Tout travail non payé, enrichit quelques actionnaires et appauvrit les salarié.e.s
Capgemini introduit en France un outil groupe de contrôle du temps de travail (TE) et l’adosse à un régime d’horaires individualisés en utilisant les 2700 salariés High Tech (SHT) comme cobayes.
La direction met en place son projet chez SHT avant de le déployer partout dans l’UES.
Et seuls les élus CGT dénoncent cette mise en place sans que les instances aient pu donner un avis positif, pourtant obligatoire. Comme souvent, certains représentants au Comité Central d’Entre- prise et au Comité d’établissement SHT, préfèrent accompagner la direction, même s’il s’agit de re- mettre en cause des droits des salariés qu’ils sont, par ailleurs, censés représenter.
Quel mépris !
Si la mesure effective du temps de travail est une bonne chose, car elle permet d’éviter des abus et aux salariés de faire valoir leur droit, l’introduction d’horaires individualisés dans les formes voulues par la direction n’est pas acceptable.
En effet la direction interdit tout report d’heures d’une semaine sur l’autre. C’est-à-dire qu’elle remet en cause le principe de libre choix de ses horaires par le salarié et pourtant prévu par la loi et le système lui-même.
Sachant que les heures effectuées sur les plages mobiles ne sont pas considérées comme des heures supplémentaires, qu’en sera-t-il d’un dépassement du temps de travail en fin de semaine qui ne pour- ra jamais être récupéré ?
Comment peut-on mettre en place un tel système sans mettre en place des mesures de contrôles du volume et de la charge de travail ?
Le projet de la direction doit être modifié en conséquence !