Recherche bénéfices désespérément
Depuis le début de l’année, l’activité économique au sein d’Appli connaît une certaine baisse. Les objectifs de fin d’année ne seront pas atteints, et la direction anticipe une réduction des effectifs d’environ 5 % d’ici le 31 décembre. Si nous analysons cette situation par secteur :
- Financial Services : La résilience du secteur de l’assurance a permis de compenser la baisse du secteur bancaire.
- APPS (Application Services) : Après un été difficile, la direction observe une légère reprise en septembre. Cependant, l’incertitude persiste dans les secteurs aautomobile et aéronautique, entraînant une réduction des recrutements de 50 % par rapport aux effectifs initiaux.
- SOGETI : Le secteur public et parapublic permet de maintenir une certaine stabilité malgré les difficultés du secteur.
La première mesure de la direction a été de réduire les recrutements dès le début de l’année.
Avec un nombre important d’intercontrats, les consultant·es sont « encouragé·es » à reprendre une mission rapidement et/ou accepter des missions en dehors de leurs compétences habituelles.
La déduction des effectifs et l’augmentation des intercontrats entraînent une baisse de la GOP. Cela exerce une pression supplémentaire sur les intercontrats.
En conséquence, on observe une augmentation des licenciements, des ruptures conventionnelles et des fins de période d’essai.
N’hésitez pas à nous contacter pour toute question ou besoin d’assistance, n’attendez pas de recevoir une lettre recommandée de la direction pour nous contacter.
ASC 2025 : Ma part du gâteau
Nous entrons dans la dernière phase et plus nous avançons, plus les freins au changement refont surface.
Au départ, tout le monde était d’accord pour plus d’équité et plus d’écoresponsabilité, mais il ne fallait surtout pas que cela change trop les habitudes de certain·es élu·es.
Ils sont d’accord pour l’équité, mais à condition que leur part du gâteau ne change pas.
Pour mémoire, le CSE appli, c’est 19 000 salarié·es, un budget de 7 millions d’euros et 50 % des salarié·es qui n’accèdent pas au CSE.
Si nous proposons à tous les salarié·es des activités qui les intéressent, forcément la part du gâteau de certain·es va fondre. Il ne faut pas avoir fait l’ENA pour le comprendre et pourtant…
Quant à l’écoscore tant vanté par le CSE, au pire, vous avez la note D et cette note, tout le monde peut l’avoir.
Ce n’est pas pour rien que les partenaires D prennent 80 % des subventions partenaires, soit près de 1 million d’euros de subventions du CSE, mais ça ne semble pas choquer les élu·es de l’ancienne mandature.
Et comme indiqué sur le site du CSE, depuis des années :
« A terme, les voyages ayant un niveau C ou D sur un de ces critères ne devront plus être proposés aux collaborateur·rices »
Mais ça, c’est juste pour se donner bonne conscience. Il est légitime de se demander si l’intérêt de maintenir cet éco sscore ne réside pas uniquement dans la limitation de l’offre et donc des subventions ?
Faites une pause, prenez un kitkat.
L’intention de départ était bonne, même si ce qui suit est légèrement en contradiction avec ce que nous avons décrit précédemment. Comme l’indique la direction dans sa présentation :
« Nos approches innovantes en matière de flexibilité permettent à nos collègues de bénéficier de dispositifs adaptés à leurs besoins, tout au long de leur parcours professionnel et personnel. »
Le congé « respiration » existe depuis longtemps dans de nombreuses entreprises comme Orange ou Accenture. La direction de Capgemini a choisi le mois de septembre pour lancer son pilote : une durée maximale de 3 mois rémunérée à 50 % du salaire brut.
Alors que dans ces entreprises, ce congé est utilisé pour s’adonner à un nouveau projet et fidéliser les collègues, chez Capgemini, la direction a choisi de le réserver exclusivement aux intercontrats, sans condition d’ancienneté.
Ne voyez pas cela comme une opportunité fortuite, c’est simplement le hasard.
À l’unanimité, le CSE Appli a demandé la suspension du projet et l’ouverture de négociations avec les organisations syndicales afin de bien cadrer et sécuriser ce projet. Le congé respiration ne doit pas être une variable d’ajustement de la GOP. [ndlr : Depuis que ce flash a été rédigé, il semble que la direction ait accepté d’ouvrir cette négociation, et ne réserve plus le congé “respiration” aux intercontrats… à suivre !]