Négociations sur les salaires :

La direction campe sur ses positions

Dans sa réponse aux médias, Capgemini indique : “être attachée à maintenir un dialogue social de bonne qualité” et précise : “Nous sommes toujours en discussion avec l’ensemble des organisations syndicales pour les NAO. Nous pouvons d’ores et déjà indiquer qu’un effort significatif sera fait pour les salaires les moins élevés au sein de notre entreprise.”

Ce matin, lors de la réunion de négociation sur les salaires (NAO)nous avons pu constater ce que signifiait vouloir faire un effort significatif pour les salaires les moins élevés : 800€ bruts par an au lieu des 700€ initialement proposés, soit un « effort » colossal de …. 7.7€ bruts par mois, qui, selon la direction, profiterait essentiellement aux plus bas salaires.

Cet aveu de la direction est révélateur de la politique salariale de l’entreprise : en effet les NAO ne sont « généreusement » octroyées qu’aux salarié·es  qui n’ont eu aucune augmentation depuis 3  ans. Ce qui signifie que ce sont les plus bas salaires qui sont les moins souvent augmentés !

Sans doute sont-ils peu méritants aux yeux de Capgemini. 

Pour la CGT Capgemini il est clair que cette nouvelle proposition de la direction est une provocation pour les salarié·es qui se mobilisent depuis plusieurs semaines.

Les profits, que nous avons réalisés doivent être redistribués équitablement aux salarié·es. La CGT rappelle qu’elle revendique depuis des années une augmentation générale. C’est d’autant plus nécessaire aujourd’hui dans un contexte de forte  inflation qui fragilise davantage les plus bas salaires.

Il n’est plus possible d’accepter certaines situations de salarié·edu groupe qui sont obligé·es de cumuler plusieurs emploiséprouvent de grandes difficultés pour se loger, quand notre société fait plus d’un milliard d’euros de bénéfices réalisés grâce au travail des salarié·es.

Selon la CGT Capgemini cette proposition d’accord sur les salaires est une insulte au dialogue social et en l’état ne peut être acceptée.

C’est pourquoi elle ne doit être signée par aucun syndicat soucieux de l’intérêt des salarié·es. 

Nous restons mobilisé·es pour que la direction prenne en compte nos revendications, sachant que 92 % des salarié·es qui ont répondu à notre enquête sur les salaires les soutiennent et principalement une augmentation générale des salaires.

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Publié le :
22 avril 2022