Applaudir ne suffit plus, tou·te·s dans la rue le 16 juin

Il est venu le temps où nous devons demander des comptes et remettre à plat ce système de globalisation financière et en finir avec cette économie ultralibérale où la vie vaut moins que l’enrichissement des plus riches. Le jour d’après c’est maintenant, la CGT a toujours porté haut et fort un changement de société.
Le maintien du niveau de vie des populations et la continuité du fonctionnement de la Sécurité sociale et des services publics ou des aides aux personnes doivent être garantis. Quoi qu’il arrive dans les mois qui viennent sur le « front du Covid », la remise en cause des inégalités, des politiques monétaires, budgétaires et commerciales à courte vue est plus que jamais une nécessité vitale pour l’humanité.
La crise sanitaire est plutôt un révélateur qu’une cause principale de la fragilité des économies dominées par la mondialisation financière et par l’égoïsme des puissants. Le jour d’après exigeons un changement radical de société !
L’offensive du SYNTEC (syndicat patronal de l’informatique) pour la mise en place du « contrat d’opération » plus connu sous le nom de contrat de chantier, pseudo-CDI dont l’échéance est soumise au plus pur arbitraire patronal, est l’une des facettes les plus odieuses de cette guerre sociale.
La pétition initiée fédéralement peut et doit faciliter la prise de conscience et la mobilisation la plus large possible, tant cette attaque symbolise, de manière limpide, l’état d’esprit destructeur avec lequel le capital aborde les mois à venir.
Lien pour signer la pétition :
https://www.soc-etudes.cgt.fr/la-federation/communication-federale/petition-contre-le-contrat-doperations-dans-la-branche-des-bureaux-detudes/
Les plans de licenciements massifs, comme chez Renault ou Airbus, ne manqueront pas d’impacter les nombreux prestataires de notre secteur qui y travaillent. Les Accords de Performance Collective, Rupture Conventionnelle Collective et autre trouvaille antisociale du patronat qui se profilent en témoignent déjà.
Et Chez Capgemini nous ne sommes pas épargné·e·s.
Depuis le début de cette crise notre direction a mis en place une stratégie pour perdre le moins d’argent possible au détriment de la collectivité et des salarié·e·s !
Les exemples sont nombreux, chômage partiel, télétravail, RTT et CP imposés et aujourd’hui modification des congés payés, tout est bon pour Capgemini.
Ne nous y trompons pas, le jour d’après ne dépendra que du rapport de forces que nous serons capables d’imposer, rien d’autre.
Pour le jour d’après chez Capgemini exigeons en priorité la sauvegarde de nos emplois, le paiement des frais de télétravail, luttons contre tout accord collectif visant à réduire nos acquis, et demandons l’arrêt immédiat du chômage partiel dans le groupe. De l’argent il y en a les actionnaires le savent mieux que nous !
TOU·TE·S ensemble dans la rue le 16 JUIN pour la défense de nos droits et de nos conquis sociaux, “PAS D’INDUSTRIE SANS SERVICE PUBLIC ET PAS DE SERVICE PUBLIC SANS INDUSTRIE”

people raising flags near bonfire

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Publié le :
12 juin 2020