Au rendez-vous des fiertés

Au rendez-vous des fiertés

L’élection de Donald Trump et de ses alliés néofascistes amène depuis quelques mois son lot d’attaques envers les minorités.

Cette élection s’inscrit elle-même dans un contexte politique mondial de forte montée de l’extrême droite et d’un retour à une société conservatrice.

Aux USA, cette élection se traduit par des retraits de mentions jugées “woke” dans les projets de recherche, les bibliothèques et les livres d’histoire. Des attaques contre les droits des communautés trans, queer et contre les personnes racisées ont lieu dans la rue comme au Congrès.

L’abandon de toute politique d’aide sociale liée à la politique de répression contre toute les minorités menace la liberté et la qualité de vie de tous·tes là bas.

L’avenir politique en Europe et en France est tout autant incertain, pour les mêmes raisons. En Hongrie, pays où Capgemini mène des activités, le gouvernement d’extrême droite instaure des législations toujours plus répressives envers les minorités LGBT, la dernière en date interdisant la marche des fiertés.

En France, en 2025 les agressions homophobes et transphobes se multiplient. Au soir du résultat des élections européennes, des militants néofascistes du GUD, proches du RN, galvanisés par les résultats de la liste menée par Jordan Bardella sortent dans la rue “casser du pédé”.

Meme : Choix difficile entre "contrat avec les US" ou "Inclusion et diversité"

Trop Woke ? Pas de contrat !

C’est dans ce contexte que le gouvernement fédéral Etats-Unien a décidé de contraindre tout ses soustraitants sur son sol comme à l’étranger à abandonner leurs politiques internes d’inclusion et diversité.

Ainsi, l’ambassade des Etats-Unis en France a envoyé des dizaines d’entreprises françaises au premier rang desquelles Capgemini, qui réalise 29 % de son chiffre d’affaires aux Etats-Unis, les menaçants de représailles économiques si leurs demandes n’étaient pas suivies d’effets. Un chantage au contrat qui ne dit pas son nom.

Pourtant, Capgemini se targue d’être une entreprise accueillante pour tous·tes, multipliant les communautés (OutFront, Women@Capgemini) et les formations “Ethics” portant sur l’inclusion et la diversité. Capgemini revendique aussi “avoir un environnement de travail inclusif et positif, où tous les collaborateurs, quels qu’ils soient, puissent s’accomplir professionnellement.” (Daily Capgemini).

Ces bonnes volontés ne peuvent décemment pas rester crédibles si, comme le Canard Enchaîné en témoignait récemment dans ses colonnes, le terme “Diversité” commence peu à peu a être effacé des support de communication.

“Notre approche et les termes que nous utilisons évoluent depuis fin 2023 vers l’inclusion, c’est-à-dire égaliser les chances pour tous au lieu de se concentrer sur des groupes spécifiques.”– Direction de Capgemini en réponse au Canard Enchainé, le 13/03/2025

Ce glissement sémantique n’augure rien de bon pour nos collègues LGBT, en France et dans le monde et la CGT Capgemini saura rester vigilante sur cette question.

Affiche de la marche des fiertés parisienne du 28 juin

Dans ce climat, l’affiche de la Marche des Fiertés de Paris, qui met en scène plusieurs personnes unies face aux fascisme et luttant contre l’internationale réactionnaire nous semble être la meilleure des réponses : C’est ensemble et en faisant face que nous pourrons briser ce climat discriminatoire et xénophobe.

 

La CGT Capgemini encourage toutes et tous à participer à la marche des fiertés, à Paris le 28 juin, et partout ailleurs autant que possible.

 

Affiche de la marche des fiertés à Paris le 28 juin 2025

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Publié le :
24 juin 2025