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Flash CSE Infra octobre 2023

EFFECTIFS INFRA : “LA STABILISATION DE LA BAISSE”

La direction a annoncé en fanfare un grand plan de recrutement pour cette rentrée. On allait voir ce qu’on allait voir. La montagne a accouché d’une souris : en septembre, si le nombre de salarié·es arrivé·es est effectivement le plus élevé depuis janvier, le nombre de salarié·es parti·es (notamment les démissions) est aussi le plus élevé depuis janvier. Résultat : zéro. Depuis le début de l’année, cela fait 53 collègues de plus (moins de 1 % de l’effectif total). En enlevant les mutations internes, le nombre total de salarié·es Infra a carrément diminué de 367 (6 %).

La direction est beaucoup plus préoccupée par le ralentissement de la croissance observé au 2e semestre : elle prévoit une augmentation du chiffre d’affaires de seulement 1,5 à 2 % sur l’année 2023. Pas étonnant avec des effectifs en berne, malgré un TACE (taux d’activité congés exclus) plutôt élevé à 81,2 %. La direction a même avoué que, sur la région IdF, elle loupait des contrats par manque de salarié·es disponibles.

SOF QUI PEUT (SUITE)

Dans le flash CGT CSE Infra du mois dernier, nous parlions de la perte de la partie « run » du contrat SOF (Sinergie-Orano- Framatome). Pour rappel, 200 salarié·es Capgemini, sans compter les sous-traitants, sont impacté·es et le site de Cherbourg voit son avenir menacé. La CGT a envoyé une lettre ouverte à Aiman Ezzat, PDG de Capgemini, pour l’alerter sur la situation. Elle a aussi rencontré le maire de Cherbourg qui s’est engagé à écrire un courrier aux PDG de Capgemini et de SOF.

Lors du CSE extraordinaire que la CGT avait demandé, nous avions obtenu que ce point soit systématiquement mis à l’ordre du jour des réunions ordinaires du CSE. A ce CSE d’octobre, la direction nous a présenté une nouvelle version de son tableau des effectifs qui sont affectés au contrat SOF (la partie « run » qui est perdue et la partie « projet » qui est encore en discussion avec le client). Le tableau de septembre donnait un total de 337 salarié·es réparti·es sur 13 sites, avec la précision que ces 337 salarié·es n’étaient pas affecté·es à 100 % sur ce contrat.

Le tableau d’octobre donne un total de 338 ETP (Équivalent Plein Temps). A un·e élu·e CGT qui a relevé la différence, la direction a répondu sans rire qu’il y a un surcroît d’activité sur le contrat :

les collègues qui travaillent pour SOF seront sûrement enchanté·es de l’apprendre.

A la CGT, nous avons une autre explication :

La direction ne sait tout simplement pas précisément le nombre de salarié·es qui travaillent sur le contrat SOF, ce qu’elle sait compter, c’est les sous, car c’est ce qui l’intéresse, quant aux salarié·es, c’est pour elle seulement une variable d’ajustement.

EN PERIODE ELECTORALE, TOUS LES MOYENS SONT BONS POUR CERTAINES ORGANISATIONS SYNDICALES

Par exemple, le représentant CFDT de Capgemini a tenu à « remercier le bureau du CSE Infra pour sa gestion financière et éthique sur la mandature qui s’achève et qui a reçu quitus de l’administration en cette année 2023 : ZERO observation de l’URSSAF qui vaut un 20 sur 20 ! ». Est-ce utile de préciser que le bureau du CSE Infra est CFDT ?

C’est une fake news : l’URSAFF ne donne pas de quitus à un CSE. La direction le confirme. Ce qui s’est réellement passé : l’URSAFF a effectué un contrôle des comptes de l’entreprise Capgemini TS, et donc aussi par conséquence des comptes des CSE, et a ensuite adressé une lettre d’observations dans laquelle il n’y a rien sur le CSE Infra. Si l’URSAFF, lors d’un contrôle de routine, n’a rien trouvé à dire sur les comptes du CSE Infra, cela  ne signifie pas pour autant qu’il n’y a pas de
problèmes.

