Les élus du Cotentin, après avoir alerté sur plusieurs événements en lien avec des réorganisations en cours sur les sites cherbourgeois, réussissent à obtenir, non sans mal, une réunion extraordinaire sur le sujet.
Pour cette réunion, le Président du CHSCT, s’oppose à la présence des élus externes invités par le secrétaire du CHSCT qui a obtenu la rencontre.
Malheureusement pour lui, la présence des invités est soumise au vote des élus du CHSCT et non pas au bon vouloir de la direction.
Mais hélas, avant la séance, le syndicat majoritaire refuse la présence des élus qui ont oeuvrés pour ce CHSCT. Quelle en est la raison ? D’autant plus qu’ils ont accepté les invités de la direction.
Pendant ce temps, les salariés en mal d’information se réunissent à la pause pour comprendre un peu mieux à quoi ils peuvent s’attendre. C’est alors que la RRH locale arrive comme une furie pour interdire se rassemblement dans le hall, nous obligeant à discuter avec les salariés à l’extérieur sous la pluie. Mais qu’est-ce qui peut bien effrayer la direction à ce point ?
Comble de cette ambiance délétère, en fin de séance du CHSCT, l’organisation syndicale majoritaire récuse l’idée d’une expertise permettant l’analyse pertinente de la situation, préférant le choix d’une simple enquête du CHSCT. Ces élus semblent prédire qu’ils évalueront aussi bien les risques qu’un cabinet d’experts …Prétention, orgueil, suffisance ou turlupinade, on a bien du mal à comprendre.
Toujours est-il que c’est grâce à la demande de ce CHSCT extraordinaire que les salariés ont pu avoir un peu plus d’informations et d’attention. Car c’est bien de cela dont nous parlons, de l’attention que la direction porte aux salariés.
Nous le répétons, nous ne sommes pas des ressources. Nous dénonçons surtout ces derniers jours des méthodes inacceptables et des intermissions incompréhensibles. Oui, à ce jour, 57 salariés vont se retrouver sur le carreau après 10-20 ans de bons et loyaux services.
Vous êtes l’auteure de ce désastre, vous la direction qui êtes venue chercher le contrat Areva. Vous vous étiez engagés à honorer l’exigence du plan d’amélioration d’Areva et vous en connaissiez l’échéance puisqu’il était prévu sur 5 ans.
Rappelez-vous les conclusions de l’expertise du cabinet Sextant quand Euriware a été intégré au groupe Capgemini. C’était un des points principaux de vigilance et vous n’avez rien fait pour notre employabilité. Aujourd’hui vous prétextez selon votre humeur, que nous ne sommes soit pas assez efficaces, soit pas assez rentables, soit plus dans le cœur de métier.
Qu’importe l’argument, vous êtes responsables par votre manque d’anticipation.