Le discours dominant n’hésite pas à fustiger les profiteurs du système pour justifier les reculs sociaux imposés aux salarié·es. C’est en particulier le cas concernant l’assurance chômage. Il ne dit rien en revanche des multinationales telles que Capgemini qui parasitent et profitent du système. Et à une autre échelle que celle des individus.
Pour résumer :
Prestations dans des conditions douteuses auprès de l’État Français
Les articles du Monde et la commission d’enquête sénatoriale mettent en évidence des prestations financées par de l’argent public.
Dans des conditions douteuses et pour des résultats inégaux.
Ainsi, selon le rapport de la commission d’enquête sénatoriale, Capgemini aurait bénéficié entre 2018 et 2021 de quelques 7,6 millions d’euros de contrats divers et variés.
Malgré des résultats historiques, Capgemini empoche des aides publiques
Les derniers chiffres que nous a fournis la direction : 25 Millions d’euros au titre du CIR.
Capgemini met en place de l’évasion fiscale et délocalise
Le groupe s’est fait reprendre par le fisc car sa déclaration comportait des éléments d’évasion fiscale. De sorte que Capgemini a fait l’objet d’un redressement initial de 17,3 millions d’euros. Il a finalement été réduit à 3,9 millions d’euros soit un joli cadeau de 13,4 millions d’euros.
Pas sûr que le fisc fasse preuve de la même mansuétude lorsqu’il s’agit de particuliers…
Capgemini profite du système social et des infrastructures
Enfin n’oublions pas que Capgemini profite largement du système social et des dispositifs mis en place par l’état pour avoir de la main d’œuvre pas chère :
- Système de financement des POE
- Recours massif à la formation par alternance
- Arrêts maladies payés par la sécu quand le système a poussé les collègues au burn-out
Capgemini profite également des infrastructures nationales et notamment les infrastructures numériques qui permettent un recours massif au télétravail.
Une cupidité institutionnalisée et sans limite
Tout cela pour l’avidité et la cupidité de ses dirigeants et actionnaires qui mettent tout en œuvre pour accumuler des millions…
Quitte a s’asseoir sur les principes.
Et le groupe ose encore parler d’éthique !
Avec un dossier aussi chargé, cela fait longtemps que n’importe quel·le salarié·e aurait perdu ses droits !
Cette même direction qui refuse de rendre aux salarié·es la part qui leur revient de la richesse qu‘elles et ils produisent.
La direction a exactement le même comportement vis-à-vis de l’État. Elle prend mais ne donne rien en retour.
Quelle cupidité !
Il est plus que temps que le cas de Capgemini soit étudié de près et que le groupe adopte un comportement plus vertueux.