LE VRAI BILAN DES COMPTES DU CSE INFRA

Nous l’avons dénoncé à plusieurs reprises, la majorité CFDT-CFTC-FO… qui gère le CSE Infra engraisse les multinationales. Ainsi sur la mandature, près de 300 ke sont allés dans les poches de ProwebCE pour frais de logiciel et au minimum 500 k€ sont allés dans les poches de Meyclub pour la billetterie, sans compter les voyages et les séjours commandés avec Meyclub sur le site du CSE pour lesquels nous n’avons pas le montant. Pour rappel, ProwebCE et Meyclub sont des filiales de la multinationale Edenred, cotée au CAC40, présente dans 45 pays, qui affiche des profits énormes, un résultat net de 386 millions d’euros en 2022 (ce qui représente 19 % de son chiffres d’affaires, en comparaison Capgemini c’est… 7 %). Alors si, comme la CGT, vous ne voulez pas gaver les multinationales et que vous préférez l’économie sociale et solidaire, souvenez-vous en lors des prochaines élections professionnelles.

LA MAJORITE DE L’ACTUEL CSE DEPENSE LE BUDGET DU PROCHAIN CSE

Le contrat liant le CSE Infra à ProwebCE expire en février 2024, soit donc après les élections professionnelles de fin d’année. La majorité du CSE Infra a quand même décidé de prolonger ce contrat sur un an pour près de 60ke. Le futur CSE aura ainsi les pieds et poings liés avec ProwebCE et ne pourra pas changer de fournisseur avant un an.

Le bureau du CSE Infra, dont le représentant CFDT vantait la bonne gestion et l’éthique, a laissé filer les dépenses des ASC (Activités Sociales et Culturelles).

Le trésorier prévoit un déficit de l’ordre de 300 ke pour l’année 2023. En prenant en compte la trésorerie et le retour de chèques déjeuner non consommés par les salarié·es en 2022, il manquera dans les caisses environ 170 ke à la fin de l’année. La majorité du CSE voudrait par un tour de passe-passe comptable amputer de cette somme le budget 2024.

Les élu·es CFDT-CFTC-FO… actuels du CSE veulent ainsi dépenser environ 230 ke du budget 2024, alors que cela devrait être la prérogative du futur CSE issu des élections professionnelles de fin d’année. Pour eux, les élections professionnelles seraient-elles une simple formalité ? Ou bien considèrent-t-ils le CSE Infra comme leur propriété ? A nous toutes et tous de leur démontrer le contraire à partir du 9 novembre…

 

 

Dessin humoristique de Kurt : Des postes menacés après la perte du contrat SOF. Un patron parle à un salarié : Vous aimez le rugby ? tant mieux, vous êtes viré.

À propos

Publié le :
17 novembre 2023

Flash CSE ER&D octobre 2023

NO QUIT

C’est avéré, sur divers sites, certains collèges ont eu de grandes difficultés à pouvoir quitter définitivement Capgemini. La direction nous explique que sans parler de clause de non concurrence – puisque dans ce cas, cela impliquerait une mention monnayée dans le contrat de travail – il existe, dans les contrats commerciaux avec certains clients, des accords de non débauchage.

Elle ajoute que sans ce genre de frein les clients viendraient faire leur marché chez nous. Que cela existe, pourquoi pas, mais ce problème ne doit pas concerner un salairé ayant démarché de lui-même des employeurs potentiels.

Ainsi, un manager aurait rétorqué qu’il fallait attendre qu’un·e remplacçant·e soit formé·e . Résultat, plusieurs mois après, rien !

Le management a juste noyé le poisson. Pour la CGT, c’est inacceptable.

EXTENSIBLE-LEARNING

E-learnings : de l’avis général, ceux-ci réclament beaucoup trop de temps. Le Représentant Syndical CFDT demande si le salarié peut pointer ce temps sur l’affaire ! La belle idée… Le coût réel du e-learning serait supporté par le projet, cela continuerait d’amputer le temps du salarié pour l’avancement des projets, les pointages sur le code formation disparaitraient.

Bref ! La direction se frotte les mains d’une telle requête.

ABUSING

Get Celebrating est un nouvel outil Cap au niveau mondial. En France, son intérêt est – via un feedback positif – de saluer ou de remercier un collègue pour un moment sympathique qu’il lui aurait procuré. Quelle est la récompense ? Rien !

