De grosses augmentations pour les actionnaires et dirigeants
De l’argent dans le groupe, il y en a. Il y en a même comme jamais. Simplement les dirigeants on fait le choix de le garder pour eux et de s’augmenter confortablement…
Il n’y a qu’a regarder les informations que la loi oblige encore le groupe à publier :
Les administrateurs se sont augmentés de 33 % ! (*)
+33 % d’augmentation de la rémunération…pour eux visiblement il n’est pas question de crise…
Parmi les administrateurs on trouve des PDGs de grands groupes (Total, Pernod Ricard…) qui ne sont pas vraiment dans le besoin et deux représentants de salarié·es, supposés porter la voix des salarié·es au conseil d’administration. Ils appartiennent au deux principaux “partenaires sociaux” dans le “dialogue social” du groupe Capgemini. Ceux qui signent les accords impossibles à signer. Vu le résultat de la négociation sur les salaires, on ne peut qu’être sceptiques sur leur rôle…
L’ESOP pour Aiman EZZAT : 2 M€ en actions (*)
Quant au nouveau directeur général, depuis sa promotion, il n’en finit plus de recevoir des actions gratuites… 25 000 en octobre dernier (soit environ 2 M€) et 16 000 de plus en novembre… Sympa l’ESOP pour les dirigeants !
Les actionnaires s’augmentent les dividendes de 44 % (*)
Le dividende passe donc de 1,35€ à 1,95€ soit une augmentation de 44 %.
Visiblement ça n’est pas la crise pour les actionnaires… Etonnamment ces informations n’apparaissent pas dans la “lettre aux actionnaires” qui a été envoyée aux salarié·es actionnaires par le groupe le 8 juillet .
(*) Toutes les données sont issues des documents annuels publiés par Capgemini, plus précisément du Document d’Enregistrement Universel 2020 : pages 82, 116 et 287
Le système cautionné par les “partenaires sociaux”.
Accord inacceptable d’un côté. Rétributions plus que confortables de l’autre. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes chez Capgemini. Les salarié·es font les efforts pendant que les dirigeants et actionnaires encaissent le fruit de leurs efforts ! Quel que soit le salaire, cela s’appelle de l’exploitation.
Pour cautionner ce système vis-à-vis des salarié·es, la direction a besoin de ses “partenaires sociaux” qui font accepter l’inacceptable aux salarié·es. On comprend mieux la “promotion” de la signature de l’accord faite par la direction du groupe (reçue par mail le 7 mai 2021). Le service rendu à la direction vaut bien ce petit coup de pub…
Combien de temps allons-nous accepter cette situation ? Exigeons un juste retour de notre travail.
C’est possible.
Heûrk !