Cher·es collègues, quand vous lirez ce Flash du CSE de décembre, celui-ci sera déjà bien loin. En effet, les élections professionnelles sont désormais passées, nous ayant amené à une redistribution des sièges dans les instances ; la période des fêtes de fin d’année est également passée, débouchant sur 2024 que l’on vous souhaite prospère et pleine de
vie.
Fin de partie
Ce CSE clôturait donc 4 années de mandature et à l’ODJ un avis devait être rendu sur la politique sociale, les conditions de travail et l’emploi en 2022.
Cette fois encore, devant une unanimité défavorable, la direction, fidèle au dialogue social qui l’anime, ne manquera pas de classer les remarques argumentées dans un truc qu’on appelle poubelle. Puis, elle a aussitôt enchaîné sur sa grande déception, malgré l’énergie mise en oeuvre, de ne pas recevoir plus d’avis favorables des élu·es à ses réformes. De n’avoir su convaincre, on croirait voir Harpagon en appeler à notre générosité .
n réponse, la plupart des OS ont semblé s’excuser de n’avoir pas signé plus d’accord… De son côté, répondant à l’expression majoritaire de ses syndiqué·es sur les accords proposés à signature par la direction, la CGT ne saurait être taxée d’idéologisme. Pour preuve, elle se désole aussi de son côté que l’objectif des propositions repose sur une augmentation des bénéfices de l’entreprise plutôt que sur l’intérêt de ses salarié·es. N’en doutons pas, si un accord est bon, les signatures suivront.
Nous pouvons citer les projets qui ont emporté notre adhésion, comme le télétravail, mais quand les conditions de travail se dégradent, comme c’est souvent le cas dans les regroupements de sites ou le déploiement de nouveaux outils plus contraignants, la CGT s’y oppose.
Pour rappel, quand un·e salarié·e se trouve dans une situation difficile, notre organisation syndicale n’hésite jamais à s’investir pour trouver une issue positive avec la direction. La CGT au travers de ses élu·es a pu utiliser ses prérogatives en lançant des droits d’alertes ainsi que des procédures de danger grave et imminent, pour des interventions contre du harcèlement ou diverses détresses mais aussi pour la santé et la sécurité des salarié·es.
Alors ça y est, les sièges ont été redistribués pour cette nouvelle mandature de 4 ans. Pour les 3 principales entités (ER&Dingénierie, CIS-infra, Appli) la CGT est représentative mais les 4 élu·es dont elle dispose dans chacun de ces CSE ne suffiront pas à eux et elles seul·es à obtenir un rapport de force…
GRISAILLE SUR LES ASC
l’optimisme n’est pas de mise dans les activités sociales et culturelles. En quelques années le bureau précédent s’est débarrassé des 3 employées du CSE délaissant leurs tâches aux membres du nouveau bureau. Inutile de dire que le temps et la volonté risquent de manquer pour organiser des projets dignes de ce nom. Comme elle le faisait, il y a quelques années à Capgemini, la CGT aurait tout mis en oeuvre pour permettre – par des subventions proportionnelles aux revenus – l’accès à des voyages pour tous·tes. Alors, que proposera le futur bureau avec le budget des ASC ? Pour le savoir … wait and see !
Ceci dit, ce qu’il faut regarder c’est l’avenir qui se dessine pour nous. Et quel est-il ? Quelle transformation nous attend ? Depuis la pandémie le télétravail a atteint ses limites. Les réseaux sociaux privés et professionnels s’entremêlent de plus en plus. Nos hiérarchies de plus en plus nombreuses peinent à se faire entendre. La révolution ChatGPT vient à la fois nous aider et nous concurrencer.
En attendant, plus nos années passent au sein de Capgemini et moins notre pouvoir d’achat s’améliore.
Enfin et pas des moindres : en 1895 Jean Jaurès déclarait que le capitalisme portait la guerre en lui. Son raisonnement s’il était juste restait inachevé puisqu’aujourd’hui l’appât du gain emmène doucement l’humanité vers sa chute. Mais réjouissons-nous, puisque celle-ci confie tous ses espoirs aux scientifiques, Capgemini devrait rester dans le game.
Warm wishes ? We won’t give up, comrades !