La direction justifie qu’avec l’URSSAF en France, qui combat le don d’avantages en nature ce n’est pas possible, ce qui n’est pas le cas à l’étranger. Encore un bel outil mais pas pour nous, ou alors juste pour se distraire…

PAUVRE BILAN

  • Concernant le bilan HSCT 2022, la CGT a estimé que l’avis de la CSSCT étati incomplet et que les modifications demandées par les membres CGT participant à cette commission n’ont pas été retenues.
  • Elle relève également que le problème de l’accidentologie de trajets estqu’il se compare aux années Covid. Avoir 2019 aurait été plus pertinent.
  • Par ailleurs, ce bilan est plutôt vide d’informations et la CGT aurait aimé que sur le chapitre des “modifications intervenues et ayant des conséquences sur les conditions de travail et la sécurité des salariés” au moins un minimum de préconisations soient faites.
  • Enfin, les projets portant sur les coditions de travail comme le flex-office (qui n’a pas les faveurs de notre organisation syndicale) ont entraîné un vote défavorable de notre part. Il n’empêche que les autres OS se sont données quitus et ont, de concert approuvé ce bilan.

Dessin humoristique d'Allan Barte. Quelqu'un distribue le chèque vacance. A un salarié délibaraire tout heureux, et le même à un salarié avec une famille nombreuse, t l'air moins joyeux.ACTIVITES SOCIALES ET CULTURELLES

En séance du CSEE d’octobre, le bureau des ASC a demandé validation pour une formule de redistribtion de chêques cadeau pour solder le budget (soit l’équivalent de 400 000 € des 914 000 € de l’enveloppe annuelle).

A ce sujet, nous pensons qu’il est important de repréciser les choses : Les propositions de voyages organisés ou autres escapades ont été classées sans suite. Il n’y a pas eu d’utilisation du budget alloué, il y a eu opposition à une extension de celui-ci et au final, une diminution de ce budget a été actée.

Comme si cela n’était pas suffisant, les élu·es ont modifié le calcul du Quotient Familial en y ajoutant des plafonds ayant pour conséquence de doner un peu plus aux plus gros salaires et moins aux bas salaires.

Depuis toujours, la CGT prône une participation optimum de toutes et tous les salarié·es ainsi que de leur famille aux activités sociales et cultureles, et cela en fonction de leurs moyens.

L’enveloppe pour nos activités ne doit pas être engloutie par des prestataires marchands travaillant pour les champion de la bourse. Il est primordial d’y mettre un terme, ce budget nous appartient. Et si la CGT, grâce à vos voix aux prochaines élections en obtenaient le contrôle, elle s’engage d’ores et déjà à agir dasn ce sens.

Dessin humoristique d'Allan Barte : Titre : 'Ne pas abandonner les CSE de Capgemini au secteur marchand' Dessin d'un gros paquet d'argent donné à un prestataire qui se frotte les mains Cigare et sourire aux lèvres. "Occupez les comme vous voulez, ça m'est égal !"

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QUOTIENT FAMILIAL – Thème ASC 5 sur 5

OUTIL ET GARANTIE D’ÉQUITÉ

Pour la CGT, le Quotient Familial (QF) est un outil de solidarité sociale et de politique familiale, permettant d’évaluer les ressources des familles, à partir de leurs revenus et de la composition du foyer. Il est calculé à partir des ressources de la famille et du nombre de parts du foyer fiscal. Ce QF évolue ainsi à chaque changement majeur : mariage, naissance… L’idée essentielle : le QF doit être le reflet des possibilités matérielles du foyer.

Les Activités Sociales et Culturelles d’un CSE offrent des opportunités pour accéder à la culture, aux vacances…

Pour en bénéficier, la méthode la plus juste socialement est celle qui permet de proportionner les montants des aides par rapport au QF. Pour la CGT, offrir des prestations et des activités en fonction du QF contribue à améliorer le quotidien des salarié·es, dans une perspective d’épanouissement et d’émancipation car la plupart n’auraient pas l’opportunité ou les moyens de se les offrir.

Les ASC doivent s’adresser à la famille dans son intégralité, ouvrant droit (salarié·e) comme ayant(s) droit (conjoint·e, enfants).

Avec l’impulsion de la CGT, la grande majorité des CSE de Capgemini utilisent le Quotient Familial pour permettre l’accès aux différentes prestations qu’ils proposent. Si des dispositions différentes venaient à être adoptées, elles se révèleraient plus qu’inégalitaires ! ! ! Pour la CGT, le QF doit être l’outil permettant de déterminer le niveau des aides pour les activités sociales et culturelles !

La CGT Capgemini est attachée au Quotient Familial (QF).

Le QF est le système le plus équitable qui existe actuellement. Il permet de prendre en compte la composition de la famille et la totalité de ses revenus.

