Effectivement parlant
Capgemini a réussi à maintenir ses effectifs (+ 86 salariés fin 2022. Ouf !) mais à quel prix ? La direction envisage d’encourager la fidélisation. Dans cette optique, la CGT reste convaincue que le financier reste le meilleur moyen de conserver les salariés. Pour quelle autre raison le bassin toulousain aurait-il subi un débauchage auquel le recrutement n’a pas su pallier ?
Un train de retard pour Altran
La fusion UES ALTRAN avec UES Capgemini c’est pas pour demain ! Les 18000 salariés Altran, qui pensent être Capgemini à 100 %, garderont leurs CSEE organisés en région (ce qui est plutôt mieux) mais ne pourront pas prétendre aux autres accords. Ainsi, les prochaines éléctions professionnelles planifiées dans le meilleur des cas au mois de décembre resteront donc séparées de l’UES Capgemini.
Phénoménaze !
Les négociations sur les salaires sont terminées et les résultats phénoménaux obtenus dernièrement sont accaparés par les actionnaires. Ainsi même le très contestable système de “récompense au mérite” n’est plus lui-même qu’une illusion.
Commission Egalité Pro
Il n’y a pas eu de réunion de la commission égalité professionnelle ce mois-ci.
D’ailleurs chez Capgemini, il n’y a pas d’égalité non plus !
Le 8 mars sera avant tout l’occasion de dénoncer l’enfumage qui règne depuis des années chez Capgemini sur l’obligation légale d’aligner les salaires des femmes à ceux des hommes.
Souffrance aux AS
Certains ont pu remarquer que leur requête auprès des activités sociales aboutissait aux abonnés absents. La faute à du personnel en arrêt de travail pour situation de Mal-être qui ne fait qu’empirer. Plusieurs mois déjà que les problèmes ne sont pas traités à hauteur de leur importance. Cette situation ne doit pas perdurer.
Capgemini renonce au jeunisme !
Diverses promotions ou actions de rétentions suffiront selon la direction à maintenir les jeunes dans l’entreprise. Vraiment ? Mais jusqu’à quand ? leur âge de 62 ans ? 64 ans ? Gageons que dans leur esprit il s’agirait plutôt de 60 mois et encore… ce serait juste le temps que le taux de démissions redeviennent supportable.
C’est qui le chef ?
Chez les amérindiens c’était simple : le chef c’est celui qui avait des plumes. Mais aujourd’hui on ne sait pas où sont passées ces plumes ? ? ? Alors on a du mal à savoir qui est le chef…
Exemple :
“Le Branch Manager a dit aux BGM et TM qu’il fallait procéder différemment. Le GPO a réagi parce que les PM n’existant plus il fallait demander aux TGM de transmettre aux EM et CM les demandes du RM (dixit RRH).” Hips !
Heureusement tout cela a été clarifié grâce aux “Engineering Career Framework” consacrés au référentiel métiers qui, si on a bien suivi, ont bien expliqué que d’abord ton métier il fallait qu’il soit en anglais passque ça fait plus mieux.
Vive l’embrouille ! On sait que même les dirigeants essaient de ne pas dire de conneries et avouent s’exprimer sous le contrôle de leurs pairs. Comme quoi, leurs méthodes doivent être efficaces :)