Vous vous rappelez quand Cherbourg devait devenir le centre mondial de cyber sécurité.
Depuis, l’activité du centre d’appel, tout comme celle de l’équipe poste de travail, ont été revendues. Dans quelques mois, le pilotage sera délocalisé ensuite c’est au tour du niveau 1 et du niveau 2… Nous devons comprendre que nos métiers sont obsolètes, et que nous devons « évoluer ».
Par conséquent à ce jour, sur les 375 salarié.e.s travaillant sur les 3 sites d’Equeurdreville au moment du rachat en 2015, il en reste à peine 200, idem pour Chambéry. Ils appellent cela « l’érosion naturelle » nous a avoué un de nos nombreux RH de passage… Depuis 2015 nous subissons de trop nombreuses réorganisations. Nous avons changé 3 fois de nom de société, tout en restant dans le même groupe : Capgemini OS, Sogeti France et enfin Capgemini TS, entrainant à chaque fois un changement de DRH et de direction générale. Une valse des donneurs d’ordre, chacun ajoutant une strate sur l’organisation existante. En conclusion, plusieurs activités ont quitté et continuent de quitter le bassin cherbourgeois.
Dans ce contexte qu’en est-il de notre avenir localement ? Toujours compromis puisque de surcroît l’entreprise ne veut plus de vieux, elle va rajeunir sa « pyramide des âges » ! La dernière trouvaille, après un gel des embauches de 3 ans, nous voici dans un rajeunissement affirmé. Et hop ! On ouvre le robinet mais point trop n’en faut, juste pour quelques CDI…Au final, la situation poursuit son déclin et reste catastrophique pour les sites de Cherbourg et Chambéry.
Après 20 ans d’ancienneté, pour la plupart, nous demeurons dans l’attente de savoir si on va pouvoir tenir jusqu’à la fameuse retraite… Aujourd’hui, le CSEE INFRA est informé/consulté sur la nouvelle localisation du GCC-Global Command Center- plus souvent appelé pilotage.
Nous avons alerté en juin sur les pratiques de certains managers et sur l’entrave au bon fonctionnement de notre instance.
A la suite de ce même CSEE, la direction convie les postés de Chambéry, Cherbourg et Toulouse à une réunion pour leur expliquer que leur travail sera délocalisé, dans un premier temps à Toulouse, dans un second temps en offshore dans un pays d’Europe, très certainement chez nos amis Polonais.
Des salarié.e.s vont perdre leur travail, subir une baisse de salaire, et voir leur vie familiale profondément impactée.
La direction n’a jamais rien fait pour aider et accompagner ces salarié.e.s dans leur évolution professionnelle. La direction a constamment oeuvré pour casser le collectif de travail, par des intimidations, en mettant la pression, et en recourant à de la sous-traitance.
Démarche, Mobilité, Emploi… DME 3.0 ou la machine à virer …
NE LES LAISSONS PAS FAIRE SANS RIEN DIRE,
TOU.TE.S ENSEMBLE !