Capgemini traine les pieds en justice

Le 26 février 2015, notre déléguée du personnel du site de Montpellier Capgemini TS a exercé son droit d’alerte (article L.2313-2 du Code du travail) au sujet d’une éventuelle discrimination sur l’âge des salariés.

Ce droit d’alerte a été suivi le 27 février d’un même droit d’alerte d’un délégué du personnel LIEN-UNSA pour la même raison.

En effet, à ce jour, dix-huit salariés seniors (âgés de plus de 45 ans et majoritairement de plus de 50 ans) ont indiqué aux délégués qu’ils s’étaient vu attribuer une note de potentiel à « D » à l’occasion des restitutions CED (Comité d’évaluation) effectuées par les « Delegates » aux salariés du centre « Nearshore FSGBU » de MONTPELLIER au mois de février.

Seuls deux salariés de moins de 45 ans ont indiqué aux délégués avoir eu une note de potentiel à « D ».

A plusieurs reprises, nous avons demandé que la Direction fournisse aux élus DP de Montpellier les éléments qui leur étaient nécessaires dans le cadre de l’enquête commune validée par M. Veyron, DRH de la FSGBU France à l’époque. La Direction FSGBU a persisté à ne pas leur fournir ces éléments.

Les délégués du personnel CGT et LIEN-UNSA ont du porter cette demande devant les prud’hommes en la forme d’un référé.

Maintenant même devant la justice la direction essaie encore de jouer l’usure en s’arrangeant pour que la procédure traine ; cette situation est totalement inadmissible car elle envoie un message de mépris à tous les salariés qui seraient concernés

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Publié le :
26 octobre 2015