Puisque le thème de cette négociation est le “partage de la valeur ajoutée“, la CGT Capgemini revendique que l’augmentation générale soit, a minima, au moins égale aux dividendes versés aux actionnaires, proportionnellement au chiffre d’affaires réalisé en France.
Pour le moment, ces données pour 2021 ne sont pas connues, elles le seront courant février 2022.
Pour mémoire en 2020, cette enveloppe aurait représenté environ 164M€ (calculé à partir des 745 M€ de « retour aux actionnaires » et 22 % du CA du groupe réalisé en France).
La CGT revendique également :
- Pour les ETAM, pas de salaire inférieur à 1,2 fois le SMIC,
- Pour les ingénieurs et cadres pas de salaire inférieur au PMSS (3428 € brut par mois)
- Atteinte immédiate de l’égalité salariale entre les femmes et les hommes (à travail de valeur égale – salaire égal) : requalification des postes occupés par les femmes dans la grille conventionnelle – Application de la méthode Clerc pour le rattrapage.
- Mise en adéquation du référentiel métier avec les coefficients de la Convention Collective IDCC 1486
- Réduction du temps de travail à 32 heures hebdomadaires.
- Mise en place de mesures ainsi que de contrôles du volume et de la charge de travail
- Fin de la politique du « up or out », « soit tu progresses soit tu dégages » avec la fin des EDP et des différents systèmes de notation subjectifs, arbitraires et infantilisants.
- Gratification des stagiaires en fonction de la durée du stage, quelle que soit la durée du stage (sans durée minimale).
- Revalorisation de la prime de télétravail encore loin du barème URSAFF.
- Revalorisation des tickets restaurant
La CGT Capgemini rappelle que la direction s’est engagée à ouvrir une négociation collective sur les temps de déplacement et qu’en 2018 celle-ci a été reportée unilatéralement à une date indéterminée.
La CGT Capgemini demande la réouverture de cette négociation avec, entre autres :
- Compensation à hauteur de 100 % des temps de trajet pour se rendre en mission
- La prise en charge des frais de déplacement domicile site de rattachement (puisque désormais le domicile est un lieu de travail)
- Prise en charge de 100 % de l’abonnement pour les transports en commun
- Revalorisation des IKs voiture et vélo…
Au sujet de l’enveloppe de rattrapage des écarts de rémunération s’assurer de :
- La prise en compte des écarts de positionnement du rôle comme pour le coefficient conventionnel dans l’analyse du comparatio.
- Faire apparaitre la constitution des groupes pour la méthode du comparatio.
- La prise en compte du rattrapage systématique en cas de disparités avérées.
- Fournir les documents démontrant le calcul de chacun des rattrapages effectués détaillés et par personne.
- La prise en compte de l’indépendance entre augmentation liée au rattrapage F/H et augmentation liée à l’activité et la performance de l’année.
- Fournir le montant de l’enveloppe nécessaire au rattrapage total des salarié·es des entités qui décrochent du fait des choix de la direction (par exemple DEMS)
- Fournir le nombre total de salarié·es à rattraper
- Donner le nombre de personnes rattrapées partiellement et/ou totalement
- Nous demandons le suivi des salarié·es rattrapé·es partiellement et/ou totalement, ainsi que l’ancienneté dans le groupe des salarié·es à rattraper.
- Cela induit la mise en place de dispositions permettant de contrôler et de vérifier que ces rattrapages ne soient pas considérés comme des augmentations.