La direction traine la patte et le compte n’y est pas.
Après une première réunion de négociation en janvier sur l’avenir de la représentation du personnel Euriware, réunion obtenue aux forceps lors de la dernière réunion du CCE Euriware, la direction de l’UES a fait le mort pendant plus de 2 mois afin de faire trainer le processus de négociations et retarder l’action que la CGT entend mener pour le déclenchement d’élections anticipées au sein des entités CAP OS et Sogeti HT.
La dernière réunion ne portant que sur des modifications mineures est prévue le 19 mai et l’accord sera ouvert à signature jusque début juin.
Que nous propose-t-on ?
Un ex-élu titulaire Euriware sera invité (pas le droit de vote) à chaque réunion CE, DP ou CHSCT des entités d’accueil.
Les actuels élus titulaires des instances CE, DP et CHSCT d’Euriware conserveront leurs heures de délégation, leur liberté de circulation et leur statuts protecteur attaché aux mandats jusqu’aux prochaines élections CE/DP de mi 2016 ou renouvellement des mandats de CHSCT intervenant plus tôt.
Des heures, c’est bien, mais pour faire quoi ?
Alors que les départs contraints et forcés vont se multiplier et les conditions de travail se dégrader fortement, la direction va déposséder les ex-salariés Euriware de leurs représentants.
Plus de possibilité, d’exercer de droit d’alerte, d’inscriptions aux registres, de saisir la justice ou les conseils de prudhommes, de faire appel à des experts, etc.
En quelques sortes, nous n’aurons plus aucuns moyens d’actions pour vous défendre, si ce n’est transmettre vos réclamations aux représentants des instances d’accueil.
Nous serons un peu comme les aumôniers dans les hôpitaux, on pourra vous rendre visite, mais il faudra compter sur les voies du seigneur pour vous apporter sa protection.
Par cet accord, la direction et les organisations syndicales peu scrupuleuses entendent déposséder les ex-salariés Euriware de leurs représentants de proximité.
Les élus CGT ne l’entendent pas ainsi, ils ne sont pas là pour se promener dans l’entreprise, ils sont là pour agir.
C’est pour ces raisons que la CGT réclame le maintien des instances locales Euriware (délégués du personnel et CHSCT) et que les représentants au CE rejoignent les instances d’accueil avec voix délibératives et missions associées.
A défaut, nous mettrons tout en œuvre pour la tenue d’élections anticipées, seul moyen de respecter la juste représentation des salariés.
Nous ne cautionnerons pas les petits arrangements entre amis !