8 MARS MAIS QU’EST-CE QU’ELLES VEULENT ENCORE ?
ASSEZ ! NOUS VOULONS L’É-GA-LI-TÉ !
Le 8 mars n’est ni la fête de la femme, ni la fête des mères et encore moins la Saint- Valentin. C’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, une journée de grève féministe de toutes et tous pour revendiquer et gagner l’égalité réelle au travail et dans la vie. C’est aussi une journée de solidarité avec les femmes du monde entier et de lutte contre les idées d’extrême droite sexistes et patriarcales.
Les femmes subissent des inégalités de carrière et de revenus, avec l’impact supplémentaire de la maternité sur le déroulement de leur carrière. De plus, les tâches domestiques et familiales leur incombent toujours, et les violences sexistes et sexuelles perdurent. Rappelons que 97,3 % des violences sexistes et sexuelles sont commises par des hommes.
#UnJourSansNous
TOUTES ET TOUS MOBILISÉ·ES POUR UNE SOCIETE DE L’É-GA-LI-TÉ !
LES INÉGALITÉS ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES NE SONT PAS UNE FATALITÉ.
Les gouvernements et les présidences se succèdent et rien ne change vraiment sur le front de l’égalité.
Si la moyenne du salaire des femmes en France est inférieure de 28 % à celle des hommes, la moyenne des retraites est inférieure de 40 % !
LES RETRAITES, (RE)PARLONS-EN !
Les femmes partent en retraite en moyenne plus tard que les hommes. Une femme sur sur cinq attend 67 ans pour partir, l’âge d’annulation de la décote, comparé à 1 homme sur 12.
Les femmes sont les grandes perdantes des réformes successives.
BATAILLER AU QUOTIDIEN POUR ÊTRE RESPECTÉES.
Le sexisme et les violences sexistes et sexuelles sont massives au travail et dans toutes les sphères de vie, comme à l’école, dans le couple et la famille, dans les espaces publics, dans les médias, dans le cadre militant et dans le domaine de la santé, etc.
LA TRANSPARENCE POUR RENFORCER L’ÉGALITÉ DE RÉMUNÉRATION.
Qu’en est-il de la « directive européenne sur la transparence » ? La France doit la transposer en droit français d’ici l’an prochain et assurer ainsi l’égalité non seulement pour un travail égal, mais aussi pour un travail de valeur égale.
Chez Capgemini, la direction trouve toujours le moyen de fuir la réalité par des calculs savants et des concepts extravagants. Nous demandons que la méthode du nuage de points par métier et coefficient de notre convention collective soit appliquée. Simple et efficace pour se positionner, pour trouver où chaque salariée se situe et remettre son salaire au niveau de ses homologues masculins qui gagnent parfois jusqu’à 300€ de plus par mois.
IL EST IMPÉRATIF D’AUGMENTER LES SALAIRES ET D’AMÉLIORER LES CONDITIONS DE TRAVAIL.
