Le ton est donné
” Tendance baissière ” selon la direction…
Pour résumer la première réunion, la direction nous présente ses principaux arguments :
Le chômage est en baisse, l’inflation va baisser (sic !)…
Même la croissance et les résultats de Capgemini ne seront pas aussi fantastiques que prévus selon la direction des Affaires Sociales.
Ce qu’elle rappelle par la formule « on est dans une tendance baissière » !
Avec ce genre de discours, on les voit arriver de loin :
Capgemini va faire comme tout le monde baisser l’enveloppe NAO salaires… et encore que des miettes cette année ! !
Le ton est donné dés la première réunion, ainsi que le cadre, et comme d’hab’ le sujet sera vu en 3 réunions et puis c’est tout… Le dialogue à la mode d’un groupe du CAC40.
Une inflation calculée par la direction sans les produits alimentaires et l’énergie
La direction ne veut pas cumuler l’inflation que nous avons subi depuis 2019, car nos salaires ne suivront jamais l’inflation !
En résumé, nos salaires décrochent, mais c’est normal.
Elle présente un calcul d’inflation qui exclut les produits alimentaires (pour ne pas avoir à revaloriser les tickets restaurant) et l’énergie (pour ne pas augmenter les indemnités kilométriques et celles sur le télétravail).
C’est à se demander s’ils vivent dans le monde réel…
La direction ne veut pas entendre parler d’un partage de la plus–value parce qu‘il existe un accord intéressement !
C’est ennuyeux pour une négociation qui s’intitule d’après le code du travail : Négociation sur la rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée. Et puis nous avons décrypté l’imposture de cet intéressement.
La direction refuse les augmentations générales, c’est dogmatique car pour elle l’augmentation ne doit se faire qu’au “mérite“ !
C’est logique : c’est une technique de management qui consiste à tirer le maximum de tout le monde en récompensant seulement quelques salarié·es et en laissant espérer aux autres que l’an prochain ce sera leur tour…
La direction refuse de parler de partage des richesses produites par les salarié·es.
Pourtant c’est bien une réalité qui mérite d’être mise en avant.
Et pour la petite histoire :
“C’est simple, si vous n’êtes pas content·es, allez voir ailleurs ou revenez travailler sur site si la prime télétravail ne vous convient pas !”
Cette réponse de la direction, faite en réunion, coupe court à la négociation des miettes…
Bref, vous l’avez compris, la direction avec une mauvaise foi et un mépris sur les revendications, répond par l’absurde.
Imaginez que tou·tes les pas content·es reviennent sur site, après avoir fermé 1/3 des bâtiments, ça serait un véritable bazar !
A nous, de nous faire entendre et d’exiger de réelles négociations sur les salaires.
Tout augmente sauf nos salaires, il y a urgence !
Et votre salaire de combien a-t-il augmenté ?