Depuis plusieurs mois … voire plusieurs années, on nous présente des documents pour accompagner les salariés lorsqu’ils ont des problèmes de « santé au travail », c’est un accord qui a été signé il y a bien longtemps.
La mise en place de cette structure qui, si elle est faite par des professionnels de santé devrait être transparente, mais lorsqu’il s’agit d’une organisation faite par des personnes telles que des RH, elle devient vraiment laborieuse !
Effectivement, si vous n’avez pas saisi ce qu’il se cache derrière cette dénomination de « santé au travail » il est temps de vous éclairer.
Il s’agit de mettre en place une « structure » qui prendra en charge les personnes souffrant de burnout, voire de dépression très profonde pouvant amener à d’éventuelles conduites à risques.
Pour palier à cet état on nous présente depuis quelques mois des solutions qui passent par des entrelacements d’entités, qui passent elles mêmes par des CODIR (Comités de Direction) tout ça pour nous demander à nous membres ou participants au CHSCT de prendre en charge des appels téléphoniques de personnes en situation de détresse morale et ensuite de rediriger ces personnes vers un autre interlocuteur jusqu’à ce qu’elles soient finalement …. prises en charge par le SAMU ou le SMUR enfin des gens aptes à les écouter et à les soigner.
Ce qui nous a amené au dernier CHSCT Capgemini OS Nord à nous entendre dire que la solution choisie n’était pas encore choisie, c’est à n’y rien comprendre.
Une voix s’est toujours élevée contre cette organisation visant à inclure des membres du CHSCT dans la boucle téléphonique des appelants en détresse. En effet, personne parmi nous, malgré une formation donnée gracieusement par la direction, n’a de qualification d’écoutant professionnel, ni de diplôme de médecin alors quid de la personne en situation dramatique lors d’un appel ?
En tout état de cause, nous espérons tous qu’en attendant que cette organisation fonctionne personne n’ait besoin de ce dispositif.