A l’inverse, le système de prise en compte des seuls niveaux de rémunération, par exemple, est injuste. Il ne prend pas en compte les revenus et la composition du foyer. A cela s’ajoute évidement les frais, notamment pour partir en vacances, qui ne sont pas les mêmes selon que l’on parte seul·e ou à plusieurs. Le maintien du QF est le seul gage d’équité.

Si les CSE de Capgemini se réfèrent au QF, il existe de nombreuses façons de faire. Avant tout, les règles de gestion des ASC doivent favoriser les familles et les petits salaires. De plus, la mise en place de ces règles ne devrait pas être une chasse à la fraude, suspectant systématiquement chaque demande de remboursement, comme nous avons connu ces dernières années avec le CSE Capgemini TS INFRA, entrainant ainsi une dégradation au fil des ans. La CGT Capgemini s’est retrouvée seule à promouvoir une plus juste participation au regard du QF.

210 privilégié·es qui ont pu voyager ont reçu autant de subventions que les 8 500 enfants du personnel du CSE APPLI

Concernant le CSE Capgemini TS Appli, ce n’est pas mieux, la majorité CFTC-UNSA a dressé des barrières strictes, excluant presque la moitié des salarié·es du CSE.

Certaines subventions sont inaccessibles, et les activités sont réservées à une élite fortunée. L’injustice saute aux yeux : 210 privilégié·es qui ont pu voyager ont reçu autant de subventions que les 8 500 enfants du personnel du CSE APPLI pour la même année. Pour un CSE de 19 000 salarié·es et une cagnotte en trésorerie de près de 6 millions d’euros, la CGT Capgemini veut pouvoir revenir aux fondamentaux du QF pour une plus juste répartition.

Le CSE Capgemini Ingénierie, récupéré par une coalition ouvertement anti CGT a subi de nombreuses dégradations : il n’y a même plus de voyages ! La majorité actuelle du CSEE s’oppose avec obstination aux propositions CGT. Elle ne cesse de réduire les budgets des activités collectives pour au final distribuer des chèques cadeaux. 400 000 € de chèques sur l’enveloppe globale annuelle des ASC de 914 000 €, soit quasi la moitié du budget redistribué sans aucune considération du QF !

 

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Dessin humoristique d'Allan Barte. Quelqu'un distribue le chèque vacance. A un salarié délibaraire tout heureux, et le même à un salarié avec une famille nombreuse, t l'air moins joyeux.

À propos

Publié le :
3 novembre 2023

VOYAGES / LOCATIONS SAISONNIÈRES – Thème ASC 4 sur 5

Partez en vacances avec la CGT

Fidèle à ses valeurs, la CGT œuvre pour le droit à des vacances de qualité. La CGT agit afin que les CSE élaborent leurs propres offres de vacances pour répondre aux besoins de leurs ouvrants droits. Les découpages territoriaux, décidés par Capgemini, ne sont pas faits pour faciliter la tâche. En effet, sur un même territoire ou lieu de travail, il n’est pas rare de retrouver des salarié·es dépendant de différents CSE qui ont des prestations Vacances totalement différentes. Dans ces conditions, il est difficile de répondre à « l’équité » (égalité de traitement) entre ces salarié·es.

C’est dans ce contexte que vos représentant·es CGT Capgemini mettront tout en œuvre pour améliorer les prestations mises à disposition des salarié·es sur la base de leurs propositions :

  • Favoriser l’accès aux prestataires du Tourisme Social en abondant l’aide ou la participation du CSE,
  • Prendre en compte le Quotient Familial en augmentant le montant des aides pour les petits QF,
  • Tenir compte de la composition de la famille en majorant les aides lors de vacances en famille, pour le/la conjoint·e et/ou les enfants,
  • Utiliser et mutualiser les investissements des CSE actuels et à venir,
  • Mettre en place des conventions avec de nombreux prestataires pour abonder directement et éviter que le/la salarié·e ne soit contraint·e d’avancer le prix du séjour
  • Proposer une solution Chèques- Vacances avec épargne et abondée en fonction du QF.

ACTIVITÉS SOCIALES ET CULTURELLES

  • La CGT Capgemini milite pour une représentation au plus près des salarié·es en mettant la proximité au cœur des débats.
  • La CGT Capgemini œuvre pour le droit à des vacances de qualité.
  • La CGT Capgemini mettra tout en œuvre pour améliorer les prestations !
  • La CGT Capgemini défend le collectif, la solidarité, la proximité.

    Votez et faites voter CGT Capgemini !

 

Les activités Sociales et Culturelles : un choix politique !

