’IP).

Pourquoi cette Nième réorganisation ? La Direction avance des raisons plutôt surprenantes comme
le fait de « professionnaliser » les salarié·es. Ah bon ? Nous n’étions donc que des amateurs ?

Ne nous faisons pas d’illusions. Le but principal est de coller au plus près de l’organisation d’ALTRAN et de prendre prétexte de cette organisation pour augmenter une fois de plus la sacrosainte rentabilité.

En mettant en tension les aspects financiers (GPO) et les aspects opérationnels (GBL), la direction espère augmenter la marge. Le Directeur Général espérant un gain de 4 % !

À qui fera-t-il croire que ce gain pourra être atteint en jouant simplement sur l’organisation ? Nous ne sommes pas dupes, 4 points de marge supplémentaire, c’est toujours plus de pression sur les projets, toujours moins de formations, de provisions pour risques etc. Bref, une dégradation
toujours plus forte des conditions de travail !

Les élu·es du CSE ont diligenté une expertise. Nous reviendrons en détail sur ce sujet lorsque nous en aurons les résultats.

CSE ORDINAIRE DU 20 JANVIER 2022

LES CHIFFRES DU MOIS

Concernant les effectifs, après un semblant de stabilisation, on constate en décembre un retour de la baisse avec 32 entrées pour 40 sorties dont 28 démissions. Ces chiffres devraient tout de même faire réfléchir une direction qui vante le « bien-être » dans le groupe ! Si la vie est aussi rose chez DEMS, pourquoi tous ces  départs ?

Sur l’année 2021, on peut observer :

Une progression des effectifs (+44) se fait essentiellement grâce aux alternant·es (+26). Les effectifs en CDI ne croissent que de 16 salarié·es. Compte tenu du départ de la cybersécurité (environ 50 salarié·es), c’est néanmoins une bonne performance.
Une reprise forte des recrutements à parti r de septembre, qui semble depuis marquer le pas.
Après un point bas fin 2020, le nombre de démissions est reparti à la hausse en 2021 (18 % des effectifs ont démissionné) et se rapproche de la norme de 2018 (24 %) et 2019 (23 %).
La vague de licenciements et ruptures conventionnelles comme outils de gestion des effectifs (2ème semestre 2020-1er trimestre 2021) est derrière nous.
Les échecs de recrutements (ruptures de période d’essai) sont en baisse par rapport aux années pré-crise Covid.
L’utilisation de ressources offshore se maintient à un niveau assez élevé par rapport aux années pré-crise Covid.
L’entreprise se féminise un peu : 533 (18,70 %) 564 (19,50 %). La direction souhaite encore améliorer le taux de féminisation.

SITUATION LIÉE AU COVID

La Direction a été interpellée par la CGT au sujet des problèmes de garde que rencontrent de nombreux salarié·es. En effet, de plus en plus de parents se retrouvent confrontés à ce problème en cas d’enfants « Cas contacts », testés positifs ou simplement lorsqu’une classe est fermée. De trop nombreux managers proposent alors aux salarié·es concerné·es de poser des jours de congés ou des RTT.
Les élu·es CSE ont demandé à la direction de prendre des mesures immédiates pour pallier ces problèmes et notamment la mise en place de l’activité partielle ou l’octroi de congés exceptionnels afin de ne pas pénaliser les salarié·es.
La direction n’entend pas instaurer d’activité partielle et se retranche derrière son discours habituel : traitement au cas par cas avec les managers. Tout au plus consent-elle à envisager l’octroi de congés exceptionnels dans des cas particuliers qu’elle ne précise d’ailleurs pas. Bref, du baratin destiné à gagner du temps. Une action syndicale (CGT évidemment) est en cours.

ACTIVITÉS SOCIALES DU CSE

Les modalités et le budget des Activités Sociales étaient mises au vote. Les élu·es CGT sont en désaccord avec l’ensemble des autres élu·es en ce qui concerne les modalités et le budget.

La déclaration suivante a été lue en séance :

La CGT considère que les activités sociales doivent être accessibles au plus grand nombre. Le nouveau système de points proposé, premier critère d’exclusion aux activités collectives, va, de notre point de vue, dégrader l’accès à celles-ci pour beaucoup de salarié·es. D’autant que depuis quelques années, le Plafond Individuel Global limite déjà beaucoup la participation aux ASC. Nous préconisons le maintien des règles de priorité des années précédentes dans lequel le QF est déjà pris en compte. La vraie solution consiste pour nous à augmenter le budget des activités collectives afin que chacune et chacun puisse en profiter sans défavoriser les salarié·es avec enfants. Nous appelons par conséquent à voter défavorablement.

La majorité du CSE a malheureusement voté favorablement à ces nouvelles règles.

 

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