Les derniers seront les premiers
Macron est passé en force, il a été sanctionné par une lourde défaite aux élections européennes puis aux élections législatives, mais des petits arrangements vont lui permettre avec le gouvernement Barnier de durcir sa politique, dictée par le Medef, comme si rien ne s’était passé.
L’austérité c’est toujours pour les mêmes !
Sous l’impulsion du Medef, l’aggravation de la politique contre nos droits sociaux va s’accentuer : retraite, assurance chômage, sécurité sociale… Dans le même temps, tout augmente, excepté nos salaires, et notre pouvoir d’achat continue à baisser !
Capgemini, la machine à cash
Pendant ce temps, Capgemini continue d’accumuler les millions : 835 M€ de résultat net pour le premier semestre 2024 (soit 26 M€ et 5 % de plus que l’an dernier). Ces chiffres promettent des résultats pour 2024 encore historiques.
Pourtant la direction et la hiérarchie véhiculent allégrement que la période est difficile, qu’il faut faire des efforts, etc…
Parce que c’est sur nous, salarié·es de Capgemini que repose ce système qui permet d’enrichir A. Ezzat et les gros actionnaires de Capgemini. Et il leur en faut toujours plus.
Pour nous salarié·es ce sera, plus de travail à fournir, plus de pression, plus de surveillance, plus de taches à accomplir en dehors des heures de boulot. Pour quelle reconnaissance ?
Double utilité de se mobiliser le 1er octobre
- MANIFESTER pour faire entendre notre indignation et pour mettre la pression sur les député·es et gagner des mesures pour financer nos services publics, l’abrogation de la réforme des retraites et une loi qui indexe les salaires sur les prix.
- FAIRE GRÈVE pour gagner des augmentations de salaire, l’ouverture de véritables négociations sur les salaires et une réelle répartition de la richesse produite.
Pas question que nos salaires ne suivent pas le coût de la vie alors que les dividendes et les salaires des dirigeants explosent !
Toutes et tous en grève, dans l’unité la plus large, enclenchons la bataille pour nos droits sociaux :
En 2023, nous avons été des millions de salarié·es, de jeunes et de retraité·es à nous mobiliser pendant six mois contre la réforme des retraites.
Maintenant que le gouvernement est encore plus minoritaire au Parlement, nous pouvons encore gagner l’abrogation de la réforme des retraites par les député·es.
Mener la bataille au niveau national et sur les lieux de travail c’est agir sur notre notre quotidien.
Le 1er octobre, toutes et tous en grève pour l’augmentation des salaires (surtout en cette période d’entretiens individuels et à la veille des Négociations Annuelles Obligatoires), l’abrogation de la réforme des retraites, le développement de l’emploi industriel et le financement de nos services publics.