Les activités sociales et culturelles sont un héritage du CNR (Comité National de la Résistance)

Pourtant des CSE de Capgemini préfèrent promouvoir une autre histoire : celle du parc de Philippe De Villiers, figure de l’extrême droite et soutien du parti Reconquête d’Eric Zemmour lors de la dernière présidentielle.

Les élu·es CFDT, CFTC, FO, USAPIE proposent régulièrement des voyages au Puy du Fou malgré les alertes remontées au CSE par la CGT. Chacun est libre des activités qu’il effectue.

Toutefois la CGT ne mettra jamais en avant une telle activité, fortement controversée et menée par une figure de l’extrême droite.

Ne laissez pas les autres organisations dans ces dérives, bloquez-les, votez CGT !

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Dessin humoristique d'Allan Barte : Titre : 'Ne pas abandonner les CSE de Capgemini au secteur marchand' Dessin d'un gros paquet d'argent donné à un prestataire qui se frotte les mains Cigare et sourire aux lèvres. "Occupez les comme vous voulez, ça m'est égal !"

Sport et Culture – Thème ASC 3 sur 5

Impact social et environnemental du CSE – Thème ASC 2 sur 5

IMPACT SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL

Le CSE doit impérativement mesurer l’impact social et environnemental dans les activités qu’il propose à l’ensemble des salarié·es. Si cette mesure est évidemment nécessaire, elle n’est pas suffisante face à l’urgence de la situation sociale et environnementale. Il est primordial de revoir certaines activités et les formats actuellement proposés afin de réduire cet impact.

Si certaines organisations syndicales sont prêtes, par exemple, à replanter des arbres pour continuer comme avant, cela ne peut être la solution. En effet, selon le “média vert”, il faudrait pas moins de 3 planètes pour compenser les Gaz à Effet de Serre (GES) actuellement émis. Nous ne pouvons pas nous contenter de cette action.

Pour la CGT Capgemini, les dérives qu’ils peuvent constater dans les CSE sont inadmissibles. La CGT Capgemini milite pour une réelle prise en compte de l’impact social et environnemental des ASC du CSE, elle combat les dégradations constatées au fil des ans.
La CGT Capgemini propose une réelle politique pour améliorer la situation :

  • S’appuyer sur le réseau local pour organiser des voyages : cela permet des départs régionaux et d’avoir une offre de qualité.
  • Ancrer une activité pédagogique sociale et environnementale dans les voyages
  • Proposer des offres de linéaires qui tiennent compte de l’impact social et environnemental
  • Exiger systématiquement des prestataires du CSE la mesure de l’impact environnemental (GES) et social
  • Proposer des visites locales dans les villes et les territoires
  • Vérifier que les productions et offres soient équitables
  • Par l’activité des ASC, soutenir des projets de développement durable et soutenir l’économie locale
  • Avoir une vraie politique Chèques Vacances pour pouvoir bénéficier de la réduction de 50 % sur les billets de train pour toute la famille, véritable moyen de réduction des émissions GES et permet au plus grand nombre de partir en vacances.
  • Développer une offre de colonies de vacances et de vacances apprenantes, favorisant la mixité sociale et respectant l’environnement.

Les propositions de la CGT Capgemini permettent de développer les conditions d’un tourisme alternatif comme engagement d’avenir pour :

  • poser à travers la problématique des vacances en France comme à l’étranger, la question du développement humain, dans la paix et en harmonie avec son environnement ;
  • concilier en permanence le social et l’économique en respectant les peuples ;
  • répondre aux besoins des salarié·es d’ici et d’ailleurs sur les bases d’un véritable développement durable.

Dans le cadre de la transition écologique, la mise en place d’activités sociales et culturelles durables est un levier d’action important pour répondre, d’une part aux préoccupations  croissantes des salarié·es de consommer autrement, plus sobrement, et d’autre part répond à la nécessité de s’émanciper dans des actions quotidiennes d’un système capitaliste incompatible avec l’urgence sociale et environnementale.

Les ASC sont en effet l’opportunité de s’émanciper des critères du marché pour mettre en œuvre concrètement une autre manière de réfléchir et de consommer selon une logique de circuits courts, de proximité.

La CGT Capgemini proposera des séjours qui ne sont plus calqués sur l’offre du marché mais imaginés avec des acteurs locaux mobilisés sur des formes de tourisme alternatives ou animant des réseaux territoriaux en matière de « transition touristique ». De plus, la CGT proposera, partout où cela est possible, des partenariats avec des producteurs locaux pour favoriser l’accès à une nourriture saine et de qualité pour tous et toutes.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Les CSE actuels de Capgemini ont abandonné le réseau associatif qui s’est construit sur les bases du CNR (Conseil National de la Resistance). Les CSE se font envahir par le
secteur marchand et le payent au prix cher.

