La bataille doit être gagnée
La direction a choisi de priver les salarié·es d’une augmentation générale des salaires, et use de la méthode Coué en gardant l’espoir que les salarié·es du groupe n’utilisent pas leur moyen de pression qui consiste à arrêter le travail ; se mettre en grève. Comment peut-on avoir 0€ d’augmentation avec un EDP satisfaisant et une inflation des produits alimentaires de 14 % ? C’est pourtant l’accord NAO, qu’ont signé trois syndicats de Capgemini “Sinon, on aurait rien eu !” disent-ils. Faux : En l’absence d’accord majoritaire, la direction avait quand même appliqué sa proposition l’année dernière. De plus, en ne signant pas, en restant dans l’union syndicale et en appelant à lutter, jusqu’à la grève, on met la direction en difficulté et on gagne. Un salaire plus bas c’est aussi une retraite plus faible. Ne faisons pas la même erreur dans la lutte pour les retraites et les droits des femmes !
Engageons nous dans la lutte pour les droits des femmes et la défense des retraites.
La grève est puissante
Chaque journée de grève est une journée de facturation perdue pour Capgemini, soit entre 3,5 à 4 fois le salaire net. Pour chaque salarié·e c’est un investissement de 80 % d’un ou un demi jour de salaire net (impôts déduits) pour deux ans de retraite en plus. C’est donc un impact fort sur les dirigeants, les actionnaires et l’Etat.
Facturé ou pas facturé, tout travail qui n’est pas réalisé impacte directement la production, la marge et contraint l’employeur à entendre les revendications des salarié·es.
Faire grève, c’est facile
Il suffit d’arrêter de (télé)travailler et d’envoyer un message à son responsable
La retraite à 60 ans !
Le seul progrès qui vaille c’est le progrès social. La seule croissance qui vaille, c’est celle du bien être.
Pourquoi travailler plus si c’est pour être malade ? Si c’est pour être encore plus stressé·e ? Si c’est pour produire et polluer plus ? Si c’est pour manger mal faute de temps ? Si c’est pour avoir moins de temps pour nos proches ? Si c’est pour gagner moins ?
Les femmes (sous)mises à l’index !
Avec le projet de retraite à 64 ans qui pénalise encore plus les femmes, cette année aucune femme ni aucun homme ne devrait travailler la journée du 8 mars. L’index égalité F/H n’a eu aucun effet sur les écarts de salaires et de conditions de travail. Cet index a servi à protéger les entreprises contre les recours juridiques pour discrimination. Et le gouvernement veut remettre ça avec l’index senior ! Et pourquoi pas un index “femme seniore” ?
Et 7 et 8 et 9 mars… et on continue pour gagner.
Les fortes mobilisations depuis le début de l’année n’ont pas suffi. L’obstination du gouvernement Macron est grande. Mais l’utilisation du 47.1 pour la retraite à 64 ans est la preuve de sa faiblesse. Si on annonce par avance qu’on s’arrête après 1 jour ou deux, ce sera inutile. Pour gagner, on doit se mobiliser jusqu’au retrait de ce projet et continuer pour gagner l’égalité femme/homme et la retraite à 60 ans.
A partir du 7 mars, on bloque tout pour se faire entendre !
Rendez-vous :