D’autres choix sont possibles. L’ANCAV-SC regroupe 19 associations « loi de 1901 » et 14 antennes de proximité, qui développent leurs activités au plan local, départemental ou
régional.

L’ANCAV-SC coordonne une politique de solidarité pour faire vivre ce droit le plus largement possible : Solidarité entre tou·tes les salarié·es quelle que soit leur situation
professionnelle ou géographique et solidarité intergénérationnelle.

Ces associations concourent à :

  • diversifier l’offre en réponse aux besoins des salariés et de leur famille,
  • investir davantage le champ des activités culturelles,
  • faire émerger de nouvelles demandes et de nouvelles pratiques par leur action de proximité,
  • développer des partenariats diversifiés,
  • créer des solidarités et du lien social.

Elles coordonnent les activités sociales (arbres de noël, des loisirs et de vacances, etc…).

Grâce à la proximité, elles développent leur utilité sociale dans un rapport étroit avec le mouvement syndical et social, et contribuent à l’expression revendicative et à la couverture des besoins en matières d’activités sociales et culturelles.

Ce réseau associatif est composé de salarié·es qui ont su au fil des années développer des savoir-faire dans le cadre des métiers du tourisme, de la culture, du sport et des loisirs,
répond au besoin de tou·tes, salarié·es ou non.

L’ANCAV-SC est particulièrement investie dans les enjeux actuels sociaux et environnementaux.

 

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Droit aux vacances – Thème ASC – 1 sur 5

Droit aux vacances

Faire du droit aux vacances, un droit au même titre que le droit au travail, à la santé, au logement c’est ce que revendique la CGT.

(suite…)

FLASH CSE APPLI SEPTEMBRE 2023

Ça aurait pu être le jackpot de la semaine prochaine, mais non. Le CSE APPLI avec sa majorité CFTC-UNSA jouent les « Harpagons » en gardant précieusement ses lingots. Six millions d’euros c’est la petite cagnotte que le CSE APPLI a réussi à économiser au fil des ans ! C’est comme si nous avions un trésor que nous pouvions contempler mais sans le dépenser. (suite…)

gold and silver round coins

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Publié le :
17 octobre 2023

FLASH CSE ER&D MAI 2023

GOP 14 %

Alarme ! Alarme !… Dans ses stratégies, la direction affiche pour 2025 une volonté de GOP à 14 % soit une progression de 40 % par rapport à l’année record de 2022.

Alors, c’est quoi le ou la GOP ? Chez Capgemini Gross Operation Profit, ils appellent ça la marge avant impôt, mais à la CGT, le total des revenus moins le total des dépenses, on appelle ça les bénéfices.

Plus de GOP = moins de salaire !

L’équation est simple : pour engranger plus de bénéfices il suffit de moins payer les salarié.es, mais la direction préfère dire les choses autrement et explique cette croissance énorme par l’action sur quelques leviers :

Plus de projets en multi-entités, plus de délocalisation (off-shore), plus de productivité via plus d’automatisation.

  1. Concernant les projets en Multitower et la priorisation des forfaits, Capgemini a déjà choisi de se positionner uniquement sur les contrats les plus juteux et d’abandonner les autres en raison de la difficulté liée aux effectifs. Il ne s’agit donc pas là d’expansion. De ce fait, on est en droit de mettre en doute l’Eldorado promis et indispensable au taux de GOP ciblé.
  2. Pour atteindre les objectifs de marge le recours à l’Offshorisation d’un maximum d’activité est présenté comme indispensable Seulement, il faut savoir qu’en 2019 si un ou une salarié·e en Inde coûtait 6,34 fois moins cher qu’en France, aujourd’hui, du fait de l’inflation plus forte en Inde qu’en Europe, la même personne n’est plus que 4,22 fois moins chère. La marge bénéficiaire a donc diminué d’un tiers. Evidemment, pour le Maroc on ne peut pas espérer mieux. Alors est-ce sur l’offshorisation que la progression de 40 % de la GOP va s’opérer ? On a le droit d’en douter d’autant plus que la profitabilité des travailleurs en France est supérieure à celle en offshore puisque 90 % de l’augmentation de la CM (Contribution Margin qui au passage a été multipliée par 10 en 2022) est réalisée en France (essentiellement avec l’aéronautique). La direction explique qu’elle mise sur la vente d’EPR en Inde pour multiplier ses ventes. Conclusion : Même si les salariés en France vont être mis en concurrence plus sévèrement la profitabilité ne repose pas sur l’offshore !
  3. Enfin concernant la Productivité et l’Automatisation. L’intention est de produire plus avec le même nombre de salarié.es soit accroître leur charge de travail. Est-ce là une nouvelle trouvaille pour retenir nos collègues qui claquent la porte faute d’augmentations qui ne sont même pas à hauteur d’inflation ? Cette résolution inquiète particulièrement la CGT.

Diverses optimisations et autres automatisations ont déjà été menées depuis des années chez ER&D, et à part des coupes drastiques dans les fonctions supports d’Altran par exemple (Commerciaux, RH, Finaciers DAS, Business développement, et autres personnes hors projets) on se demande comment il deviendrait envisageable de dégager 40 % de progression sur la GOP. Bref ! Sur les mêmes stratégies utilisées depuis des années, pourquoi subitement en retirerait-on l’énorme croissance attendue ?

La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. » Ça n’est pas la CGT qui dit ça, c’est Albert Einstein.

Et puis, à part ça, même les spécialistes du site Boursorama prédisent « un ralentissement de la croissance du géant français Capgemini ». Alors pourquoi l’entreprise devrait-elle voir le verre se remplir avec l’arrivée de ChatGPT synonyme de moindre activité dans l’informatique ?…

En plus des désorganisations liées aux départs, les collègues se voient sujets à une pressante offshorisation voire abandon de leur activité.

La CGT dénonce la stratégie de la direction car à part une louche de boulot supplémentaire et plus de pression, nous ne voyons pas quels bénéfices vont retirer les salarié.es de ces orientations ultra-capitalistes. Sans étonnement, la CFTC a rendu un avis favorable …

PAS DE COEUR EFFECTIFS DANS NOS MÉTIERS

Vous avez tous entendu l’argument fallacieux d’une entreprise qui veut revendre une activité : « Ce n’est pas notre cœur de métier ». Chez Capgemini, le cœur de métier est surtout monétaire et quand quelque chose ne rapporte pas plus de 10 % de marge, alors il est convenu qu’on préfère s’en débarrasser. Eh bien, nous sommes tentés de croire que ce qui est valable pour une activité s’appliquera bientôt pour les salariés.

Comment ?… Les nouveaux outils GetSuccess (appréciation de la performance du salarié) et Career Framework (le référentiel métier) devraient y contribuer activement.

Dans le flash du mois dernier nous avons vu que GetSuccess se reposait sur les critères suivant : Promotion envisagée, mobilité, potentiel, risque de départ, impact du départ, reskilling et plan d’action.

Ces critères pouvant apporter directement une réponse aux prétentions d’un·e salarié·e : Pour Career Framework, on peut supposer que l’attention serait portée de manière plus globale.

Pour chaque catégorie « Ingénierie Discipline » (métier), on peut imaginer les 3 couleurs vert, orange et rouge. Si notre métier est considéré comme porteur, la rétention de Capgemini pourra s’effectuer, par contre si le métier ne matche pas avec les stratégies alors, quels que soient le niveau d’études, les qualifications ou l’investissement du salarié, tout deviendrait compliqué. Ce serait comme une petite lumière rouge au-dessus de nos têtes qui freinerait toutes les demandes de l’intéressé. On pourrait même redouter l’existence de coûts standards ou de plafond des salaires par métier…

INTERESSÉ·E ?

Pour prétendre à l’intéressement il fallait atteindre un seuil supérieur à 12,5 % ! ! ! Et comme on a été surperformant on a eu 74€ ! !… Quelle infamie !

Il faut comprendre qu’une clause de plafonnement de l’intéressement a été appliquée : au lieu de 1 024 546 € pour la surperformance, nous avons eu 260 389 €. En gros : “Chers collaborateurs, si vous rapportez énormément on vous récompensera (avec beaucoup de cacahuètes !) Et si c’est pas le cas ? Ben vous pourrez toujours vous gratter !”

Mais bon sang, qui a pu signer de tels accords ? !

Pour rappel, la CGT est la seule à n’avoir pas signé cet accord qui s’avère bien être du foutage de gueule. Concernant la participation, même si elle est injuste puisque proportionnelle au salaire, la CGT a signé l’accord…

DIGULLEVILLE, ON T’AIME PAS !

« Constater ou prévenir des situations anormales, dangereuses, des risques d’accident, de harcèlement pour toute l’activité du travail des salariés de l’entreprise » telles sont les prérogatives de la commission CSSCT. Cependant, la visite de certains sites semble problématique.

Pour Digulleville – petit village situé au nord de celui d’Astérix – les élu·es CSSCT ont réalisé qu’il leur faudrait au minimum 1 transport en avion ou train + 1 voiture + beaucoup de temps de transport pour rejoindre ce site. Ceci les a poussés à mettre au vote leur résolution précédente d’y tenir leur réunion en présentiel. Résultat, la proposition de distanciel a obtenu 6 votes « pour » et 1 « contre » (CGT).

Pour l’avenir, peut-être comptent-ils proposer de la vidéo surveillance à Digulleville ?

woman in white long sleeve shirt holding white printer paper

À propos

Publié le :
25 juillet 2023

Flash CSE APPLI AVRIL 2023

Ma part du gâteau…

Le CSE Appli est le plus important comité social et économique (CSE) au sein du groupe Capgemini. Il est responsable de la gestion d’environ 20 000 employés, avec un budget d’environ 6 000 000 d’euros dédié aux activités sociales et culturelles. Ces six millions d’euros sont versés par la direction du groupe Capgemini, proportionnellement au salaire de chaque employé·e.

Chaque salarié·e contribue au budget du CSE en “versant” 0,725 % de sa masse salariale via la direction.

Cela équivaut en moyenne à un peu plus de 300 euros par salarié·e (2 000 francs pour les anciens). Le CSE Appli (CFTC et UNSA) a décidé de répartir ce budget, principalement, en trois catégories de dépenses :

  • Activités nationales (55 %) : cela représente 165 euros par salarié·e.
  • Activités régionales (25 %) : cela représente 75 euros par salarié·e.
  • Activités locales (15 %) : cela représente 45 euros par salarié·e.
  • Frais de gestion et administration du site (5 %) : cela représente 15 euros par salarié·e.

Graphique de répartition du budget du CSE par salarié.

Les deux premières catégories (activités nationales et régionales) excluent les nouveaux arrivants pendant les 6 premiers mois et également tous les salariés qui ont été « transférés » tels que les 3 000 salariés Altran transférés en 2022.

De plus, ces mêmes salarié·es ne sont pas prioritaires pour les voyages pendant une période de 3 ans, au cas où le voyage aurait du succès. En résumé, les salarié·es transféré·es et les nouveaux arrivants renoncent sans le savoir à 85 % du budget alloué aux activités sociales et culturelles.

Et si vous appliquez un turn-over de 20 % ça représente une économie ou une opportunité de plus d’1ME soit près de 20 % du budget à se répartir entre quelques-uns aux détriments de beaucoup.

Cela peut sembler incroyable, mais en relisant attentivement les modalités d’inscription dans les règles du CSE, on se rend compte que tout est bien stipulé sur le site. Le CSE Appli octroiera des places à ces nouveaux arrivants et les salarié·es transféré·es uniquement s’il reste des invendus…

Et pour ceux qui ont plus de trois ans d’ancienneté, ils ne sont pas mieux lotis. Quelques places subventionnées sont disponibles pour permettre à certaines personnes de partir, au détriment des autres. Il y a d’un côté ceux qui prennent l’avion et de l’autre ceux qui regardent l’avion décoller (ceux-ci étant les plus nombreux).

Vous connaissez tous le slogan “Je travaille, tu travailles et ils profitent”. Les syndicats sont les premiers à s’insurger et à réclamer une meilleure répartition des richesses. En revanche, dès qu’on leur attribue un budget, la CFTC et l’UNSA reproduisent le schéma de la direction qu’ils contestent pendant les réunions.

CSE Appli : le CSE de tous au profit de quelques-un·es…

Merci à la CFTC et à l’UNSA !

Votre retour d’expérience concernant le CSE Appli est essentiel. Nous sommes déterminé·es, à la CGT, à instaurer un CSE qui garantira une équité pour l’ensemble des salarié·es et qui ne favorisera pas seulement quelques-un·es. Votre contribution est donc primordiale pour provoquer des changements significatifs.

Partagez avec nous vos expériences, vos suggestions et vos préoccupations afin que nous puissions mieux répartir le gâteau.

Et vous quel part du gâteau avez-vous touché ?

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